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3,61

sur 97 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Hasars des lectures : ce livre parle du viol et ses conséquences et j' en ai entrepri la lecture pile poil entre "femmes en colère" de M Ménégaux et Je suis une sur deux de G Fois qui aborde le même sujet
Hélas, ce 2 nd roman de Mathilde Forget dont on avait beaucoup aimé le premier tient mal la comparaison avec les deux lectures pré citées.
Le sujet est éminemment fort et respectacle mais le parti pris de tout déconstruire de la narration et de donner que très peu d'indications sur les personnages et les situations histoire de ne recoller que les pieces du puzzle à la toute fin se retourne contre le livre... très peu de consistance, d'épaisseur et même d'empathie pour le personnage principal, pourtant victime terrible d'un prédateur qui arbore ici la figure d'un méchant de conte... le projet était ambitieux le résultat déçoit quelque peu..
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Ayant lu, il y a deux semaines, "A la demande d'un tiers", premier roman de Mathilde Forget et n'ayant accroché ni à la forme, ni au style malgré un sujet, la folie, intéressant, j'avais décidé de ne pas rester sur cette impression négative; c'est pourquoi, j'ai voulu découvrir son deuxième roman, "De mon plein gré".
Un dimanche, dans un commissariat, 8h30, une femme de 30 ans,la narratrice, encore ivre, y pénètre de son plein gré. Nous ne savons pas si elle est victime ou criminelle. L'histoire, celle du viol subi par la narratrice, qui, homosexuelle, a accepté d'accueillir chez elle un homme rencontré à la sortie d'une boîte de nuit, se dévoile petit à petit de façon parcellaire.
J'ai retrouvé, dans ce roman, les mêmes caractéristiques que dans le premier : un texte confus, moult répétitions, de nombreuses digressions (est-il vraiment nécessaire pour la dramaturgie de donner les définitions d'indice, preuve, pièce à conviction?), de nombreux retours en arrière dans un total désordre ; même si je crois comprendre que Mathilde Forget essaye de transcrire l'état de la narratrice perdue, choquée, larguée, le résultat ne m'a pas été agréable à lire. Je n'ai, comme dans le premier roman, ressenti aucune empathie et le message sur la violence faite aux femmes ainsi que l'homophobie est noyé dans une forme absconse. le rythme est syncopé comme quelqu'un qui cherche à reprendre sa respiration.
Je souhaite bon vent à cette jeune autrice qui fait preuve d'un talent certain même si j'y suis peu sensible.
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De mon plein gré de Mathilde Forget
Mis en vitrine à la bibliothèque de mon village, ce petit livre de 137 pages aux éditions Grasset ma attiré par la seule phrase de sa quatrième de couverture : «  Elle pensait venir porter plainte, mais très vite elle se demande si ce n'est pas elle qui a commis le crime cette nuit-là . L'enquête est en cours. Feuilletant rapidement ce livre je me rends compte que les chapitres sont précédés de questions dactylographiés : Question : Que vous a -t-elle déclaré en premier ? Réponse : Elle m'a appelé avec son téléphone portable à 08h16 . Elle était en pleurs, complètement paniquée, elle m'a déclaré quelle avait fait une bêtise. Bon on va reprendre tout depuis le début. «  Nous sommes dimanche matin...
Le décor est ainsi posé : Une victime se rend dans un commissariat de police pour déposer une plainte, ou se déclarer auteur d'un crime ? Lequel ? tout d'abord je n'y ai rien compris . Puis l'auteure laisse entendre que la personne venue au commissariat de police a été ou aurait été victime d'un viol. Je veux bien tout entendre et comprendre, mais lorsqu'une femme vient déposer une plainte pour viol le questionnement lourdingue du Major est pourquoi pas  m'a paru insupportable ? S'il avait sa main dans votre bouche il ne vous tenez pas !
puis plus loin, celle de la psychologue «  pourquoi avoir invité un homme chez vous si vous êtes lesbienne ? Par le fait des répétitions, qui semble être la marque d'écriture de Mathilde Forget. La phase enquête judiciaire est aussi du grand n'importe quoi et je ne prendrai comme exemple la prise d'empreinte sur une scène du crime ! Celle-ci relève du grand guignol.
Ce n'est qu'au chapitre 11 que l'auteure nous précise les faits : «  il a arrêté de me violer quand je suis tombée dans les pommes. Il a arrêté car j'avais l'air d'être morte. Parfois, j'en ai encore l'air. »
Mais là au lieu de développer son propos l'on part de digressions en retour en arrière sur le comportement sexuel de cette femme, sa jeunesse, son entraînement au tir son besoin de son RespiRelax+ . Deux années plus tard le tribunal : «  Je suis la victime encore vivante d'un crime, Ah tu kiffes les meufs, je vais te faire kiffer moi, T'as compris maintenant ? Tu feras moins la conne ? Maintenant je peux te répondre et je te réponds de mon plein gré. Jamais et le livre est clos.
Bien que je l'ai lu d'une traite, je peux dire que je suis passé à côté de ce texte décousu, répétitif peut être pour donner l'idée du trouble de la victime, mais cela aurait pu être tout autre. Nous ne seront jamais si l'auteur des faits ait été reconnu coupable ! Des interrogations n'ont soulevées, des propos répétitifs, il a fallu que je m'accroche en ayant l'idée d'aller jusqu'au bout pour comprendre et d'analyser le propos de cette auteure et éviter que ce livre ne me tombe de mes mains. Mais ce n'est juste que mon avis. Bien à vous.
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Je suis passée à coté de ce roman.
Déjà les explications que donne la narratrice aux forces de l'ordre sont assez confuses. J'étais déjà mal partie. Puis s'intercalent des souvenirs qui font décrocher du sujet principal.
Très court, ce roman a aussi beaucoup de répétitions.
Si je comprends la gravité du sujet abordé, le récit est aussi embrumé que le cerveau de la narratrice l'est par le rhum-coca.
Le sujet était bon mais ça tourne en rond au détriment de l'enquête qui ne rentre pas assez dans les détails.
Pour moi ce roman est une déception.
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La narratrice est très confuse quand elle se livre à la police, craignant d'avoir tué son agresseur. C'est sûr, elle était partie de son plein gré avec celui qui l'a violée sous le prétexte de la remettre dans le droit chemin, elle, la lesbienne.
Ce roman est très court mais cependant répétitif. La narratrice tourne en rond, peinant à sortir des brumes très alcoolisées de sa nuit et à retrouver ses esprits. Si j'adhère totalement à son désarroi, la confusion que Mathilde Forget entretient tout au long de son roman, affadit son propos. Pour moi le principal enjeu de ce récit aurait été de dénoncer la difficulté de porter plainte mais c'est délayé dans les atermoiements de la narratrice.
Il n'aurait pas fallu que je lise de mon plein gré juste après le très fort Femmes en colère de Mathieu Menegaux. C'est bien pâle en comparaison!
#demonpleingré #NetGalleyFrance

Lien : https://ffloladilettante.wor..
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