Citations sur Chasseuse de la nuit, tome 2 : Un pied dans la tombe (45)
« - Oh, mademoiselle Russell, appela Bones. (Je me figeai. Il avait volontairement insisté sur mon nom d'emprunt. Mais après tout, je m'attendais à quoi ? J'avais choisi le vrai nom de famille de Bones comme pseudonyme. Qu'est-ce que je croyais ? Qu'il ne le remarquerait pas ? Qu'il ne dirait rien ?) Ce serait chou si vous me rameniez un verre. Je suis sûr que vous n'avez pas oublié mes préférences.»
— Fais comme tu veux, mais j’ai une autre solution à te proposer. Tu peux aller la rouer de coups, ou bien… tu pourrais me donner des orgasmes si sonores qu’ils lui écorcheront les oreilles. Si jamais tu as encore dans ta manche des trucs d’ancien-gigolo-devenu-vampire-chaud-lapin, c’est le moment de les sortir. Je n’ai qu’une exigence à formuler : tu as intérêt à ce que ta performance soit meilleure que ce que tu lui as jamais offert, à elle ou à n’importe qui d’autre, parce que, si demain matin je ne me réveille pas avec le rouge au front à la pensée de ce que tu m’auras fait, je serai déçue.
Annette ouvrit la porte sans frapper. Bones se leva et lui jeta un regard effrayant.
— On a des trucs à régler, toi et moi, dit-il d’une voix doucereuse. (Puis il reporta son regard sur moi.) Plus tard.
Et il lui claqua la porte au nez.
— Tu veux ma culotte pour lui agiter devant les yeux ?
Son regard, déjà marbré de vert, me fit perdre toute contenance.
— Tu n’en portes pas.
Il glissa vers moi et me releva.
— Je devrais t’assurer que tu n’as rien à me prouver au lit, ou que je n’ai jamais éprouvé autant de plaisir qu’en faisant l’amour avec toi, mais il faudrait être idiot pour refuser la proposition que tu viens de me faire. Bon, je suis un peu à court d’accessoires, et une nuit est loin d’être suffisante pour passer en revue tous les fantasmes que tu as éveillés en moi, mais je peux te promettre une chose (sa voix se fit plus grave) : demain matin, quand tu seras de nouveau en état de penser, tu seras scandalisée.
_Les années ont passé et, oui, Annette était souvent l'une des femmes avec qui je couchais, soit seule, soit accompagnée. Puis un jour, un ami m'a demandé de retrouver l'assassin de sa fille. J'ai remonté la trace du tueur et de son organisation jusqu'à un bar dans l'Ohio. C'est là que je t'ai rencontré et que je suis tombé amoureux. Tu n'as pas idée de ce que cela m'a fait après des siècles de... vide. Je ne me serais jamais cru capable d'aimer, mais je sentais enfin que je n'étais pas seulement doué pour m'adonner à des parties de jambes en l'air ou pour tuer contre de l'argent. Et aujourd'hui, ma chère amie Annette a essayé de m'arracher ce que j'ai de plus précieux en te racontant des bribes de mon passé dans l'espoir que cela tuerait les sentiments que tu as pour moi.
Je partis d’un rire sans joie.
- Vivre ? Quelle bonne idée. Je vais essayer.
Ce n'était pas bon. Pas bon du tout. Il s'agissait d'une provocation délibérée qui m'était clairement destinée, qui plus est dans la maison où j'avais grandi. Cela signifiait deux choses terrifiantes. Quelqu'un connaissait mon nom d'emprunt... et mon vrai nom.
- Comment as-tu pu ? s'exclama Tate. (Son regard furieux était teinté de dégoût.) Comment est-ce que tu as pu coucher avec un cadavre ? T'es vraiment passée d'un extrême à l'autre. D'abord Noah et, maintenant, voilà que tu t'adonnes à la nécrophilie !
« Je voyais d’ici mon épitaphe : « ci-gît Cat. Victime non pas de vampires, mais d’escarpins Ferragamo. »
-Et elle a eu bien raison, répondit Bones. C'est mon Chaton, à moi et à personne d'autre.
"Flirter avec Felicity , c'était la moindre des punitions que je pouvais t'infliger après la soirée que j'ai passée à regarder ce nounours humain se pâmer devant toi, répondit-il d'un ton sec. Franchement Chaton, à quoi tu pensais? Ta mère a plus de couilles que Noah."
Some days, vampire hierarchy felt like the Godfather to me. On acid.