Gaston (2005), tome 5 : Le lourd passé de Lagaffe

Pull vert, jean noir, espadrilles bleues, m'enfin ! Vous avez déjà reconnu Gaston Lagaffe, figure tutélaire de l'employé de bureau gaffeur crée par Franquin. Tout le monde connaît Gaston (quitte à le confondre avec un autre) sans pour autant avoir jeté un oeil à un album, ce qui fut mon cas… Oui je sais j'ai honte.

Initier une découverte avec cet album n'est peut-être pas la meilleure idée. Il m'aura fallu passer par Babelio pour en trouver la raison : le lourd passé de Lagaffe est un album spécial ! Et en effet il est… particulier.

L'on sent bien qu'il s'agit d'un recueil qui puise des gags dans des époques différentes. le style peut ainsi se faire hésitant en début et en fin d'album. L'hésitation s'efface progressivement , le style s'affine de planches en planches… l'impression est étrange mais pas désagréable.

En revanche les gags sont assez redondants au moins pour la première partie. Il s'agit de gags de bureau point à la ligne. Ceux-ci font appel à de nombreux accessoires plus au moins conventionnels et même à des animaux et à des collègues. L'humour est bon enfant et grand public. Fantasio et Spirou sont régulièrement de la partie. Jeanne fait quelques timides apparitions, moins nombreuses que celles de la fameuse voiture.

Fort heureusement, l'album présente quelques bonnes surprises. le rythme général est celui de deux histoires par planche, mais il est souvent interrompu par des planches plus décoratives. Celles consacrées à l'inondation sont des perles ! le cahier spécial consacré aux publicités Orange Piedeboeuf sont sympathiques mais un rien répétitives…

Bref, comme il s'agit d'un album spécial, il s'adressera plus directement aux adeptes de Gaston !

Je poursuis ma relecture des albums de Gaston Lagaffe, avec ce mois-ci, le cinquième opus, 'Le lourd passé de Lagaffe, paru en novembre 1986 et que j'avais dû acheter dès sa sortie ! 

On y retrouve Gaston , plus ingénieux que jamais, qui cumule les gaffes en tous genres, mais avec une certaine propension à utiliser des bouteilles pour autre chose que le produit mentionné sur l'étiquette (colle blanche dans bouteille de lait), récupération de bouteilles pour la consigne (sans s'assurer qu'elles sont vides ... et les collaborateurs du journal se retrouvent sans encre de chine) 

Quelques planches montrent encore que Gaston ne maîtrise absolument pas l'art du lancer de boomerang ! 

Et ce grand rêveur a trouvé le deuxième emploi de ses rêves : démonstrateur de chaise longue.

Les dernières pages de cet album donnent à voir les planches d'une publicité pour un soda belge, l'Orange Piedboeuf, mettant en scène Gaston et Fantasio qui n'étaient parues qu'en Belgique avant cet album.

A suivre, le mois prochain ! 
Lien : http://les-lectures-de-bill-..

2021 Cet album -là est assez hétérogène dans sa qualité :les planches utilisant Gaston pour une pub de boisson sont moyennes , et d'autres confinent au remplissages . mais quelques bons moments zoologiques (abeilles,mouette,caméléon, , dindon,perroquet et souris) et transformation d'objets innocents en armes quasi létales. Et aussi quelques gaffophoneries …

J'ai pris au hasard dans ma bibliothèque un album de Gaston lu il y a déjà pas mal de temps.
C'est sympa c'est série de gags, mais il faut bien avouer que c'est un peu répétitif. Ce n'est donc pas une bonne idée de le parcourir en une seule lecture. Mieux vaut le savourer sur plusieurs jours pour ne pas risquer l'écoeurement.

L'album R5, le fameux album fantôme... Déjà, au verso de mes albums, illustré par une avalanche de boules de neige énormes, on voyait un qui nous criait "Arrêtez, il n'y a pas d'album 5".

Pourquoi ?

Parce que le passage des albums de Gaston du format italien au format normal a fait qu'il n'y a plus eu d'album 5 pendant près de 20 ans.

On passait du R4 au 6, avec un joli trou entre les deux. Toujours cloche dans une biblio, on a l'impression qu'il nous manque un truc...

A l'issue de "Lagaffe mérite des baffes" (1979), Prunelle nous faisait même une page de discours, à nous, pauvre lecteur, pour nous expliquer le pourquoi du comment des choses et que, au final il n'y avait pas et il n'y aurait jamais d'album cinq !

Alléluia ! m'étais-je écriée, du haut de ma dizaine d'années (album sortit en 1986), le vide va être comblé.

Oui, bon, heu...

Cet album n'est en fait qu'une compilation d'inédits qui traînaient encore à droite et à gauche.

Certains gags sont du caviar en boîte, mais pas tous. C'est un peu comme les bonus d'un DVD. On s'attend à beaucoup et au final, c'est beaucoup de bruit pour rien.

Ils n'auraient pas dû nous dire que l'album 5 ne sortirait jamais, il serait resté fantôme toute sa vie.

Le mythe est mort...

Gaston Lagaffe ne se critique pas, ne se commente pas.
Il se lit avec passion, on observe les dessins avec minutie, on déchiffre les textes et surtout on n'oublie pas la signature de Franquin

J'aime bien Gaston, il me fait toujours rire avec ses inventions et sa décontraction. Mais comme souvent dans ce type de BD, il vaudrait mieux lire chaque gag séparément, que toute une BD d'affilée.

J'avoue que j'ai été surprise de trouver ici une série de gags imaginés pour une publicité.
Mais que au final, c'est peut-être ceux qui m'ont le plus fait rire.
Et pas seulement parce que ça me rappelait les petites histoires de "réclame" quand j'étais petite (c'est encore plus vieux que Gaston !).

Un album agréable de détente comme Franquin en avait le secret.
Une BD qui se lit avec délice et qui nous permet de profiter des débuts du célèbre "héros sans emploi" traîne savates.
En effet, la particularité de cet ouvrage est d'éditer les toutes premières apparitions de Gaston Lagaffe, les planches qui ont été diffusées dans le "Journal de Spirou" de l'époque, soient les années '50. de fait, entrecoupées par des pages de gags rapides (et efficaces), des pages de récit (retracées par l'habile plume sarcastique de Fantasio) nous relatent les mésaventures des éditions Dupuis à l'arrivée (catastrophique) du Gaston, permettant ainsi d'éclairer sa mystérieuse présence et le rôle qu'il tient.
Néanmoins, si cet album nous montre un Gaston encore plus bêta que celui des derniers albums, avec une esthétique clairement métamorphosée, les gags sont des planches ressemblent beaucoup trop à ceux des éditions déjà sorties auparavant, aussi n'y a-t-il qu'à demi innovation.
Humour, jeux de mots et habileté du dessin sont pourtant mis en valeur pour le plaisir des grands et des petits qui partent sur les traces du plus célèbres des gaffeurs.

Gaston tome 6 : intitulé R5. Pour les collectionneurs il est précisé page 48 du tome n°13, on passe du n° R4 au n°6, il y a un trou : Ni R5 ni 5. Alors ne cherchez plus, ne téléphonez plus, ne pleurez plus, n'écrivez plus ; en grand format, il n'y a pas, et il n'y aura jamais d'album Gaston n° 5 !
N'empêche, ils l'ont bien sorti le R5 !

Ca pour un lourd passé de gaffeur... Gaston détient la palme! Bon on l'admet cela n'est pas toujurs de sa faute mais quand même, il a un sacré nombre de gaffes à son actif et cela donne lieu à des gags vraiment drôles.