Ce qu'elle n'a jamais compris, c'est qu'il me suffisait de l'avoir près de moi. Rien d'autres ne comptait. Je n'en demandais pas davantage. Je voulais l'avoir là et me sentir en sécurité.
J'ai toujours cherché à m'imposer à la vie ; il est temps que je laisse la vie s'imposer à moi.
I can't say what it was, the very first time I saw her, I knew she was the only one. Of course, I am not mad, I knew it was just a dream and it always would have been if it hadn't been for the money. I used to have daydreams about her, I used to think of stories where I met her, did things she admired, married her and all that. Nothing nasty, that was never until what I'll explain later.
Le pouvoir des femmes ! Je ne m'étais jamais sentie à ce point pleine plein de mystérieux pouvoirs. Les hommes, c'est de la blague.
Physiquement, nous sommes terriblement faibles, terriblement impuissantes devant la réalité, même à l'époque actuelle.
Mais nous sommes plus fortes qu'eux car nous pouvons supporter leur cruauté, tandis qu'ils ne peuvent supporter la nôtre.
Je me dis : «Je me donnerai à G.P. Il peut m'avoir. Mais quoi qu'il me fasse, il y aura toujours la femme en moi qu'il ne pourra jamais toucher. »
Je me suis approchée pour lui demander pardon et je lui ai tendu la main, mais il n’a pas voulu la prendre. C’est bizarre, il a fait preuve à ce moment-là d’une espèce de dignité, il souffrait sincèrement (c’était peut-être à cause de cela) et il le montrait. Alors, je l’ai pris par le bras et je l’ai forcé à s’asseoir. J’ai dit : « Je vais vous raconter un conte de fées…
… Il était une fois (il s’est mis à fixer le tapis avec amertume, amertume), il était une fois un horrible monstre qui avait fait captive une princesse et l’avait enfermée dans une des tours de son château. Chaque soir, il lui ordonnait de s’asseoir près de lui et de lui dire : “Vous êtes très beau, Monseigneur.” Et chaque soir, elle disait : “Monstre, vous êtes très laid.” Alors, le monstre avait l’air très peiné, très triste et fixait le tapis. Si bien qu’un soir la princesse lui dit : “Faites telle et telle chose et vous serez beau”, mais le monstre répondit : “Cela m’est impossible, absolument impossible.” Et la princesse reprit : “Essayez tout de même.” Mais le monstre continuait à dire : “Cela m’est impossible.” Et chaque soir, c’était la même chose. Il lui demandait de mentir et elle ne voulait pas. Alors, la princesse se mit à penser que cela faisait vraiment plaisir à son geôlier d’être un horrible monstre. Mais un jour elle le vit pleurer alors qu’elle venait de lui répéter pour la quinzième fois qu’il était laid et elle dit : “Vous pouvez devenir beau si vous faites seulement ce que je vais vous demander. Le ferez-vous ?” Il répondit oui, enfin, qu’il essayerait de le faire. Alors, elle lui dit : “Rendez-moi la liberté.” Et il lui rendit la liberté. Et, tout à coup, sa laideur disparut. Le monstre était un prince qu’on avait ensorcelé. Et il suivit la princesse hors du château. Et, par la suite, ils vécurent ensemble et furent très heureux. »
J’ai compris tout en parlant que je racontais des sottises. Il n’a rien dit, il a continué à regarder par terre.
J’ai repris : « Maintenant, c’est à vous de me raconter un conte de fées. »
Et il n’a dit que trois mots : « Je vous aime. »
Minuit. Je ne pourrai jamais m'échapper. Cela me rend folle. Il faut, il faut, il faut que je fasse quelque chose. J'ai l'impression d'être enfouie au centre de la terre, d'avoir tout le poids de la terre sur la petite boite où je suis enfermée. Et la boite devient de plus en plus petite. Je la sent qui se rétrécit Parfois, j'ai envie de hurler à m'en écorcher la gorge, de hurler à la mort. Cela je ne peux pas l'écrire. Il n'y a pas de mots.
Complet désespoir.
I’ve been sitting here and thinking about God. I don’t think I believe in God any more. It is not only me, I think of all the millions who must have lived like this in the war. The Anne Franks. And back through history. What I feel I know now is that God doesn’t intervene. He lets us suffer. If you pray for liberty then you may get relief just because you pray, or because things happen anyhow which bring you liberty. But God can’t hear. There’s nothing human like hearing or seeing or pitying or helping about him. I mean perhaps God has created the world and the fundamental laws of matter and evolution. But he can’t care about the individuals. He’s planned it so some individuals are happy, some sad, some lucky, some not. Who is sad, who is not, he doesn’t know, and he doesn’t care. So he doesn’t exist really.
It's funny how one idea leads to another.
Everything's sad if you make it so, I said. But it's you who make it so!
It gave me a feeling of power, I don't know why. All those people searching and me knowing the answer.