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3,66

sur 339 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme pleins de livres, j'ai laissé celui-ci trainer longuement dans ma pile à lire, alors même qu'il est très court.

Dans cette histoire, nous allons suivre Victoria, une adolescente rêveuse qui aime voyager dans des livres et imaginer de nombreuses choses. Tout le monde l'appelle Victoria Rêve. Mais depuis quelques temps, le quotidien de Victoria est chamboulé : des livres disparaissent de sa chambre, ses camarades de classe Léa et Jo semblent au courant de choses dont elle n'a pas parlé et son père se comporte d'une étrange manière...

J'ai bien aimé le style assez poétique et onirique de ce roman, mais j'étais parfois un peu perdue dans l'histoire. Je ne comprenais pas bien où l'auteur voulait nous emmener. C'est touchant mais je n'ai pas réussi à me laisser emporter dans l'imagination de Victoria...

Même si cette ode à l'imaginaire et au rêve est joliment écrite, je ne suis pas parvenue à entrer pleinement dans l'histoire. Il y avait des choses qui me semblaient tirer par les cheveux et le fait que le roman soit très court ne m'a pas laissé suffisamment de temps pour entrer dedans.
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Une histoire qui ravira surement les préadolescents qui vivent leurs premiers émois amoureux, qui ont envie de devenir "adulte", envie d'aventure. Victoria, la protagoniste, les entrainera au fil des pages pour découvrir ce qu'il se cache sous des événements en apparence imaginaires.
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Comme beaucoup d'enfants, Victoria a une imagination débordante. Quelques mots attrapés au vol suffisent à la lancer dans une aventure susceptible de mettre un peu de vie dans un quotidien qu'elle trouve morne.
Si on est loin des textes époustouflants de Timothée de Fombelle, il décrit avec délicatesse dans ce court roman la manière dont les enfants peuvent s'emballer sur quelques mots (parfois mal) interprétés, et leur besoin d'imaginaire.
Certains personnages sont caricaturaux (la camarade de classe pimbêche, la prof d'anglais philatéliste) et François Place est sous exploité, mais "Victoria rêve" reste cependant une lecture agréable et très accessible.
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Le monde de l'imaginaire est sans limite. Alors pourquoi ne pas s'y réfugier autant de fois que l'on a envie? Victoria n'hésite jamais. Et quand la vraie vie reprend le dessus, il faut faire face. La réalité n'est pas si lisse qu'en apparence. Timothée de Fombelle trouve le juste équilibre pour parler avec sensibilité et tendresse d'une adolescente qui apprend à s'ouvrir aux autres. Elle apprend à partager et cela peut tout changer. L'auteur montre l'importance de la lecture et sa force. Elle permet de s'évader, d'imaginer tellement de chose mais aussi de pouvoir échanger et discuter. Les livres ne sont pas juste des mots mais se sont des ponts entre des mondes, des gens. Même l'amour peut-être au rendez-vous. Un adorable roman à offrir à une adolescente qui adore rêvé ou qui devrait rêver plus.

Lien : https://wp.me/p1F6Dp-7Po
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Avant l'ouverture du blog, je consommais avidement les livres plus que je ne les savourais : je passais d'un roman à l'autre, comme on mange machinalement un grain de popcorn après l'autre. Résultats des courses : je ne me souvenais à peine du contenu de mes lectures quelques semaines après, et cela même si je tenais assez rigoureusement ma petite liste de « livres lus au cours de l'année ». Maintenant que je prends le temps de réfléchir au contenu de ma chronique, maintenant que je m'oblige à rédiger ladite chronique avant d'entamer une nouvelle lecture, je me rends compte que j'ai bien plus de souvenirs de toutes mes lectures. C'est comme si chaque roman m'habitait en profondeur, alors qu'auparavant ils ne faisaient que passer. Désormais, chaque personnage, chaque histoire, a sa place dans mon coeur, et même si je ne me souviens pas de chaque petit détail, je n'oublie plus que j'ai lu tel ou tel livre … Alors que j'avais complétement oublié que j'avais déjà lu Victoria rêve peu de temps après l'avoir acheté : ce n'est qu'en le (re)lisant que je suis dit « mince, ça me dit quelque chose ! ».

Victoria rêve. C'est ce que tout le monde dit d'elle. Ses parents, ses professeurs, ses camarades de classe, la bibliothécaire, la boulangère même. Victoria rêve d'une vie d'aventures, d'une vie de mystères, d'une vie de folies. D'une vie plus palpitante que sa simple vie de collégienne, avec son père qui travaille dans le pâté et sa soeur incapable de profiter de son voyage scolaire en Italie. Victoria rêve d'être l'héroïne d'un roman, elle qui passe son temps à vivre par procuration les aventures des héros de ses lectures. Mais quand ses livres disparaissent un à un, quand le petit Jo débarque pour lui demander où se cachent les Trois Cheyennes, et quand son père se métamorphose en cow boy, Victoria se demande si elle ne préférait pas sa petite vie toute plate mais prévisible …

Sur la première page, on nous dit que ce roman est « un petit livre sur les grands livres qui nous habitent », qui « dit la force de la lecture et de l'imaginaire aujourd'hui, envers et contre tout ». Victoria, c'est donc toi, c'est donc moi. C'est donc tous les lecteurs et lectrices de ce monde, qui, à chaque fois qu'ils ouvrent un livre, plongent corps et âmes dans l'histoire qui se cache au coeur des pages. Comme beaucoup de lecteurs et lectrices, Victoria se sent à l'étroit dans sa petite vie bien banale, bien tranquille, bien ordinaire. Sa petite vie qui n'a rien de plus que celle du voisin de droite, du voisin de gauche, du voisin de derrière. Elle voudrait « une vie plus grande qu'elle », une vie différente. Alors elle lit, et elle rêve. Mais personne ne comprend ses rêves, personne ne comprend son amour pour la lecture. Face à la réticence de sa mère, qui trouve que ça fait quand même beaucoup d'aller à la bibliothèque deux jours de suite, Victoria se demande où se trouve le danger mortel à se rendre si régulièrement à la bibliothèque … Mais chez Victoria, la seule touche de fantaisie qui ai jamais franchi le pas de la porte, c'est deux pas de tango par ses parents. Alors vous imaginez bien que l'imaginaire n'y est pas à sa place !

Jusqu'au jour où tout bascule. Des livres disparaissent. Trois Cheyennes sont en cavale. Et son père se transforme en cow boy. Au début, tout comme Victoria, on a le sentiment que toute la magie de ses romans favoris s'est échappée pour influer sur sa vie … Et elle qui désirait tant vivre de grandes aventures ne sait plus quoi penser de tous ces chamboulements. Et le lecteur non plus, d'autant plus qu'au fil des pages, on se rend compte que les choses sont loin d'être ce qu'elles paraissent être … Entre quiproquos et secrets, l'imaginaire de Victoria se fissure progressivement. Jusqu'à présent, Victoria rêvait, comme seuls savent le faire les enfants … mais Victoria grandit. Et elle découvre « la beauté de certaines choses de sa vie ». Elle ne dit pas adieu à ses rêves, car personne ne devrait jamais dire adieu à ses rêves, mais pour la toute première fois, Victoria se sent prête à vivre, et non plus seulement à rêver. Et surtout, Victoria prend conscience qu'elle n'est plus, qu'elle n'est pas, seule. Il y a le petit Jo, il y a ses parents, et même sa soeur. « Ensemble, tout pouvait s'arranger ». Même si la vie n'est pas aussi douce que les contes, même si la vie n'est pas aussi trépidante que les romans, elle vaut la peine qu'on la vive, et non pas qu'on l'éclipse derrière les rêves …

En bref, vous l'aurez bien compris, c'est un petit récit plein de douceur et de poésie que nous offre l'auteur. Véritable apologie de l'imaginaire et de ses serviteurs les livres, ce roman invite également à vivre pleinement notre vie « ordinaire ». Il aborde avec beaucoup de délicatesse la question délicate du chômage, tout en nous relatant une très jolie histoire d'amitié entre Victoria et le petit Jo. Sur bien des points, j'ai beaucoup aimé ce bref récit, mais je dois cependant reconnaitre rester un peu sur ma faim : il m'a manqué un petit quelque chose pour m'attacher réellement à Victoria, il m'a manqué un petit quelque chose pour savourer véritablement cette histoire. La fin est trop brutale, trop abrupte. Tout s'effondre trop vite. Peut-être est-ce parce que Victoria est finalement bien trop âgée pour s'inventer de telles histoires, peut-être est-ce parce que tout semble un peu trop rocambolesque, peut-être est-ce parce que le roman est trop court, toujours est-il que le final ne m'a pas convaincue … Ça reste une jolie lecture, mais loin d'être aussi exceptionnelle que je ne l'espérais au premier abord.
Lien : https://lesmotsetaientlivres..
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Je testais ici mon premier livre audio. Parfait puisqu'il s'agissait d'une historie courte (un peu plus d'heure d'écoute), lue par l'auteur lui-même. Il m'a fallu un peu de temps pour m'adapter et me concentrer sur l'écoute, mais entendre l'auteur me porter dans l'univers du rêve de l'héroïne a facilité les choses. On est transporté dans l'imaginaire de Victoria à travers ses nombreuses lectures et aventures. Pour les plus jeunes.
Lien : http://capocapesdoc.over-blo..
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C'est toujours difficile pour moi de lire Timothée de Fombelle. En effet, après l'énorme coup de coeur que représente Tobie Lolness...j'ai toujours peur d'être déçue !

C'est ma libraire qui m'a prêté ce livre. Il est évidemment très différent de Tobie.
Il est presque trop court, et on devine rapidement ce qui arrive au Papa de Victoria. L'histoire en elle même est touchante et montre le pouvoir de l'imagination...un pouvoir à double tranchant bien évidemment...capable de permettre de s'évader, mais aussi de générer de l'inquiétude !

J'ai beaucoup aimé l'objet livre en lui-même. Un beau papier épais, et une jolie couverture illustrée par François Place dans laquelle on s'amuse à regarder les différents titres et à voir lesquels on a lu ou pas.
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Pour notre premier après-midi de lecture avec Kahra et Manaji c'est moi qui ai pu choisir le livre qu'on allait lire ensemble. Mais si je pensais ne pas prendre de risque avec un livre de Timothée de Fombelle, nous avons au final toutes les trois été plutôt déçues.

Ce court livre jeunesse va nous permettre de suivre Victoria, une petite collégienne qui vit une vie extraordinaire grâce à son imagination débordante. Victoria est une grande lectrice, et chaque événement inhabituel, chaque chose qu'elle n'arrive pas à s'expliquer, déclenche sa rêverie. Son aventure commence avec la disparition de trois Cheyennes et tout s'enchaîne lorsqu'elle croise son père habillé en... cow-boy ? Allait-elle enfin vivre l'aventure qu'elle attendait tant ?

Victoria Rêve est donc un livre où onirisme et réalité sont étroitement mêlés. C'est un livre qui fait appel à notre âme d'enfant pour plonger dans l'innocence de l'imagination de Victoria. Habituellement je suis très réceptive à cette naïveté mais j'ai eu beaucoup de mal avec ce livre. Certains moments sont beaucoup trop dramatiques pour la situation, ce qui rend ces scènes franchement pathétiques. de façon générale, j'ai trouvé que tout le récit ne collait pas avec l'âge de Victoria qui est quand même en 4ème.

Heureusement, je suis toujours aussi fan de la plume de Timothée de Fombelle. J'adore ses métaphores et son style fluide se lit tout seul, d'une traite. de plus, la fin du livre, si elle n'est pas exceptionnelle, se tient et m'a même surprise. Au final tout finit par s'expliquer et le livre aborde même un sujet intéressant de la vie de famille.

Ainsi, malgré un thème qui habituellement m'inspire, j'ai trouvé ce livre un peu trop brouillon pour vraiment pouvoir l'apprécier. Heureusement, le style de l'auteur est toujours aussi agréable à lire et c'est un petit livre très vite dévoré.
Lien : http://bookshowl.blogspot.fr..
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Un petit roman (un peu court) sur les livres qui font rêver et les rêves qui nourrissent les livres.
Une petite moi il y a quelques années...
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Un joli petit livre plein de poésie.
Victoria est sans doute l'adolescente que, à l'instar de tous les grands lecteurs, je devais être à son âge. Imaginer des ombres qui nous poursuivent dans l'ombre, des fées dans chaque rayon de lumière... quoi de plus magique.

Petit bémol il est très court, et je l'aurais sans doute d'avantage apprécié plus jeune.
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