Avec un regard acerbe et sans pitié, il dresse un portrait sombre et critique sur notre société, notre mode de vie, sur l'écologie... Malgré que l'ouvrage à plus de 50 ans, il reste d'une incroyable modernité. Ne faut-il pas s'en inquiéter d'ailleurs? La planète explose, il reste deux rescapés. Pour ce réchauffer, l'homme propose de faire un feu. Dommage qu'il reste des grenades à même le sol. La destruction du monde à cause de l'être humain est un sujet récurrent. Malgré qu'on lui répété de prendre soin de la nature qui l'entoure, cela ne l'empêche pas de polluer encore et encore. Des bateaux remplis de pétrole continuent de s'échouer et de polluer les bords de mer. La touche de
Franquin est d'en faire quelque chose de drôle et réflexif à la fois. Par exemple, des hommes viennent nettoyer et un avion pleins de plumes pour faire des édredons les recouvres. On dirait un clin d'oeil à Lucky Luke. Où le fait que la surface étant trop polluer, il faut sortir avec une combinaison. Toutefois, il y a du vent, une belle occasion pour les enfants pour faire du cerf-volant avec les squelettes de ceux qui n'ont pu se protéger.
Il aborde également la violence animal avec la tauromachie par exemple. Un taureau a pu lui aussi récupérer les deux oreilles et la queue du toréador. Et aussi de la torture envers les hommes, ainsi on a une planète prison en forme de labyrinthe ou un prisonnier qui s'enfuit tel un jour sans fin. le tome se termine sur l'histoire d'une pandémie qui fait beaucoup de morts ce qui demande une organisation particulière pour enterrer les corps. Comment ne pas y voir un parallèle avec notre situation actuelle? Certaines images vues à la télévision dans des pays d'Amérique latine rappellent étrangement ce gag.
Franquin était-il visionnaire dans son pessimisme par rapport à l'être l'Homme et la société dans leur capacité d'auto-destruction?