Je ne peux pas dire qu'on a reconstruit un lien mais on marche sur nos cendres sans nous brûler, et c'est déjà beaucoup.
Est-ce que tous les enfants sont comme ça ? Est-ce que tous les enfants délaissés sont ainsi torturés ? Je pense maintenant que l'amour éprouvé est proportionnel à celui qu'on ne reçoit pas. Moins ma mère était là, plus je l'aimais d'un amour déréalisé.
Si Van Gogh vivait maintenant, eh bien, il ferait de la basse plutôt que de peindre des iris
"Survie" est peut-être le mot de ma vie. Je survis, tout comme les rock stars qui ne sont pas encore mortes. Combien de cadavres dans notre armée ? Brian Jones, Janis Joplin, Jimi Hendrix, Jim Morrison et tant d'autres. De toute façon, je sais très bien que, sans Yoko, je serais sur cette liste. Elle m'a accompagné dans ma dérive, et ça a tout changé. On meurt rarement à deux.
Quand je pense qu'à ce moment-là, tout le monde cherchait à nous opposer aux Stones. Comme quoi on était les gentils et eux les méchants. Quelle connerie. D'abord on était potes, on leur avait même écrit des chansons. Et puis j'étais cent fois plus violent que Mick. […]. Mais ils ont passé leur temps à nous copier. […]. Les seuls avec qui on a vraiment rivalisé, ce sont les Beach Boys. […]. (pages 131-132)
Oh oui, j'étais différent. J'ai tout de suite su que j'étais un génie. J'avais en moi la part de souffrance nécessaire à la formation du génie. (page 61)
Enfant, je me suis défoncé à l'imagination, et c'était quand même moins nocif. (page 36)
[…] je l'admirais profondément. […] Il m'a beaucoup influencé, surtout dans l'écriture des paroles. Il m'a poussé à être plus personnel, plus poétique, à élargir mon champ de vision. (page 145, à propos de Bob Dylan)
[…] : nous étions comme une folie maîtrisée. Une révolution douce. Nous étions à la fois subversifs et respectueux. (page 141)
J'ai tellement été rejeté que je suis capable de sentir l'avant-gout du rejet avant même qu'il ne soit prononcé.