C'est une citation en ouverture du roman Lorsque le dernier arbre qui m'a mise sur la piste de ce court essai : "Les arbres gauchissent le temps ; ou plutôt ils créent une diversité de temps : ici dense et abrupt, là paisibles et sinueux". Au vu de cette citation, j'aurais dû me douter que cette lecture allait être fastidieuse. Pourtant elle n'était pas dénuée d'intérêt. J'ai eu la mauvaise idée d'interrompre ma première lecture à mi-chemin de la fin et, au moment de la reprendre, j'avais perdu le fil de la réflexion de l'auteur. Retour au début, et là j'ai tout lu d'une traite.
Mon ressenti après cette lecture : des passages m'ont vraiment intéressée (de manière générale, dès qu'il rattache sa réflexion à quelque chose de palpable comme le verger de son père, ou son exploration de Wistman's Wood). A d'autres endroits, il m'a perdue. Même si je reconnais que l'auteur écrit très bien, dans un bel anglais (oui, je l'ai lu en VO), j'ai trouvé que ses phrases était parfois trop longues, ce qui n'aide pas à comprendre une réflexion complexe et parfois chaotique (de son propre aveu dans le livre).
Si sa pensée ne semble pas très originale aujourd'hui, il est bon de se rappeler que cet essai a été rédigé en 1979, à une époque où elle l'était. Apparemment, cet essai est considéré comme un classique par les amateurs de
John Fowles. C'était ma première lecture de cet auteur, et je suis peu férue d'essais. Ma note est à prendre en compte à la lumière de ces informations.