J'ai 8 ans et je m'appelle Jean Rochefort

Je n'ai absolument pas compris quel public visait ce roman.

L'écriture est simple comme si elle s'adressait a des jeunes enfants. L'histoire aussi au demeurant.

Mais comme les références sont Jean Rochefort, Edouard Baer, Jean Pierre Marielle, la chanteuse Barbara, etc.... La jeunesse ne peut être le public visé car ils ne peuvent avoir les références.

Petite nouvelle, légère, dans tous les sens du terme : simple et qui se lit extrêmement vite.

La lecture n'a pas été désagréable, mais je n'ai absolument pas compris ou voulait en venir l'auteure.

Je remercie Babelio et les éditions Buchet Castel.

Rosalia a 8 ans, elle est timide et dépressive. Elle habite à Saint Lunaire, voit un psy et prend des antidépresseurs. Jusqu'au jour où elle se réveille moustachue, dans la peau de Jean Rochefort. Bizarrement depuis qu'elle arbore cette belle moustache, elle se sent soudainement pousser des ailes. Une copine de l'école, Pénélope l'invite à son anniversaire. Mais Simon, un garçon un peu autiste, n'est pas convié. Elle sort de ses gongs et exige qu'il le soit. A la fête, tout le monde est déguisé. Pénélope est en Rachida Dati, Simon en Philippe Noiret. Mais la fête tourne mal, ce dernier est humilié par Rachida et Jean Rochefort va prendre sa défense ...Va t'elle en perdre sa moustache ? vous le saurez en lisant ce conte absurde et moustachu.
Ce court roman lunaire a de quoi en défriser plus d'un, ceux qui ne connaissent pas la vie de Jean Rochefort, son amour des chevaux, ses amis et ses coups de gueule. Ils vont le trouver déroutant voir barbant ! Mais si vous vous plongez dans sa biographie, vous aurez quelques clés, et là tout va s'éclairer ou presque...
Pour ma part, j'ai été maintes fois désarçonné mais je me suis accroché, c'est du rodéo ! Elle est sacrément barrée l'autrice. On attend la suite...
Je remercie Babelio, Masse critique privilégiée et les éditions Buchet Castel pour cette découverte décalée !

La moustache de Jean Rochefort pour changer de regard,un parti pris inattendu pour questionner sur notre rôle dans la société.

Rosalie a 8 ans,l'âge de l'insouciance.Pourtant,elle est mal dans sa peau,se sent triste et incomprise.On la suit dans son quotidien pas toujours facile jusqu'à ce qu'un détail bouscule sa vision des choses.

Dans un court roman à hauteur d'enfant,Adèle Fugère nous fait faire un pas de côté.Le vocabulaire délibérément soutenu,voire désuet,confère à son propos une dimension à la fois saugrenue et judicieuse.
On côtoie la différence, les préjugés, le conflit des générations à travers l'image de personnalités mises en situation dans les lieux de l'enfance.La cour de récré,l'anniversaire, la piscine,deviennent des arènes où se jouent l'acceptation de l'autre et de son individualité.

Cependant,à vouloir ainsi brouiller les pistes,cela crée de la confusion et m'a laissée un peu dubitative,dommage.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel

Si c'est clairement une enfant de huit ans qui confie ses pensées secrètes dans les premières pages, et si l'on comprend que quelque chose la blesse dans la vie, la solution qu'elle choisit pour soulager ses pensées lourdes de chagrin est pour le moins originale : dans le miroir, il n'y a de place pour aucun doute, elle est Jean Rochefort ! En témoigne la moustache qui orne son visage. La transformation est même plus profonde qu'il n'y paraît, puisque le langage enfantin fait place à une prose derrière laquelle on identifie des réflexions que l'on peut restituer sans aucun doute au célèbre acteur !


L'idée est originale et plaira aux fans d'Etienne Dorsay, qui a marqué toute une époque par son humour so British et son flegme assorti. Mais même si on ne reste pas attaché à une quelconque vraisemblance, il est difficile de comprendre le cheminement et l'intérêt d'une telle incongruité dans le choix de l'enfant !

L'écriture est très plaisante et on est tenté à chaque phrase d'identifier l'acteur et ses propos : lui ou pas lui !

Une tentative sympathique mais sans doute pas tout à fait aboutie, de rendre hommage à l'auteur des fables De La Fontaine façon verlan !


Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel.

144 pages Buchet Chastel 17 août 2023
Lien : https://kittylamouette.blogs..

À seulement 8 ans, Rosalie est timide et dépressive. Tout change le matin où elle se réveille avec une moustache et endosse la personnalité de Jean Rochefort. L'idée est séduisante, Jean Rochefort est un acteur culte, deux bonnes raisons pour avoir envie de lire ce livre.

Hélas, je suis totalement passée à côté, peut-être parce qu'il me manque des références sur Jean Rochefort, Pierre Marielle, Édouard Baer ou encore Barbara ; peut-être parce que je suis insensible à la loufoquerie d'Adèle Fugère ; peut-être parce que je suis trop cartésienne. Bref, je n'ai pas compris grand-chose à ce livre qui se lit à une vitesse express.

Lien : https://dequoilire.com/jai-8..

Je remercie Masse Critique et les Editions Buchet Chastel pour l'envoi de ce roman

C'est toujours un plaisir un peu exclusif d'avoir en mains le premier roman d'un(e) jeune auteur(e).
Je me prends à analyser la marge de progression, l'écriture qui va prendre corps et s'épaissir au fil des années, je me réjouis du succès de l'ouvrage et tend l'oreille en espérant qu'on entendra parler encore de lui d'(elle).

Le premier roman est toujours le grand baptême de feu et Adèle Fugère n'a pas mis que le front dans la bassine baptismale, elle y a sauté dedans et a pataugé avec délice!

C'est court, c'est cousu un peu de travers avec une construction un peu anarchique mais c'est tout simplement délicieusement inclassable.
C'est un conte oui, loufoque, décalé, malicieux, mais il y a aussi du sérieux entre les lignes qui se veuillent légères.

La première phrase de l'avant-propos est: «  Jean Rochefort est partout dans ce livre » et effectivement malgré qu'on ne raconte pas sa biographie, ces pages pleines d'esprit de fantaisie sont empreintes de sa gestuelle, de son élégance et de sa malice qui laissent à peine entrevoir une gravité de toute beauté.

Autant y aller carrément, je n'ai pas aimé ce livre.
Voilà, c'est dit !
Rien n'a retenu mon attention. J'étais cependant attirée par cette fillette qui se prend pour Jean Rochefort.
Je m'attendais à une histoire loufoque et pleine de tendresse, mais je n'ai rien trouvé de tel.
Au fil des pages, j'ai été dérangée par cette fillette mal dans sa peau qui parle et raisonne comme une adulte.
Je suis probablement passée à côté de ce roman, je n'ai pas compris cette histoire et referme le livre avec bien des questions dont j'aurais peut-être les réponses en lisant des interviews d'Adèle Fugère.
Je remercie Babelio et les Editions Buchet-Chastel en regrettant cet avis négatif.

Ouais ! C'est gentillet et sans grand intérêt. Roman court (peut-être est-ce là son point faible, tant on aurait aimé que tout ne soit pas juste survolé finalement) qui m'a fait rire un peu. C'est déjà ça ! Sinon une fillette, un jour, décide de porter une moustache et de se faire appeler Jean Rochefort, et ainsi mieux se faire accepter, trouver des amis, avoir un amoureux pourquoi pas. C'est clairement pour nous dire que la discrimination c'est pas bien. Soit !

Rosalie Pierredoux a 8 ans, elle est en CE2 à Saint-Lunaire et c'est une enfant facile. Si ce n'est ces idées noires qu'elle cache derrière un sourire et petit air de rigolote. Pas facile de mettre des mots sur cette mélancolie qui l'envahit par moment, sauf peut-être à son papy. Mais un jour, une moustache apparaît mystérieusement sur son visage… Et Jean Rochefort vient à son aide !

Le premier roman d'Adèle Fugère est une ode à la vie, toute en poésie et en douceur. Avec humour et un brin décalé, l'histoire de Rosalie nous plonge en enfance.

Le sujet n'a pourtant rien d'un souvenir tranquille. Rosalie n'est pas toujours heureuse, souriante, insouciante. Elle a aussi des idées noires, des envies de se jeter d'un balcon ou de ne plus exister dans ce monde. Parler est difficile, même à son papy qui pourtant a l'oreille généreuse.

Alors un matin, Rosalie se cache derrière la moustache de Jean Rochefort. Et il devient beaucoup plus simple de tout lâcher, de se détendre, et de soulager le fardeau qu'elle porte sur les épaules.

J'ai 8 ans et je m'appelle Jean Rochefort est une histoire douce-amère, à l'image de cette petite fille dont les douleurs se fondent dans ses sourires. Une parenthèse poétique dans une réalité bien trop pesante…

Rosalie a huit ans, elle est timide mais a des accès de dépression qu'elle ne saurait expliquer. Un jour, elle se réveille avec une moustache au-dessus de la lèvre. Elle le sait, elle s'appelle Jean Rochefort. (doute sur le pronom à utiliser il, elle, iel ?)
Je connais Jean Rochefort mais j'avoue que ma connaissance s'arrête très vite (l'intitulé de quelques films). J'ai 8 ans et je m'appelle Jean Rochefort est un roman décalé et absurde sur l'enfance et la différence. Avec sa moustache, Jean se sent plus fort, il n'hésite pas sur les réponses à faire même si elles sont implacables (sensass, quoi). J'avoue que les références à l'acteur français n'ont pas fait mouche (stache !) en moi mais le changement de la petite fille en super-héros acteur est étonnant et a le mérite d'être efficace dans sa vie d'écolière (même si le niveau de la narration ne suit pas forcément l'âge).