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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Francis Turner et Viola ont eu treize enfants. Cette grande famille a habité à Detroit, et à la mort du patriarche, les enfants ont continué d'entourer Viola. Lorsque celle-ci tombe malade, l'aîné, Cha-cha l'héberge alors chez lui.
Dans ce récit on alterne entre les débuts du couple formé par Francis et Viola, depuis1944, et les interactions entre les membres de la famille en 2008, chargés de prendre une décision quant à liquider la maison familiale, qui a perdu toute valeur depuis la crise des sub-primes, ce qui entraîne bien entendu un tas de discussions, règlements de compte et animosité dans la fratrie.
J'ai aimé remonter le temps pour découvrir le passé et la construction de cette famille, mais j'ai trouvé dommage que l'on ne soit focalisé que sur certains membres de la famille, surtout au vu de l'arbre généalogique foisonnant présenté au début du roman! C'est intéressant, car on en apprend beaucoup sur la ville de Détroit, les conditions difficiles pour vivre dans cette ville pour une famille afro-américaine sont également mises en évidence, mais je m'attendais à quelque chose avec plus d'ampleur, une véritable saga familiale, ici, on est plutôt à l'heure du bilan au regard d'événements passés.
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En 2008 à Détroit, la famille Turner doit prendre une décision concernant la maison familiale, faut-il la vendre ou la garder? le choix est difficile car c'est la crise et elle abrite 50 ans de souvenirs. le patriarche est décédé depuis plusieurs années mais Viola la mère, ne pouvant plus vivre seule s'est installé chez le fils aîné, Charles et c'est avec ses douze frères et soeurs qu'il doit se concerter. A partir de ce point de départ, l'auteur va retracer l'histoire du couple et de leurs enfants. Elle met en scène surtout l'aîné qui à la suite d'une vision traumatique de son enfance : la vision d'un fantôme, décide de suivre une thérapie et de Lelah, la petite dernière. Celle-ci vient de se séparer à nouveau et se retrouve provisoirement sans domicile, ne voulant pas s'imposer chez les membres de sa famille, elle s'installe discrètement dans la maison familiale...
J'ai beaucoup apprécié cette saga familiale qui mêle intelligemment l'histoire du pays et les histoires personnelles, les différents destins de la fratrie. Les relations entres les frères et soeurs sont riches et variées. Il est intéressant de voir que selon la place dans la fratrie, le point du vue et le ressenti sur l'attitude de leurs parents sont très différents. L'auteur a réussie à merveilles à décortiquer la complexité des relations fraternelles !
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Angela FLOURNOY. La maison des Turner.

Nous sommes à Détroit, dans le Michigan, aux États-Unis. Une famille noire, Francis et Viola Turner, à la tête de 13 enfants nous font participer leur quotidien et leur vie au cours d'environ soixante années. Et en soixante ans, il s'en passe des évènements, les uns heureux, les autres malheureux. Non la vie n'est pas un long fleuve tranquille. Cette saga témoigne des péripéties subies par les différents personnages. Avec leurs emplois, les parents ont acquis une demeure, dans la banlieue de cette ville qui a connu un essor grâce à l'industrie automobile et à la forte population noire qui a fourni une main-d'oeuvre abondante et bon marché. Mais avec les crises pétrolières successives, financières et les subprimes, la mondialisation, l'économie a chuté. Et les « villas » ont perdu beaucoup de valeur. C'est le cas de la maison des Turner qui ne vaut plus que 5 000 dollars. La somme de l'emprunt est énorme, plus de 40 000 dollars encore à rembourser…. . Suite au décès du père, de la dépendance de la mère, hébergée par son fils aîné, cette maison est à l'abandon.. Elle a même été pillée des quelques meubles restés sur place lors du déménagement de la mère. Quel sera le devenir de cette propriété, encombrante au demeurant. Et là une querelle apparaît. de toute la smala, émergent trois enfants, Cha-Cha, l'aîné, Troy, l'avant-dernier fils et Lelah, la petite dernière. Mais ils sont adultes et aptes à prendre des décisions.

Cha-Cha est hanté par un fantôme vu alors qu'il avait une dizaine d'années. Il doit même suivre une thérapie pour exorciser son démon. Troy, après avoir passé une dizaine d'années sous les drapeaux, dans la marine, a pris un emploi dans la vie civile. Lelah, jeune femme, divorcée, avec une fille, elle-même mère célibataire a une grande addiction : le jeu. Elle a perdu son emploi, vit d'expédients, se terre dans la maison familiale, garde à l'occasion son petit-fils Bobbie (Robert Junior). Chacun est dans sa galère. Il y a des problèmes conjugaux, le chômage, la santé décadente, l'éloignement, le jeu, l'alcool, bref, l'avenir est obstrué. Quelle décision vont prendre les participants ? Ils ont connu des joies dans cette maison, des contrariétés, des déceptions, des tourments, mais c'est leur enfance qui va disparaître…. Quelle décision prendre pour éliminer les conflits, les malentendus et les disputes pour un bien qui est davantage une écharde qu'un bien à profit ?

Heureusement, Angela nous fournit un arbre généalogique afin que nous repérions les personnages principaux. Cela nous permet de bien suivre les diverses filiations. Oui, entre tous ces enfants, petits-enfants il faut un fil conducteur. Merci beaucoup pour cette présentation très claire …. Une histoire banale mais bien construite et qui reflète la pauvreté des populations afro-américaine. Une très belle description de la descente aux enfers de ces familles que l'Amérique refuse, encore de nos jours à intégrer et à accepter. Une bonne lecture.
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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RÉSUMÉ:" Cela fait plus de cinquante ans que la famille Turner habite Yarrow Street, rue paisible d'un quartier pauvre de Detroit. La maison a vu la naissance des treize enfants et d'une foule de petits-enfants, mais aussi la déchéance de la ville et la mort du père.
Quand Viola, la matriarche, tombe malade, les enfants Turner reviennent pour décider du sort de la maison qui n'a désormais plus aucune valeur, la crise des subprimes étant passée par là.
Garder la maison pour ne pas oublier le passé ou la vendre et aller de l'avant ? Face à ce choix, tous les Turner, de Cha-Cha, le grand frère et désormais chef de famille, à Lelah, la petite dernière, se réunissent. Et s'il fallait chercher dans les secrets et la mythologie familiale pour trouver la clef de l'avenir des Turner et de leur maison ?"

MON AVIS: Tout d'abord si j'avais dû me fier au bandeau du livre j'aurais été un peu déçue. Je ne l'ai pas trouvé drôle cette histoire mais émouvante oui.
De plus il ne faut pas s'attendre à ce que se mêlent les vies des 13 enfants Turner car le récit tourne plutôt autour de seulement 5 ou 6.Les autres sont à peine évoqués car ils ne sont pas présents dans les proches alentours de la maison Turner.
Alors certes ce n'était pas à mon sens une histoire captivante et passionnante mais elle dégageait des sentiments forts. Les failles des uns et des autres apparaissent et remontent même jusqu'aux parents, Viola et Francis. Pas si facile d'être soi, d'être heureux ou simplement satisfait de sa vie. Les Turner rient, se disputent, ne sont pas souvent d'accord, font des erreurs mais ils s'aiment et c'est ce qui compte au final. Rester unis autour de cette vielle maison sans valeur marchande mais d'une grande valeur sentimentale.
Une belle histoire de famille en fin de compte.
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Bienvenue chez les Turner, sur Yarrow Street, quartier de Détroit. Famille afro-americaine, les Turner nous plongent dans une fresque familiale, parcourant ainsi plusieurs décennies.

A travers l'histoire de cette famille, c'est une histoire américaine qu'Angela Flournoy nous brosse, avec pour toile de fond Détroit, ville du Michigan, faisant de cette ville un personnage à part entière. Détroit des années 1940 à 2008.

L'auteure y aborde plusieurs grands thèmes : le racisme, le déclin des villes, la criminalité, la précarité, la vieillesse etc. Ce qui rend ce roman d'autant plus fort et intéressant.

«La Maison des Turner» est un roman de bonne facture, agréable à lire, nous embarquant dans cette complexe famille, cette maison pleine de souvenirs et marquée par le temps.

Merci à Babelio de m'avoir permis de découvrir ce roman, qui avait déjà attiré mon attention, lors d'une masse critique
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En bref, une fresque familiale intéressante. Je regrette simplement le choix de l'auteure de se focaliser sur trois membres de la fratrie en évinçant quasiment les dix autres... Cependant, le fond m'a beaucoup plu et m'a permis de découvrir la ville de Detroit, ses quartiers précaires, son racisme ambiant même si je m'attendais à un secret de famille qui n'est pas arrivé.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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Je voudrais d'abord remercier Babelio via La Masse Critique et les Editions 10/18 pour m'avoir permis de lire cet excellent roman.

« La Maison des Turner » est le premier livre de son auteur, Angela Flournoy. L'histoire se situe à Détroit, au début de la crise des Subprimes, pour une partie. L'intrigue cible, en effet, plus particulièrement, les années 1945 et 2008.

« Au cours des derniers mois, alors que la bulle immobilière éclatait, il (Troy) avait lu des douzaines d'articles au sujet des banques qui pressuraient les propriétaires blacks ou latinos pour les faire hypothéquer, même ceux à qui leur revenu et leur capital auraient dû garantir un prêt. » (page 117).

Francis et Viola Turner ont eu treize enfants. le roman se concentre, plus spécifiquement, sur l'aîné de la famille, Charles dit Cha-Cha et la dernière de la fratrie, Lelah.

Le postulat de départ est, Francis étant déjà mort depuis quelques années, que Viola est devenue trop âgée et malade pour vivre seule dans la maison familiale de Yarrow Street, une shotgun house.

« Une shotgun house correspond au style de la plupart des maisons américaines bâties dans le Sud entre la fin de la guerre de Sécession (1865) et les années vingt. Aujourd'hui encore, c'est le logement individuel le plus répandu dans de nombreuses villes du Sud, ou devenu symbole de pauvreté à partir des années cinquante. Les shotgun houses se caractérisent par une structure rectangulaire, tout en longueur, avec des portes à l'avant et à l'arrière. Les pièces, de trois à cinq, sont placées en enfilade, sans couloir ni vestibule. » (page 92).

Que faire alors de cette maison ? Cette question devient un dilemme parmi les frères et soeurs. Personne n'est d'accord sur le choix car cette maison est remplie de souvenirs….

« Nous vivons et mourons dans des maisons, nous rêvons de revenir dans des maisons, et prenons grand soin de réfléchir à qui en héritera à notre mort. Cha-Cha savait que sa famille n'était pas différente des autres. La maison de Yarrow Street, c'était leur mascotte sédentaire, et ses façades délabrées, les armoiries des Turner. » (page 439).

Angela Flournoy réinvente le grand roman familial à l'Américaine.
Elle arrive, sans jamais perdre le lecteur, à nous raconter les péripéties de cette famille afro-américaine.
Elle nous la rend touchante. Ses mots sonnent juste.
Elle brasse, dans son roman, plusieurs thèmes : la difficulté de trouver sa place dans cette grande fratrie, le temps qui passe, les rivalités, les choix de vie, la maladie….

Dispute entre Lelah et son frère Troy :
« - C'est vrai, j'ai besoin d'aide, dit-elle. Mais regarde-toi ! T'es majeur et vacciné, et tu débarques en pleurnichant, à chercher des réponses de Cha-Cha comme si c'était ton père. Il est mort, ton père, et ça fait un bail. Si t'as une vie merdique, tu peux t'en prendre qu'à toi-même.
Troy se leva aussi. Il dut s'appuyer sur la balustrade pour se tenir debout.
- Tu t'es installée dans cette maison comme un squatter. Comme un putaind'clodo !
Lelah avança sur lui jusqu'à ce qu'ils soient presque nez à nez. Son haleine était épouvantable mais elle ne recula pas.
- Et toi, tu as magouillé pour vendre la maison, ou je ne sais pas quelle combine. Tu ne vaux pas mieux que moi, Troy. Sors-toi vite ça d'la tête,pauv'mec. » (page 385).

« Elle (Viola) attendit que l'assemblée se calme, après que chacun eut parlé. Pour elle rien ne pressait. Ses pensées s'éclaircissaient à chaque instant. Les mots se cristallisaient dans sa tête. Elle pensait à son désir intense de quitter la vieille maison il y avait tant d'années (dans le Sud) ; quand tous trois (Francis, Viola et leur premier fils, Charles) étaient partis pour le Nord… Elle ne s'était pas occupée de tous ses enfants de la même façon, sans jamais avoir eu le loisir de s'inquiéter de savoir si c'était bien ou mal. Chacun à sa manière faisait partie d'elle-même…. Ils avaient envahi ses pensées, occupé son coeur, trop exigé d'elle durant ces soixante-quatre années, mais cela avait valu la peine d'essayer de le leur donner. » (page 471).

Il s'agit, aussi, d'un livre sur Détroit qui se paupérise, livrée aux criminels, aux dealers, aux trafics en tout genre.

« Elle (Lelah) se souvenait de rumeurs et de nouvelles récentes sur le quartier. Cette histoire d'une fillette de quatorze ans qui rentrait chez elle, quand une berline des années quatre-vingt-dix s'était arrêtée à côté d'elle, deux hommes l'avaient jetée dans le coffre, l'avaient violée dans une maison abandonnée et laissée là. Ou cette fusillade avec la police près de Baldwin en février dernier, qui s'était terminée par la mort d'un garçon de six ans. » (page 378).

Cette ville du Michigan a connu ses heures de gloire dans les années 20-30 avec l'industrie automobile. Cette ville industrielle était, après-guerre, celle vers laquelle les noirs du Sud se dirigeaient, espérant moins de ségrégation et, enfin, du travail.

« C'était comme ça que ça marchait depuis que Henry Ford avait commencé à éprouver un intérêt paternel à employer des Noirs, une main-d'oeuvre bon marché : les industriels comptaient sur les ministres du culte là-bas dans le Nord pour les fournir en travailleurs fiables, et ceux-ci se tournaient vers leurs collègues là-bas dans le Sud pour qu'ils les aident à remplir les effectifs. » (pages 83-84).

Si vous voulez creuser un peu plus l'histoire de la déchéance de Détroit aujourd'hui, ses cause et ses effets ; cette ville touchée de plein fouet par la crise des Subprimes en 2008. Je vous conseille un roman traitant exclusivement de ce sujet et très intéressant : « Il était une ville » de Thomas B. Reverdy (sorti en 2015, Edition Flammarion, en livre de poche : J'ai lu).
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« La maison des Turner » , en 2008, est une des rares encore debout et habitable de Yarrow Street dans le quartier pauvre de Detroit. Les maisons voisines ont été abandonnées ou rachetées à découvert par les banques à des prix extrêmement faibles.

Il y avait d'ailleurs une blague qui circulait à Detroit dans les pires années de cette crise, beaucoup d'habitants étant contraints de quitter la ville : « le dernier à partir éteint la lumière » !

Mais la maison des Turner, elle, est toujours debout. Bien que petite, elle a abrité pendant 50 ans Francis et Viola Turner et vu grandir leurs treize enfants. Elle a toujours été le centre, le point d'ancrage de cette grande famille. Et si aujourd'hui elle est vide est silencieuse, c'est que Viola, veuve et malade est partie vivre chez son fils aîné.

Les enfants Turner vont devoir prendre une décision quant à cette maison : faut-il la garder, la vendre ? de l'aîné (65 ans) à la plus jeune (41 ans), chacun a son avis et entend bien le défendre.

Et nous, lecteurs, découvrons ce qu'a pu être la vie de cette famille nombreuse afro-américaine dans ces trois pièces et demi. Comment les enfants ont évolué, les voies prises par chacun, les réussites ou les échecs professionnels.

« Je sais que ça existe, la dépression, dit Francey, je ne suis pas une de ces vieilles Noires attardées qui croient que la santé mentale, ça ne compte pas, mais les critères évoluent selon les époques. Autrefois, beaucoup de gens avaient des ribambelles de gosses ; ça se faisait, c'est tout, maman venait d'une famille de dix enfants. Et souviens-toi : les parents et les grands-parents de papa et maman étaient métayers. Bonté, c'est ce boulot de fermier qui a tué le père de papa.Et leurs arrière-grands-parents ont dû naître esclaves. Esclaves, Cha. Qu'est ce que ça change, une grande famille et un boulot minable à Detroit, quand ça fait pas deux générations qu'on est sortis des champs ? »

Ainsi que les responsabilités qui ont pesé très tôt sur les épaules des aînés et qui arrivés à la soixantaine sentent cette charge mentale devenir de plus en plus lourde :

» Trop d'émotions s'agitaient dans le coeur de Cha-Cha. La rage : il aurait voulu pulvériser Troy, lui faire passer le goût du pain. La déception : Alice lui avait dit que son rôle dans la famille lui valait du respect mais pas d'amitié. Et là, il s'apercevait bien qu'il n'y avait même jamais eu de respect (…) Il eut envie de laisser tomber, de prendre sa retraite anticipée, vendre sa maison et déménager là où il serait unique, pas un parmi treize. Il ne voulait plus consacrer son existence à ces gens-là ».

Ce roman est un beau portrait de famille (l'auteure dit s'être inspirée de la famille de son père). Ce portrait est touchant, dérangeant parfois, et surtout empreint d'une grande humanité.

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Avec ce genre de titre, on a tendance à imaginer une saga familiale. Et on n'en est pas loin, car la maison Turner a abrité l'éducation de 13 enfants: une bouillonnante tribu afro-américaine de Détroit-Michigan, depuis les années 60.
Mais dans la réalité, les choses sont souvent moins romanesques.

Les enfants sont tous devenus adultes, parfois grands parents, certains toujours sur place quand d'autres se sont envolés vers d'autres destinées. C'est donc une famille réduite qui vit autour de la vieille mère malade que Charles, l'aîné, héberge. La maison d'enfance ne vaut plus rien, son emprunt est astronomique à rembourser, elle va être bradée... une décision en fratrie s'impose.
Mais à 13, c'est très compliqué et sources de conflits et de malentendus.

Une narration touchante et un peu décousue dans le décor d'une ville de Détroit en ruine de son industrie automobile et de la crise du logement de la période des subprimes.
Suivre les différents personnages dans les galères ou inquiétudes du quotidien dresse un diaporama contemporain: chômage, racisme, problèmes financiers, conjugaux, dépendance de la vieillesse, addiction au jeu et à l'alcool, etc...
Quand on rétrécit le champ visuel, c'est une mini société qui interroge sur les racines familiales, sur le poids de responsabilité des aînés, sur l'inconséquence des plus jeunes mais qui met aussi en avant l'entraide, la solidarité indéfectible et l'amour fraternel.

Un livre sur la complexité des liens familiaux, inspiré de l'histoire personnelle de l'auteur, et qui se lit agréablement.

Remerciements à NetGalley
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Une nouvelle découverte, un premier roman qui fait mouche. C'est touchant, épatant. La famille Turner m'a conquis. de Viola la mère malade à Lelah la dernière, en passant par Francis le père décédé, Cha-Cha le grand frère chef de famille...un grand roman américain sur la famille, les maisons (ça se passe à Détroit 🤔), l'argent ou le manque d'argent...
Vraiment magnifique
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