Nonobstant que tout roman se réclame une fiction de lieux et de personnages, et étant donné que je suis originaire de l'Abitibi, je reconnais forcément les lieux imaginaires décrits ainsi que les enjeux sociétaux et écologiques du milieu. Il est vrai que j'ai quitté mon Abitibi natale depuis fin 1966 mais j'y reste toujours attaché.
Le jeu des numéros de routes et des noms de lacs, certains imaginaires, certains véridiques, certains autres décalés géographiquement est astucieux. Juste au moment où on pense avoir épinglé un lieu précis, la piste se brouille.
L'écriture est engageante, je l'ai lu en 3 passes (250 pages) sur autant de jours. Les personnages y sont décrits de façon qu'un local ou ex-local les reconnait. La haute société dans ces sociétés d'envergure locale est partout pareille Peu importe grande échelle ou petite échelle régionale, toute philanthropie n'est jamais désintéressée. Ça achète la soumission et le conformisme.
J'ai beaucoup apprécié autant la composition de l'ouvrage que le style épistolaire. Je recommande.
Commenter  J’apprécie         00
Quel récit coloré et entraînant que ce passage en Abitibi d'un colonel péruvien à la recherche de son mystérieux jumeau!
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
La Bête nous tuera si nous ne la tuons pas. (p 246)