"Le titre ne ment pas. C'est bien un "autre" Claudel que nous révèle, dans son ouvrage, cette Eve aux "beaux yeux verts". Quel précieux livre ! Et qu'il est rafraîchissant ! Et comme on l'aime encore plus, notre Claudel, après la lecture de ce document-là ! "
C'est ainsi que commence la très belle critique publiée dans le journal le Monde du 7 juin 1973, lors de la sortie du livre d'
Eve Francis.
Eve Francis s'est mariée en janvier 1918 ; six mois plus tard, Claudel lui écrit : "Il est cruel de penser que les deux seules femmes que j'ai vraiment aimées et qui, je le crois, m'ont aimé aussi, ont été séparées de moi par le destin et sont en la possession d'autres. Il y a une amertume infinie dans cette pensée pour un homme (...) La joie de l'amour partagé, telle que je la comprends aujourd'hui, est si grande que rien ne console de l'avoir perdue". Jusqu'à la fin de sa vie, Claudel restera en relation avec Eve et lui adressa se magnifiques lettres ....
Amour ? Amitié amoureuse ?