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Un roman au charme suranné.

En 1905, Lucy, une jeune fille anglaise de bonne famille, part en Italie à Florence, dûment accompagnée de son chaperon Miss Bartlett. Dans la pension de famille où elles résident, elles sont déçues, leur chambre ne dispose pas de la vue qu'elles souhaitaient. Qu'à cela ne tienne, un père et son fils, les Emerson, proposent l'échange avec leurs propres chambres.
De retour en Angleterre, Lucy se fiance avec Cécil, un jeune homme brillant et cultivé, mais visiblement, il ne fait guère palpiter son coeur... Evidemment, les Emerson viennent s'installer non loin...

Ce roman a toutes les caractéristiques d'un roman victorien, bien qu'il n'en soit pas un à quelques années près, mais vous y retrouverez le charme un peu désuet de ces romans : une jeune fille en proie à ses premiers émois amoureux, prisonnière des convenances, qui ne sait pas ce qu'elle doit faire, le personnage de la tante qui chaperonne tout cela, les discussions des gens de la bonne société... J'ai mis un peu de temps à rentrer dans ce roman, qui m'ennuyait un peu au départ, mais une fois la lecture bien amorcée, j'ai beaucoup apprécié ce roman, surtout le dernier tiers. J'y ai retrouvé l'ambiance des romans de Jane Austen. J'ai maintenant très envie de voir le film.
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Livre lu dans le texte aux éditions Penguin english library, donc rien à voir avec cette version-ci.
Littérature british classique et toujours amusante quant on sait lire entre les lignes ; la distance et les commentaires sarcastiques du narrateur permettent de raconter une histoire de bien et de mal sans passer par une morale rigide, mais en insinuant toujours que l'amour et la vérité sont le choix de la vie tandis que la répression de ses désirs et l'enfermement dans les carcans de la société sont mortifères.

On y dit aussi que les femmes devraient choisir pour elles-mêmes au même titre que les hommes, mais j'ai un tout petit peu de mal à imaginer que des baisers non consentis soient aussi féministes que certains critiques semblent le penser, aussi passionnés soient-ils.
Je relirais quand même ce roman avec plaisir, et une affection particulière pour l'homme de foi étonnamment bonhomme et jovial qu'est Mr. Beebe.
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Avec vue sur l'Arno se déroule entre l'Italie et l'Angleterre et nous raconte l'histoire de Lucy, jeune femme qui va, au fil des pages s'émanciper un peu plus, écoutant ses envies et son coeur. La jeune fille s'ouvre sur un monde nouveau et à la pièce fermée et austère habitée par un de ses prétendants s'oppose la vue sur l'Arno et un avenir radieux que lui propose l'autre.

Si le début du roman est un peu abrupt, de par le fait que l'action commence in medias res, la suite est très prenante et Avec vue sur l'Arno se lit avec beaucoup de facilité. L'évolution du personnage de Lucy nous a particulièrement marquée et c'est ce qui est ici bien évidemment au centre de l'ouvrage. Il nous a semblé qu'elle aurait aussi bien pu être une héroïne austinienne,
Lien : https://albertebly.wordpress..
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Il s'agit d'un roman d'apprentissage qui se déroule au début du 20ième siècle en Angleterre. On y suit Lucy, une jeune femme issue de la bourgeoisie britannique qui se rend en vacances en Italie, à Florence. Elle est chaperonnée par sa cousine, Charlotte, une vieille fille comme on rencontre tellement dans les romans de cette époque.
L'histoire démarre alors que Lucy et Charlotte se rendent compte qu'elles n'ont pas eu dans la pension dans laquelle elles logent, une chambre avec vue sur l'Arno alors qu'elles l'avaient expressément demandé à la propriétaire. Surprenant cette conversation, les Emerson père et fils leur proposent d'échanger leurs chambres car eux bénéficient du joli point de vue. Tous les pensionnaires qui ont entendu cette conversation frissonnent car de toute évidence, une telle proposition est complètement contraire aux convenances. Oser suggérer une telle chose frise le scandale mais cela n'est pas très étonnant venant des Emerson qui ne sont pas issus du même milieu…
A l'instar de "Avril enchanté" d'Elizabeth von Arnim que j'ai lu l'an dernier, l'Italie est perçue dans ce roman comme l'éden, comme le paradis, la terre où tout est permis. Et Lucy va se sentir pousser des ailes, elle va se laisser surprendre par George Emerson sans trop savoir ce qui lui arrive. Heureusement Charlotte, le chaperon, va vite reprendre le contrôle de la situation.
De retour en Angleterre, Lucy a mûri et finit par rentrer dans le rang entourée de ses proches et de leurs règles de bienséance.

L'intérêt de ce roman réside dans le combat intérieur que mène Lucy entre la liberté et la fougue que représentent l'Italie et George, et les convenances, les règles, le sérieux que représentent l'Angleterre et Cecil, son fiancé. J''ai trouvé qu'en dehors de Lucy, les autres personnages étaient brossés de manière rapide, on ne sait pas grand chose sur eux si ce n'est qu'ils sont englués dans leurs préjugés. Cela revient finalement à avoir Lucy d'un côté, les Emerson de l'autre et puis une somme de préjugés. On n'entre pas beaucoup plus dans les détails et même si certains passages font sourire (le problème de chaudière de Charlotte), cela m'a paru souvent manquer de charme. "Avec vue sur l'Arno" a probablement souffert de la comparaison avec "Avril enchanté" qui ne partage pourtant que le décor…
Lien : https://riennesopposealalect..
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Belle découverte.....
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