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3,22

sur 431 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comment faire la chronique d'un roman où l'on a pas réussi à rentrer dans l'histoire, que l'on a survolé en soupirant, en sautant des lignes, des paragraphes, des pages, des chapitres entiers ?

Impossible me direz-vous…

Je vais tout de même essayer : déjà au départ, j'ai eu du mal à m'attacher à Madeline, la narratrice, dont je trouvais le récit décousu, inintéressant, et dont j'ai eu envie quelques fois de lui coller une claque pour la faire réagir.

De toute façon, pas moyen de m'attacher aux autres personnages du livre, même au gamin de 4 ans, Paul, que j'aurais aimé balancer dans le lac… Rien de moins !

Pire, je n'aurais pas dû relire le premier tome de Soeur Marie-Thérèse des Batignolles (Maëster) car le petit Paul, je le voyais avec la tronche du petit Attila que l'on croise dans la bédé et je vous jure que ça ne le mettait pas en valeur !

Les loups, que je cherche encore, même si j'ai capté que c'était une métaphore et que les loups de l'histoire devaient être l'Homme qui, comme tout le sait, est un loup pour l'Homme.

Le récit m'a donné une impression de froideur, comme si l'auteur me tenait volontairement à distance de son récit, me fermant la porte d'entrée, survolant des sujets qui auraient sans doute mérité un traitement plus en profondeur.

Autant j'apprécie les romans où les époques s'alternent dans les chapitres, autant ici j'ai trouvé les allers-retours lourds, pénibles, chiants et la plupart n'étaient même pas indispensables, sans parler des circonlocutions (ou l'art de tourner autour du pot) et des faits qui étaient anecdotiques et qui n'apportaient rien à l'histoire.

J'avais eu ouïe dire que j'allais me retrouver face à roman très psychologique et je m'attendais à un suspense à couper au couteau, plus tendu que le soutif de Lolo Ferrari après s'être faite regonfler les nibards, ou à une atmosphère épaisse comme un discours d'un politicien pris les doigts dans le tiroir-caisse, et au final, comme disait l'autre, ça a fait « Pchitt ».

Oui, l'histoire dramatique de Paul, petit garçon embarqué dans une histoire bien tordue c'est révélée être d'une banalité affligeante, ou alors, c'est la manière de la raconter qui était mauvaise et de ce fait, je n'ai pas réussi à pénétrer dans cette histoire.

Chronique d'un drame annoncé, somme toute.

Mon drame a moi c'est de finir déçue par un roman de l'écurie Gallmeister, déçue par un roman que j'avais coché (stabiloté, même !) dans cette rentrée littéraire de septembre 2017 et dont j'attendais beaucoup.

Allez, au suivant !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je ne pensais pas un jour être déçue par un roman de chez Gallmeister. Quelques descriptions de paysages pour faire nature writing, mais le reste… Pas de loups comme l'indique le titre, existent seulement au figuré. Madeline, 15 ans, vit dans une cabane avec ses parents dans le Minnesota. Sa vie va changer lorsqu'un couple, avec enfant, vient s'installer de l'autre côté du lac. On comprend, dès la première page, que cet enfant est mort. Donc retour arrière, puis dans le futur qui parle de procès et de la bondieuserie du père. Une autre histoire de prof pédophile s'insère dans les pages sans avoir de lien au final. Personnages antipathiques et mous. Pas toujours facile de suivre cette écrivaine qui dit les choses à demi-mot où étrange comme à la page 279, dans une pharmacie, je cite : « Au fond du magasin, un père brûlé par le soleil, en tongs et maillot de bain, essayait d'extraire un manche à balai de la bouche d'un enfant. » Bref, je ne sais pas ce qu'ils fument dans cet état, mais pour tout comprendre, faudrait partager la fumette avec eux pour décodage.
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Madeline vit dans un coin perdu, au bord d'un lac.
Adolescente solitaire elle est très proche de la nature et observe le monde des adultes avec curiosité, tout en gardant ses distances.
Lorsqu'un couple avec un jeune enfant s'installe dans une maison voisine, la jeune fille oublie ses craintes et n'a de cesse de pénétrer l'intimité de ces inconnus.
Madeline va devenir rapidement leur baby-sitter.

Le moins que je puisse dire est que ce livre m'a laissée de glace.
Je n'ai rien trouvé de troublant et d'hypnotique dans ces lignes, comme j'ai pu le lire dans de nombreuses critiques.
J'ai eu l'impression de survoler une histoire terriblement longue à démarrer, dans laquelle les non-dits priment sur l'intrigue.
Je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages aux caractères que je n'ai pas su définir.
J'ai également eu des difficultés à suivre l'intrigue par moment, les époques se mélangent et on alterne les paragraphes où Madeline, l'héroïne est adulte ou enfant.
L'écriture sans originalité, assez confuse par moment, n'a pas davantage retenue mon attention.

Les rendez-vous manqués, les déceptions, cela arrive dans la vie d'un lecteur et c'est une première pour moi avec un roman paru chez Gallmeister, maison d'édition dont j'apprécie, comme beaucoup, la ligne éditoriale.
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Lecture dans le cadre du Challenge Gallmeister : mois d'avril - Girl power -

Madeline est une adolescente singulière, plutôt solitaire qui accepte un poste de baby-sitter auprès de ses fascinants voisins Patra et Léo Gardner qu'elle observe depuis leur emménagement. Elle va s'occuper du petit Paul, 4 ans.
Très vite on comprend qu'un drame est arrivé et qu'un procès a eu lieu. Madeline raconte tous les événements, leur déroulé.

Autant dire tout de suite que je n'ai pas été conquise par ce roman. Si l'intérêt initial pour les circonstances du drame, pour ce couple étrange et pour le malaise palpable tout du long est bien présent, l'écriture à la première personne un peu désincarnée m'a tenue à distance, il m'a manqué des sentiments, des émotions spontanées. C'est un texte froid et circonstancié, un peu brut et parfois confus qui plaira certainement à d'autres mais n'a pas réussi à me séduire.

Et puis il y a les épisodes récurrents comme un leitmotiv de la fascination malsaine de Madeline pour une de ses camarades de classe et pour le professeur Grierson ainsi que les fantasmes qui en découlent. Ces passages ont achevé de me perdre...

Je n'ai pas compris non plus cette histoire des loups et son intérêt dans la trame des événements.

Bref je suis passée totalement à côté de ce livre qui, je n'en doute pas, a trouvé ses lecteurs.
Certainement pas le bon moment pour moi

Lien : https://chezbookinette.blogs..
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Je viens de finir ce livre et le premier mot qui m'est venue à l'esprit c'est... perplexe. Je suis perplexe.
Plutôt étrange, en fait. Je ne m'attendais absolument pas à ça. Peut-être est-ce le fait que je n'aie pas l'habitude de lire ce style de lectures (je suis encore principalement dans le Jeunesse/Young Adult) ? Ou pas du tout ? Je ne sais pas, mais je n'imaginais pas un seul instant que ce roman raconterait une histoire comme celle que je viens de lire. Je ne sais pas vraiment ce que j'avais imaginé, mais pas ça, en tout cas.
En lisant le résumé pour la première fois, le livre m'avait grandement étonné. Et la dernière phrase, "Jusqu'à ce qu'il soit trop tard", m'intriguait vraiment beaucoup. Avec en plus les avis positifs et surprenants, j'avais de plus en plus envie de découvrir l'histoire...
Et j'avoue que je suis assez déçue.
Pourtant... ce n'est pas un mauvais livre en soi. Et j'avais vraiment envie d'aimer ce roman. Mais je n'ai absolument pas réussi à accrocher au récit. Je ne me suis pas attachée à l'héroïne, alors que pourtant je suis assez bon public, et rester de marbre avec le narrateur d'un livre m'arrive assez rarement. Mais là... je ne saurai l'expliquer, mais ce bouquin m'a laissé assez incrédule. Quand j'ai tourné la dernière page et que j'ai vu que j'étais arrivée aux Remerciements, j'étais carrément déboussolée. Je suis revenue en arrière, mais si, c'était bien la fin du livre.
Je ne l'avais même pas vu venir. le livre se finissait-il vraiment comme ça ?
L'avis de Télématin, inscrit sur la quatrième de couverture, dit : "Un concentré de drame et de suspense. Vous allez en sortir complètement abasourdi."
J'ai été abasourdie que ça se finisse comme tel, oui. Et assez frustrée. Peut-être l'ai-je lu trop vite ? C'est possible. Ça m'arrive, parfois, de lire trop vite, et donc de ne pas être assez concentrée quand je lis, si bien que des éléments de l'histoire m'échappent et au final je n'ai pas réellement compris l'histoire. Dans ce cas-là, je ne peux m'en vouloir qu'à moi-même, évidemment. Peut-être est-ce le cas.
Mais là, j'avoue que je n'ai pas vraiment pris plaisir à lire ce livre. Je n'ai pas été embarquée dans le récit, ni attachée aux personnages...

Peut-être le relirais-je un jour, quand je serai plus âgée, pour avoir un avis nouveau, un point de vue peut-être plus mature sur l'oeuvre d'Emily Fridlund. Après tout... je n'ai que quatorze ans.
Ou alors, peut-être ce livre n'était tout simplement pas pour moi ^^'
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Madeline aime observer ses voisins, installés depuis peu sur la rive opposée du lac. Un couple avec un petit garçon, au train de vie aisé. le père devant s'absenter souvent, la mère propose à Madeline de tenir compagnie à son fils. L'adolescente passe d'abord quelques heures avec lui, puis des après-midi entiers. Elle est même invitée à rester pour les repas. Plus elle découvre l'intimité du foyer, plus elle est fascinée par le comportement étrange de l'enfant, le coté lunatique de la mère et l'autoritarisme du père. Une fascination qui laisse peu à peu la place à malaise diffus, une crainte impossible à identifier. A l'évidence quelque chose cloche dans cette famille, et la tragédie à venir va malheureusement lui donner raison.

Un roman très psychologique qui manque d'épaisseur. L'auteur ne fait qu'effleurer des sujets pourtant complexes comme la responsabilité, la culpabilité ou le poids de la religion. La narration à la première personne d'une froideur clinique tient le lecteur à distance et ne suscite à aucun moment l'empathie. Les personnages sont sans entrain, mous, ils sonnent creux. J'ai oscillé entre ennui profond et envie de les baffer à longueur de page pour les sortir de leur apathie.

Et puis je ne suis pas tombé dans le panneau du faux suspens psychologique censé rendre l'atmosphère des sous bois poisseuse et tendue comme un string. La maison perdue en forêt, les comportements étranges voire inquiétants des protagonistes ne m'ont pas paru le moins du monde anxiogènes.

Pas loin du ratage complet en ce qui me concerne. Une grosse déception.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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L'histoire se déroule dans les forêts reculées du Minnesota. Ainsi, Emily Fridlund fait de la Nature un des personnages principaux. Les saisons, quant à elles, viennent aussi rythmer le décor de cette histoire. En effet, l'auteure décrit tantôt un univers chaud voire étouffant tantôt froid et blanc où le manteau de neige faussement calme en devient quasi inquiétant, accentuant l'impression de huit clos.
L'univers décrit et le mode narration m'a fait pensé aux écrits de Laura Kasischke ("Esprit d'hiver" ou encore "Oiseau blanc dans le blizzard").

Le drame nous est compté au compte gouttes, lentement par Madeline adolescente entrée progressivement dans l'intimité de la famille Gardner installée face à sa maison, de l'autre côté du lac. Dans sa façon de raconter, elle sème de petites alertes, comme pour nous prévenir d'un drame imminent et inéluctable.

Malheureusement, malgré un scénario prometteur, je n'ai pas apprécié ce livre. Les personnages ne m'ont pas semblé attachants. le mode de narration m'a paru un peu décousu, parfois même sans queue ni tête. Quant au thème principal du livre, à savoir la domination d'une personne sur une autre par ses convictions sectaires, il n'a pas été assez développé à mon goût. Je pensais que ce serait traité au moment du procès, mais cela n'a même pas été traité à ce moment là.

Une grosse déception donc...mais cet avis n'engage bien sûr que moi. Je suis toujours déçue de ne pas apprécier un livre mais j'espère au moins avoir bien motivé mon opinion.
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J'ai entamé cette lecture assez enthousiaste. Un chalet au bord d'un lac dans une forêt, c'est le genre de décor qui me fait rêver ! L'omniprésence d'une nature fascinante, mystérieuse, magnifique et légèrement inquiétante, c'est tout ce que j'aime. Mais rapidement je me suis retrouvée enlisée dans une histoire à l'atmosphère pesante, oppressante. La tension est palpable et le drame couve. L'issue est certaine dès les premières pages, le récit raconte le déroulé des événements ayant conduit à cette issue tragique.

Je ne saurai vraiment dire ce qui m'a déplu. Après tout, outre le cadre de l'histoire, d'autres éléments m'intéressaient : la marginalité de Madeline et de sa famille, la fascination de ‘l'adolescente pour les nouveaux venus, son intrusion dans le cercle familial, le fonctionnement du trio Madeline/Patra/Paul et l'intrusion du père. Mais aussi les raisons ayant conduit au drame à venir, dont je ne veux pas trop parler ici pour ne pas divulgâcher tous les détails.

Je pense surtout avec les personnages que je n'ai pas accroché. Je les ai trouvés creux et ternes, ils se laissent porter par les événements et leur inaction, notamment face au drame qui se joue sous leurs yeux m'a agacée. Madeline, en tant que narratrice, témoin et acteur passif aurait pu être intéressante, mais je n'ai pas apprécié cette adolescente étrange, ni l'adulte qu'elle deviendra que l'on rencontre de temps en temps au long de son récit.

J'ai également trouvé le récit trop long, il m'a manqué du rythme et je me suis ennuyée. Et je n'ai pas vraiment compris l'intérêt pour l'histoire de l'anecdote du professeur mentor de Madeline lors d'un concours d'histoire (où elle choisira de parler des loups, là encore je n'ai pas compris) et accusé d'agression sexuelle par une autre élève.

Bref, il m'a manqué beaucoup de choses pour apprécier ce roman qui a pourtant bénéficié de nombreuses critiques élogieuses.

Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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De loups il est finalement très peu question, à part deux ou trois allusions. J'ai eu du mal à accrocher et me suis forcée pour terminer le livre. L'histoire est plutôt trouble. Madeline observe aux jumelles une famille qui vit de l'autre côté du lac, se fait engagée comme baby-sitter pour garder le jeune garçon du couple. La vie des parents n'est pas très claire, le mari vit loin, il semble que des choses curieuses se passent. Mais tout cela reste fort flou. Jusqu'au drame dont je n'ai pas vraiment compris le dénouement. Best-seller aux Etats-Unis et acclamé par la critique, je suis restée sur ma faim et très dépitée.
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Troublant et poétique sont effectivement des termes appropriés pour présenter ce livre. Troublant d'abord, parce beaucoup d'éléments semblent en décalage avec une réalité contemporaine américaine telle qu'on peut se la représenter. Si l'action n'est pas précisément datée, on perçoit qu'elle se déroule durant ces dernières années, 10 dernières années tout au plus. Cependant, l'omniprésence de la nature brouille notre lecture. Les conditions de vie de Madeline, en harmonie avec la nature majestueuse de cette région du nord du Minnesota, entre austérité et solitude, semblent nous ramener près d'un siècle en arrière. Pourtant Madeline prend le bus pour aller au collège, surfe sur le net pour retrouver des connaissances perdues de vue... elle marche aussi tranquillement au milieu de l'autoroute où ne passe aucune voiture... Elle se rend en voiture à Duluth au bord du Lac Supérieur comme on se rend au bord de la mer tant ce lac est grandiose par sa superficie.

Poétique enfin, justement par le talent de l'auteure à nous plonger dans ces forêts du nord américain, au bord de lacs démesurés, dans une nature omniprésente dont on sent combien elle empiète sur toute trace de civilisation.

Le récit commençait donc bien : j'aime les récits où l'auteur donne à la nature une place importante, j'aime les personnages un peu en décalage avec le monde dans lequel ils vivent... J'ai aussi apprécié ici la tension qui apparaît, progressivement au fil des chapitres, et que la quatrième de couverture nous annonce. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard... Sauf que nous n'apprenons pas grand chose d'autre. Nous comprenons rapidement que le petit Paul, 4 ans, ne survivra pas. le sujet du roman est de nous amener à comprendre comment cela a pu arriver. le fait que les parents, ou du moins le père, du petit Paul, soient de fervents adeptes de l'église de la science chrétienne, apparaît comme l'une des clefs du mystère. Mais l'auteure place son lecteur comme un spectateur passif de l'histoire : nous voyons se dérouler le drame sans jamais avoir aucune compréhension de ce qui peut conduire à ce si terrible dénouement.

[...]
Je suis sortie de ma lecture un peu perturbée, mais plus par les zones d'ombres qui demeurent que par le sujet lui-même qui aurait dû me toucher beaucoup plus. Et c'est bien dommage. Il en reste un sujet singulier et de belles pages sur la nature du Minnesota où se déroule l'action, mais qui ne parviennent pas à gommer l'ennui que j'ai rapidement ressenti.
Lien : https://itzamna-librairie.bl..
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