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Et voilà ! Je viens de terminer ce livre de John Fowles et mes sentiments sont plus que mitigés à l'issue de cette lecture.
Comment qualifier ce livre ? Je ne sais pas, car s'il y a une chose dont je suis sure et avec laquelle je suis d'accord avec les autres avis, c'est qu'il s'agit bien d'un roman inclassable…
Alors que les quelques critiques que j'ai lues au sujet de ce livre (sur Babelio et ailleurs) sont positives et quelquefois même dithyrambiques, pour ma part, soit je suis passée à côté de cette lecture, soit je ne suis définitivement pas faite pour lire des bouquins avec une thématique, oserais-je le dire, aussi étrange….
Alors, oui, j'ai lu je dirais le premier tiers de ce livre avec beaucoup d'intérêt, et finalement comme un soufflé, cet intérêt s'est émoussé au fur et mesure de l'avancée du récit…. Cette histoire mêlée de fantastique, de manipulation, d'ombres et de lumières, où l'on a de la peine à démêler le vrai du faux ( tout comme le narrateur), n'a pas réussi à me garder sous le charme et je me suis perdue dans les entremêlas de l'intrigue…Pfff, au bout d'un moment, je n'avais qu'une hâte, c'était de le terminer ce livre…Non, je n'ai pas abandonné ma lecture en cours de route, car ma curiosité ( qui n'est pas des moindres ), voulait quand même connaitre le fin mot de cette histoire…qui ne m'a vraiment pas transcendée…
L'histoire, qui se passe dans les années cinquante, est celle d'un jeune anglais, Nicholas D'urfé, jeune homme plutôt cynique et peu attachant, qui va partir destination Phraxos, une petite ile grecque, pour y enseigner l'anglais… Il va y rencontrer un curieux personnage, Conchis, qui va le convier dans sa villa… A partir de ce moment-là, les choses vont prendre des tournures inattendues sous la forme de jumelles, Julie et June…

Challenge BBC
Challenge Pavés 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
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Londres, 1953 : Nicholas Urfe a 25 ans. Il a mollement étudié à Oxford, il a mollement aimé Alison pendant quelques semaines, il a mollement réfléchi à son avenir. Sur une molle impulsion il accepte un poste d'anglais dans un lycée grec, sur l'île de Phraxos.
Le voilà parti.
Il y a bien eu quelques énigmatiques avertissements de la part de ses prédécesseurs, mais sur cette île paumée, que peut-il bien lui arriver d'excitant ?
Rencontrer Maurice Conchis.
Ce monsieur a une splendide villa isolée, mais il n'a pas bonne réputation au village : une sombre histoire de collaboration avec les nazis ?
Et tout à coup voici notre Nicholas tout émoustillé : cette villa l'aimante irrésistiblement, et encore plus lorsqu'il aura rencontré Conchis et sa fiancée... morte 30 ans plus tôt.
Un roman fantastique ? Ça pourrait. Mais c'est un rationnel, Nicholas, il ne va pas se laisser manipuler comme ça - d'autant plus qu'il est particulièrement arrogant et suffisant (pas très sympathique le gars, en fait).
Sauf que...
Comment dire ? À chaque fois qu'il croit lever le voile... c'est un mur de parpaings qu'il trouve derrière. À chaque fois qu'il croit maîtriser la situation, un nouveau rebondissement le plonge dans le doute. Qui croire ? Qui tire les ficelles ? Peut-il faire confiance à ses sens ? À sa raison ?
Un roman d'apprentissage donc, très brillamment construit, dont les 650 pages se tournent toutes seules.
Traduction parfaite d'Annie Saumont.
Challenge Solidaire 2022
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"Le mage" serait un roman formidable, si seulement il était plus court. Il tient le milieu entre le "page turner" et le roman métaphysique, un des genres favoris de John Fowles. On qualifie aussi cette oeuvre d"'initiatique".

Elle est foisonnante, contient tout et embrasse large : on plonge dans un univers où chaque fait, chaque parole, comme une note de clavecin, ouvre sur une multitude de correspondances esthétiques et éthiques.

Tout est objet et sujet d'interprétations, et on se noie dans un océan de possibles, de peut-être et de "oui mais alors..."

Sur l'action et les personnages, on ne peut pas dire grand-chose sans dévoiler l'intrigue : il vaut mieux rester en deça et donner un avis subjectif : l'univers de Fowles est subjuguant, ses personnages subjugués.

Une histoire de mage. Et qu'est-ce qu'un mage ?

Le roman en définit très bien la substance si on a la volonté d'aller jusqu'au bout : cela en vaut la peine, mais sur les 647 pages (aérées quand même), au moins deux cent auraient pu être évitées.

En faveur de la longueur de l'intrigue, on pourrait dire qu' une emprise ne s'établit pas en un claquement de doigts : en ce sens "Le mage" aborde avec précision toutes les étapes de la mise en place du mécanisme.

Les évolutions de l'intrigue sont si emboitées, qu'il faut supposer que Fowles, comme le faisait Agatha Christie, tenait un tableau synoptique des évènements et de leurs interférences : déplacer un seul pion suppose une vue d'ensemble et le remaniement de proche en proche des éléments dont il est composé, faute de quoi le tout s'écroulerait comme un château de cartes : un vrai jeu d'échec, un plan de bataille.

Un autre thème tout simple peut se dégager ; un jeune homme des années 1950 apprend à aimer. Y parviendra-t-il ?

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Lecture très mitigée de ce roman : Nicholas, jeune professeur anglais quitte Londres et sa maitresse Alison pour enseigner sur une île grecque, Phraxos.
Ne sachant pas très bien ce qu'il attend de la vie, quelque peu désabusé par la société britannique, il espère y trouver un dépaysement salvateur. Il y rencontre un homme d'âge moyen, Conchis, qui a le talent de mettre mal à l'aise, de lui poser les questions qui dérangent ... Qui est donc cet homme qui se prétend expert en psychologie? Qui sont ces deux jumelles? Des patientes?
Ne serait ce pas un piège, une manipulation dont il serait victime?
Je termine cette lecture laborieuse en me disant que l'auteur a baladé son héros comme il m'a baladé moi lectrice dans des méandres tortueux qui finalement n'aboutissent nulle part.
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Récit à l'écriture très maîtrisée. J'ai adoré la première partie, cet exil d'un professeur anglais sur une île grecque, le mystère qui entoure le personnage de Conchis, la figure de femme évanescente, mi-ange mi démon, incarnée par les soeurs jumelles. Toutefois la seconde partie m'a parue trop longue, l'enchaînement des tableaux peinant à maintenir mon intérêt. Comme si l'écrivain ne voulait pas lâcher son chef d'oeuvre et le faisait durer. Un roman qui aurait gagné à être plus court à mon sens, mais on ne peut qu'être admiratif devant l'écriture et la maîtrise formelle de John Fowles.
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Exemple type du livre inclassable ! Je l'ai découvert par hasard, attiré par le titre. Ce n'est pas du tout de la fantasy, mais un roman très très étrange. Un homme jeune..un peu en marge de sa vie décide de faire un voyage dans une île grecque retirée et , habitée en grande partie par des moines. Lors d'une de ses ballades, il découvre une maison luxueuse et ouverte.. Il va rencontrer alors un étrange personnage.

J'ai beaucoup aimé ce livre et les thèmes qu'il aborde. Tout comme l'auteur, on est balloté par le Mage.
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Une lecture étrange, très étrange !
Il faudra être vraiment patient pour savoir où cette histoire nous mènera, on n'y comprend souvent pas grand chose et quand on pense comprendre, et bien on recommence à avoir de gros doutes, ce qui nous fait aussi tourner les pages pour essayer d'élucider ce mystère.
Il ne s'agit pas d'un roman avec une étiquette bien précise... on s'engage dans une lecture bien particulière !

Il s'agit ici d'un jeune homme de 25 ans, déprimé, qui démissionne de son emploi.
Il décide de changer de vie et de quitter son quotidien londonien, malgré la récente histoire d'amour qui se construisait.
Il part dans une magnifique île grec, où quand il broie du noir, à deux doigts du suicide, il rencontrera un vieil homme quelque peu étrange qui va lui redonner, au final, goût à la vie grâce à une curiosité insatiable.

On y évoque régulièrement la Guerre, mais aussi et surtout l'Amour (mais attention, pas à l'eau de rose).
La fin est quelque peu frustrante, même si on se doute, on n'est pas certain que cela se passera ainsi, ce qu'on en déduit est-ce vraiment ce qui se produira...
Un peu comme toute l'histoire, quel moment est réel, qu'est-ce qui ne l'est pas, est-ce que la vie est une illusion, est-ce que ces personnes sont honnêtes, vivons-nous une grande scène de théâtre mythologique ?!

« Qu'il aime demain celui qui n'a jamais aimé, et que celui qui a aimé aime demain encore. »
- La Veillée de Vénus

CHALLENGE SOLIDAIRE 2022
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La première question qui me vient à l'esprit en terminant ce livre est : pourquoi ?
Pourquoi ce roman fait-il partie de la liste BBC des 110 livres les plus appréciés des anglais ?
J'ai l'impression d'être passée à côté de cette lecture. le moins que l'on puisse dire c'est que ce livre ne ressemble à aucun autre et que je serai bien en peine de le résumer. le premier tiers s'est avéré intéressant et plutôt prometteur mais au fur et à mesure que j'ai avancé dans ma lecture mon intérêt s'est émoussé jusqu'à ce que je ne ressente plus qu'un ennui profond. A tel point que je me suis demandée plusieurs fois si je n'allais pas tout simplement abandonner ma lecture. J'ai poursuivi jusqu'au bout en espérant avoir un regain d'intérêt. Les dernières pages m'ont intéressées car je voulais connaître le fin mot de cette histoire. Mais même la conclusion m'a déçue. Je trouve que l'histoire souffre de trop de longueur et que l'auteur s'est un peu égaré dans son sujet.
Je suis restée hermétique au personnage principal pour lequel je n'ai pas réussi à ressentir la moindre sympathie et à l'ambiance teintée de mystère et de fantastique créée par l'auteur. L'histoire est basée sur un jeu de dupes dans lequel on est sans cesse en train de chercher où se situe la vérité (le narrateur comme le lecteur). Je pense que c'est le point principal qui m'a empêchée d'adhérer au concept de ce roman. Je comprends que ce type de livre puisse susciter l'enthousiasme de certains lecteurs mais ce ne fut malheureusement pas mon cas.
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Ma critique est à lire sur mon blog :

Lien : http://www.delitteris.com/in..
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Brillantissime. So what ? Ce genre de prose pour prix/jury littéraire est à la littérature ce que la jelly est à la pâtisserie. Une jolie et couleur et insipide, comme les chapeaux de la reine. de fadasse à fadaise, une seule lettre à changer. Pour parodier W. Pauli : “Ce n'est même pas un mauvais romanˮ.



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