Nos années sauvages

Encore un livre qui est pour moi très surcoté niveau note et avec lequel on rame tout au long de la lecture.

Vous êtes prêts, prenez vos pagaies on y va Rosemary est une petite fille très heureuse, pipelette et pleine de vie. Elle mène une vie "normale" avec ses parents, son frère et sa soeur (pas tout à fait comme nous ce n'est pas du spoil c'est noté sur la quatrième de couverture).

Jusqu'au jour ou survient un terrible drame qui va chambouler cet équilibre familiale.

Il y a plusieurs problèmes dans ce livre déjà au niveau des différentes parties; le fait qu'il faille aller jusqu'à quasiment le tiers du livre pour découvrir la particularité de Fern. Et même après celle-ci qui aurait pu faire un livre vraiment différent et plus intéressant on ne ressent rien.

Le récit de l'auteur est tellement décousu, il n'y a pas de transition, des faits réels sont livrés comme ça au milieu du livre et puis on repart sur le récit sans explication.

Le mot de la fin ce que j'ai ressenti de ma lecture une grosse pelote de laine avec plein de noeuds et quand on arrive au bout on se rend compte qu'on ne s'en sortira pas et qu'il va falloir prendre des ciseaux pour couper.....


2 pour le thème central original mais tellement mal exploité....

Lorsque j'ai reçu ce roman dans le cadre d'une masse critique Babelio, j'avoue que je ne savais pas à quoi m'attendre. Je ne connais pas l'oeuvre de Karen Joy Fowler, pas plus que le genre de livres qu'elle écrit. Avec "Nos années sauvages", je me suis donc lancée dans l'inconnu.

Il m'aura fallu plusieurs jours pour venir à bout de ce roman. Me consacrant ce mois-ci à des lectures plutôt Ados, j'avoue avoir eu quelques difficultés à retourner dans de la littérature générale. Néanmoins, après quelques chapitres, j'ai fini par trouver mon rythme.

Pour être franche, je n'ai pas du tout accroché à cette lecture. J'ai lu de nombreuses critiques positives sur ce roman, je m'attendais donc à être agréablement surprise et facilement plongée dans l'histoire. Rien de tel n'est pourtant arrivé. J'ai le sentiment d'être complètement passée à côté de ce roman.

J'ai tout d'abord été déconcertée par la construction de l'intrigue. La narratrice choisit de raconter son histoire petit bout par petit bout, sans suivre d'ordre chronologique. Vous allez me dire : "et alors ?" D'ordinaire, je n'ai rien contre les intrigues oscillant entre passé et présent. Au contraire, cela rompt la linéarité du récit et apporte du rythme. Hélas, dans "Nos années sauvages", ces allers-retours temporels sont tellement fréquents (au moins un toutes les dix pages) qu'ils ne laissent qu'une impression de fouillis. A de nombreuses reprises, je me suis demandée où l'auteure voulait en venir, pourquoi elle nous racontait cette scène etc. Bref, au lieu de structurer l'intrigue, j'ai eu le sentiment que cela la rendait brouillonne et la complexifiait inutilement.

L'autre point qui m'a empêché d'apprécier cette lecture est le narrateur et personnage principal, Rosemary. Sa personnalité, sa manière de s'exprimer, sa façon d'être etc. ne m'ont pas convaincues. A aucun moment je ne me suis sentie proche d'elle. Son histoire, pourtant dramatique, n'est pas parvenue à m'émouvoir. Je ne m'explique pas bien ce "rejet". Disons simplement que je n'ai pas accroché à son personnage, pas plus qu'à ceux qui gravitent autour d'elle (ses parents, Lowel, Harlow, Reg etc.)

Je tiens à remercier Babelio ainsi que les éditions des Presses de la Cité pour l'envoi de ce livre. Trop loin de mes centres d'intérêt en matière de lecture, je n'ai pas réussi à me plonger dans ce roman. A défaut de l'avoir apprécié, il m'a permis d'exercer mon sens critique et de sortir de mes lectures habituelles. Néanmoins, je ne doute pas qu'il saura trouver son public.

Déçue !

Il va être très difficile d'exprimer mon ressenti sur ce livre sans en dire trop...je tente.

La quatrième de couverture nous annonce que l'intrigue va tourner autour de Fern, la soeur "pas tout à fait comme nous" de la narratrice Rosemary.
Je m'attendais donc évidemment à une particularité, à un handicap. J'ai été déçue au moment de la révélation (l'intrigue ne prenait pas le tournant et le sujet réflexion que j'attendais) mais ai décidé de m'accrocher pour voir où l'auteur voulait en venir.

Sa façon de traiter le sujet est assez intéressante et milite pour une cause que je soutiens. Cependant j'ai trouvé qu'à plusieurs endroits, l'auteur confondait presque "être humain" et simplement "être" et tout ce que ça implique (dignité, respect, bonheur, affection, conscience...). Ce raccourci m'a un peu agacée même si, encore une fois, la cause que défend l'auteur m'est également chère.

Le second bémol, est que, bien que ce soit Fern la personne "pas tout à fait comme nous", et bien que leur séparation aie été certainement traumatisante, c'est Rosemary, la narratrice, qui m'a parue la plus étrange. Plus le roman avançait et plus elle me paraissait folle, incohérente et répétitive. Ce personnage, malgré son vécu, ne m'a donc absolument pas touchée ou convaincue.
De plus, à un moment le récit s'arrête et la narratrice(/auteur ?) nous bombarde de faits (certes intéressants mais mal amenés) concernant les expériences dont il est question dans le livre. A ces moments, je n'avais plus l'impression de lire un roman. Malgré l'intérêt de ces informations, je les ai trouvées "mal à propos".

J'ai failli arrêter ma lecture plusieurs fois à partir de la première centaine de pages. Ce qui m'a rendue incapable de ne pas savoir, c'est cette pauvre Fern.

Un roman surprenant, un puzzle, une histoire ou le narrateur commence au milieu, ou les faits réels se mêlent aux rêves.
On explore les consequences psychologiques et physiques d'un passé original, d'une "expérience scientifique".
Au final je reste perplexe. L'histoire est décousue, les personnages caricaturaux, cependant il a le mérite de faire réfléchir sur la cause animale..

Bof bof.
Et c'est dommage car le sujet, les sujets devrais-je dire, permettaient de riches développements romanesques tout en poussant à la réflexion sur nos attitudes face à la souffrance animale.

Au final, pour moi, c'est la forme qui est rédhibitoire, ce que j'appellerai la facture plutôt que le style car pour moi le style est fait d'originalité, de fulgurances, de personnalité, de classe voire de noblesse là où la facture se contente de recycler plus ou moins habilement des recettes dont on sait le potentiel commercial.

L'auteure m'a perdu en réutilisant cette calamité bicéphale à la base d'une multitude de productions cinématographiques, télévisuelles et littéraires américaines et leurs ridicules imitations ici et ailleurs : l'auto-dérision familiale et le contre-pied systématique.

Cette forme d'humour, cruel et corrosif, si rafraîchissante à l'origine, a phagocyté la planète entière, véhiculée par la puissance culturelle et commerciale de l'Amérique.

C'est assommant.

Un roman qui peut surprendre tant par l'histoire que par son écriture. Je ne suis pas arrivée à entrer dans l'univers de ce livre. J'ai été touché par certain côté et aussi déçu.

Découvert sur Instagram, ce livre a directement retenu mon attention par sa jolie couverture et son titre élégant.
Je n'ai donc pas du tout hésité lorsqu'il est sorti en format de poche.

Les premières pages m'ont emportées, même si je dois admettre que je fus surprise -la quatrième de couverture m'ayant induite en erreur-, je ne m'attendais pas à ce genre de récit.

J'ai dévoré quelques pages avant que ne s'installe l'ennui... constant.

Le récit non chronologique, importé par bribes, devrait donner du rythme. le sujet de base aurait vraiment pu m'intéresser. La plume est douce et plaisante.
Et pourtant je n'ai pas du tout réussi à accrocher. J'ai trouvé ce roman trop lent, trop éparpillé.

Je pense que si le récit de l'expérience scientifique avait été plus développé, j'aurais vraiment pu continuer et achever ma lecture.

Mais j'ai finalement accepté de l'abandonner à un peu plus de la moitié.

Je n'ai pas beaucoup aimé, je ne me suis pas vraiment intéressée à l'histoire de cette famille "hors du commun", que j'ai finalement trouvé assez banale, à part la "soeur" qui a disparu je n'ai pas trouvé qu'ils avaient beaucoup d'intérêt

🌺Toujours influencée par les avis positifs que je lis sur les réseaux sociaux, mais également très attirée par la couverture, il ne m'en fallait pas plus pour courir acheter ce roman paru aux Presses de la Cité en avril dernier.

Le résumé très elliptique pique notre curiosité, et les différents avis que j'ai pu lire n'étaient pas plus explicites. En effet, il est rare de n'avoir aucune idée de ce que l'on va lire et on entre timidement dans ce roman en ayant bien sûr en tête les vives émotions que cette lecture est censée nous procurer.

Je ne connaissais pas Karen Joy Fowler, alors de deux choses l'une, soit les critiques sont très élogieuses, trop élogieuses et là mon attitude varie selon que l'auteur soit très connu ou pas. S'il l'est, alors il attendra (quoi que), s'il ne l'est pas (en tout cas pour moi) alors il mérite toute mon attention.

Je ne peux malheureusement pas plus développer sans rompre l'intérêt (!) de la découverte et parce qu'il faut le lire (malgré tout) pour s'en faire sa propre idée...c'est ce que j'ai fait et bien que j'aie essayé d'aller jusqu'au bout de la lecture, l'effet soporifique a eu raison de moi ^_^


          Ce roman parle de différence, d'amour, d'expérience, de non-dits, de séparation, voilà ce que je peux vous en dire.

Je ne suis pas parvenue à m'émouvoir ni à percevoir l'enthousiasme unanime que j'ai pu lire dans les avis sur les réseaux sociaux. J'ai eu du mal avec l'écriture, la construction du roman limite confuse, certaines imprécisions...autant d'éléments qui ne m'ont pas permis de trouver la lecture agréable; néanmoins, il y a aura une petite révélation page 99 ou 100 qui fera comprendre au lecteur pourquoi la famille de Rosemary a ce petit quelque chose d'atypique.


MON AVIS/

Ai-je un coeur de granit ? pour vous prouver que "non" sachez que j'ai pleuré quand, dernièrement, je suis allée voir avec mes enfants "le livre de la jungle" au cinéma^_^

Pour conclure, je dois reconnaitre que le sujet est original et qu'on peut apprécier l'engagement de l'auteur sur une certaine façon d'envisager les rapports entre deux "catégories" que tout oppose...

Lien : https://www.Instagram.com/au..

Parfois, il est agréable d'être surpris...parfois pas ! Nos années sauvages est vraiment un roman surprenant et original mais auquel j'ai été complètement hermétique. A plusieurs reprises j'ai envisagé de le lâcher.

Rosemary raconte l'histoire de sa famille, une famille pas banale. Quand elle était petite, Rosemary était un vrai moulin à parole, jusqu'au jour où sa soeur a disparu et son frère est parti. Alors, elle s'est tut. Maintenant, elle nous raconte son histoire par petits bouts, sans chronologie aucune. D'habitude, j'aime plutôt ce genre d'écriture non linéaire, mais là ça m'a donné la sensation de lire des scènes mises bout à bout dont pour certaines je ne voyais absolument pas l'utilité. Au lieu d'amener du rythme, ça m'a donné une impression de confusion et surtout, ça m'a ennuyé. Trop de scènes sans intérêt pour l'histoire. Au départ, on attend une révélation qui tarde un peu à venir, on la pressent et puis quand elle arrive, ce n'est pas du tout l'explosion à laquelle je m'attendais. Je reconnais quand même que l'histoire de Rosemary est particulière et sa famille est loin d'être banale. Mais à aucun moment je n'ai réussi à accrocher à son personnage, ni aux autres d'ailleurs.

J'avais lu beaucoup de critiques positives sur ce livre (peut-être trop ?!?) et j'ai été déçue. L'intrigue pourrait être intéressante, la philosophie qui se cache derrière aussi mais la construction rend tout ça difficile d'accès et les personnages ne sont pas très attachants. Je n'ai pas trouvé vraiment de quoi m'accrocher à cette lecture alors qu'on me promettait quelque chose de fort en émotion. Une lecture décevante, mais peut-être en attendais-je trop.