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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Jonathan, le benjamin de la famille, est mandaté par ses frères pour vider et mettre en vente la maison familiale, après le décès des parents : c'est dans ce cadre nostalgique qu'il égrène ses souvenirs d'enfance et d'adolescence.
Solidement bridé par son éducation religieuse, il intègre un groupe de jeunes protestant·es où naissent ses premiers émois. Il participe à des blagues de potaches (et nous les décrit dans les moindres détails, croquis à l'appui). Il lit les Peanuts.
Une jeunesse américaine, quoi.
Ensuite il va devenir adulte, voyager et se passionner pour l'ornithologie.
Nous, non.
(Enfin je dis ça, tu es peut-être fan, auquel cas ces passages te passionneront davantage que moi.)
Comme il écrit bien ! Quel dommage qu'il se soit contenté de tourner autour de son nombril…
Traduction moyenne de Francis Kerline.
Challenge États-Unis (Missouri)
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Jonathan a la quarantaine au décès de sa mère, une femme étouffante en partie responsable du mal-être de son fils à l'adolescence.
Bon élève, il a peu d'amis et sa sexualité reste au point mort. Sa collaboration à un groupe de jeunes protestants où prospère l'hypocrisie de la religion et sa participation à des frasques dignes de blagues de potaches, ne l'empêchent pas de s'ennuyer ferme dans ce Missouri des années 1970. Seule la lecture l'arrache à sa situation de garçon différent qui se plonge avec délectation dans les aventures de Charlie Brown et de Snoopy.
Plus tard, en étudiant à Munich, il découvrira Thomas Mann, Franz Kafka... Une révélation qui décidera de sa carrière d'écrivain. Au grand dam de ses parents qui rêvaient pour lui d'un avenir de scientifique.
Sur près de quarante ans, Jonathan Franzen se dévoile dans son intimité et dans ses prises de position politiques contre Bush dans sa gestion de Katrina, pour l'écologie...
C'est parfois intéressant mais l'ensemble m'a laissée plutôt indifférente.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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La zone d'inconfort c'est le récit autobiographique d'une enfance conformiste et étriquée qui rétrospectivement éclaire utilement l'approche des personnages mise en place par Franzen dans " les Corrections" et la place importante donnée aux parents. on retrouve également ce ton, cette distance sarcastique ou l'attachement ne répugne pas à la cruauté.
Malheureusement le livre est assez loin d'atteindre l'ambitieuse complexité de son prédécesseur.
Les descriptions des acrobaties potaches de lycéens - croquis à l'appui- et les résumés de livres n'ont rien de très passionnants, et les quelques belles pages sur ses relations avec sa mère ne suffisent pas faire de ce livre autre chose qu'un catalogue ordinaire de souvenirs.


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Jonathan Franzen livre des morceaux de sa vie, et évoque plus particulièrement son identification aux Peanuts de Schulz puis au Hans Castorp de Thomas Mann, puis ce qu'il nomme son "ornithomanie" (à l'instar de Walter Berglund, le protagoniste de "Freedom"). Il dresse le portrait d'un jeune nerd attachant, en décalage perpétuel avec son environnement, qui finit par devenir un adulte qui s'assume. C'est plaisant à lire, et ça donne un joli aperçu de la vie (privilégiée) d'un adolescent américain du début des années 70.
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Ce roman est sous-titré une histoire personnelle. Jonathan Franzen nous parle de sa vie, des petits et des grands évènements. Charlie Brown et Charles Schultz, l'observation des oiseaux, l'ouragan Katrina, des filles et des femmes, la mort de sa mère, Bush, l'écologie, les conflits familiaux...
Le tout sans aucun ordre apparent. Un adolescent mal dans ses baskets et dans ses relations sociales devenu l'adulte qu'il souhaitait être.
Un livre drôle et sensible.
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Un roman très sensible et agréable à lire...Franzen choisit la courte distance, 253 pages, contrairemant à Freedom et Corrections, pour un autoportrait, un roma biographique on dirait...C'est sa jeunesse, sa famille, son époque qu'il déroule assez rapidement mais avec tendresse, humour mais surtout en étant impitoyable avec la société américaine contrebalaçant son appartenance presque revendiquée à la gauche...c'est une histoire de famille qui est particulièrement ancrée dans une amérique idéaliste, puritaine des années 70 mais qui disparaitra plus tard...une illusion presque comme une vie normale peut l'être!!!
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Ce roman autobiographique collectionne les souvenirs des années 70 et est empreint pour le lecteur d'un charme nostalgique. le héros adolescent vit dans une famille protestante rigoriste, enfermée dans un réseau de principes aujourd'hui dépassés, qui accepte mal par exemple que leur fils fasse des études de lettres. La mère possessive est contre toutes les tentatives de Frantzen d'avoir une vie un peu personnelle. Elle ne peut pas tolérer qu'il puisse avoir une petite amie. Il a du mal à s'intégrer à la vie des garçons de son âge, se ridiculise chaque fois qu'il participe à une activité sportive et se réfugie dans les livres. Il se décrit comme un parfait looser avec beaucoup d'humour. Il est bien difficile de devenir adulte et enfin libre !
On sourit et on s'amuse souvent à la lecture de ce roman ! Surtout, on apprécie l'analyse qui est faite de la culture d'une époque, de ses contradictions (libérations sexuelles, écologie dans la dernière partie, Mon problème oiseau). Ces contradictions, cette complexité des idées qui peu à peu se font jour expliquent sans doute le titre La Zone d'Inconfort. On trouve de belles pages sur Thomas Mann, Kafka - Et si Joseph K. était vraiment coupable ? - et même Snoopy.
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