Le cirque interdit

Le roman débute par une annonce du Parti Zéro Risque, qui pose les bases d'un monde où la sécurité prime sur tous les autres aspects de la vie. Ça m'a accroché.

Malheureusement, ensuite, la lecture m'est vite devenue assez désagréable. Arrivée à un tiers de ma lecture, j'ai décidé d'arrêter les frais et de stopper ma lecture.

Pourtant, j'aime vraiment l'idée derrière ce roman. Qu'est-on prêt à sacrifier au nom de la sécurité absolue ? Qu'est-ce que la liberté ? Ce sont des sujets qui me parlent (d'ailleurs, j'ai beaucoup aimé La Zone du Dehors, de Damasio, qui traite aussi de ces thèmes).

Alors, qu'est-ce qui m'a déplu ? L'alliance formée par l'intrigue, la relation entre les personnages et l'écriture.

J'ai trouvé l'intrigue attendue et, surtout, trop manichéenne. Cirque = Gentil, Assurance et Parti Zéro Risque = Méchant. Et je trouve ça dommage, parce qu'avec un sujet comme la sécurité, tu n'as pas besoin de personnages malveillants.

Pourtant, j'ai senti que l'autrice essayait d'éviter cette séparation trop nette. L'héroïne défend au départ le modèle de société mis en place par le Parti Zéro Risque. Mais elle le fait si mollement ! Je n'y ai tout simplement pas crû.

De plus, le récit se concentre rapidement sur l'histoire d'amour naissante entre les deux adolescents. Et ça, ça ne m'a pas, mais alors pas du tout, intéressé. Surtout que j'ai trouvé cette relation écrite de manière très clichée. Des phrases comme « elle sentit le rouge monter à ses joues en voyant son corps » (citation approximative, mais il y a des passages qui ressemblent à ça), ça me donne envie de fermer le livre.

Ce que j'ai fini par faire.

Malgré tout, Je pense que ce roman pourrait plaire aux lecteurs amateurs de romance et n'ayant pas lu beaucoup de dystopies.

Mais en ce qui me concerne, c'est une déception et un abandon de lecture.
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