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EAN : 9782283038550
144 pages
Buchet-Chastel (17/08/2023)
3.47/5   195 notes
Résumé :
Le lendemain matin, je me suis levé. Je devais aller à l'école. Mais j'avais un truc qui me chatouillait au-dessus de la bouche. J'ai touché. Ca piquait un peu. Mais c'était doux aussi. Je suis allé dans la salle de bain. Je suis monté sur le rehausseur pour voir dans la glace. Et je me suis vu. Avec une moustache. J'ai souri. Je n'avais plus l'air de ce que j'étais. Je me suis dit : "Jean, ça te va bien."

Rosalie Pierredoux, 8 ans, sent toute la tri... >Voir plus
Que lire après J'ai 8 ans et je m'appelle Jean RochefortVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (89) Voir plus Ajouter une critique
3,47

sur 195 notes
Je n'ai absolument pas compris quel public visait ce roman.

L'écriture est simple comme si elle s'adressait a des jeunes enfants. L'histoire aussi au demeurant.

Mais comme les références sont Jean Rochefort, Edouard Baer, Jean Pierre Marielle, la chanteuse Barbara, etc.... La jeunesse ne peut être le public visé car ils ne peuvent avoir les références.

Petite nouvelle, légère, dans tous les sens du terme : simple et qui se lit extrêmement vite.

La lecture n'a pas été désagréable, mais je n'ai absolument pas compris ou voulait en venir l'auteure.

Je remercie Babelio et les éditions Buchet Castel.
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Rosalia a 8 ans, elle est timide et dépressive. Elle habite à Saint Lunaire, voit un psy et prend des antidépresseurs. Jusqu'au jour où elle se réveille moustachue, dans la peau de Jean Rochefort. Bizarrement depuis qu'elle arbore cette belle moustache, elle se sent soudainement pousser des ailes. Une copine de l'école, Pénélope l'invite à son anniversaire. Mais Simon, un garçon un peu autiste, n'est pas convié. Elle sort de ses gongs et exige qu'il le soit. A la fête, tout le monde est déguisé. Pénélope est en Rachida Dati, Simon en Philippe Noiret. Mais la fête tourne mal, ce dernier est humilié par Rachida et Jean Rochefort va prendre sa défense ...Va t'elle en perdre sa moustache ? vous le saurez en lisant ce conte absurde et moustachu.
Ce court roman lunaire a de quoi en défriser plus d'un, ceux qui ne connaissent pas la vie de Jean Rochefort, son amour des chevaux, ses amis et ses coups de gueule. Ils vont le trouver déroutant voir barbant ! Mais si vous vous plongez dans sa biographie, vous aurez quelques clés, et là tout va s'éclairer ou presque...
Pour ma part, j'ai été maintes fois désarçonné mais je me suis accroché, c'est du rodéo ! Elle est sacrément barrée l'autrice. On attend la suite...
Je remercie Babelio, Masse critique privilégiée et les éditions Buchet Castel pour cette découverte décalée !
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La moustache de Jean Rochefort pour changer de regard,un parti pris inattendu pour questionner sur notre rôle dans la société.

Rosalie a 8 ans,l'âge de l'insouciance.Pourtant,elle est mal dans sa peau,se sent triste et incomprise.On la suit dans son quotidien pas toujours facile jusqu'à ce qu'un détail bouscule sa vision des choses.

Dans un court roman à hauteur d'enfant,Adèle Fugère nous fait faire un pas de côté.Le vocabulaire délibérément soutenu,voire désuet,confère à son propos une dimension à la fois saugrenue et judicieuse.
On côtoie la différence, les préjugés, le conflit des générations à travers l'image de personnalités mises en situation dans les lieux de l'enfance.La cour de récré,l'anniversaire, la piscine,deviennent des arènes où se jouent l'acceptation de l'autre et de son individualité.

Cependant,à vouloir ainsi brouiller les pistes,cela crée de la confusion et m'a laissée un peu dubitative,dommage.

Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel
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Si c'est clairement une enfant de huit ans qui confie ses pensées secrètes dans les premières pages, et si l'on comprend que quelque chose la blesse dans la vie, la solution qu'elle choisit pour soulager ses pensées lourdes de chagrin est pour le moins originale : dans le miroir, il n'y a de place pour aucun doute, elle est Jean Rochefort ! En témoigne la moustache qui orne son visage. La transformation est même plus profonde qu'il n'y paraît, puisque le langage enfantin fait place à une prose derrière laquelle on identifie des réflexions que l'on peut restituer sans aucun doute au célèbre acteur !


L'idée est originale et plaira aux fans d'Etienne Dorsay, qui a marqué toute une époque par son humour so British et son flegme assorti. Mais même si on ne reste pas attaché à une quelconque vraisemblance, il est difficile de comprendre le cheminement et l'intérêt d'une telle incongruité dans le choix de l'enfant !

L'écriture est très plaisante et on est tenté à chaque phrase d'identifier l'acteur et ses propos : lui ou pas lui !

Une tentative sympathique mais sans doute pas tout à fait aboutie, de rendre hommage à l'auteur des fables De La Fontaine façon verlan !


Merci à Babelio et aux éditions Buchet-Chastel.

144 pages Buchet Chastel 17 août 2023
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je remercie Masse Critique et les Editions Buchet Chastel pour l'envoi de ce roman

C'est toujours un plaisir un peu exclusif d'avoir en mains le premier roman d'un(e) jeune auteur(e).
Je me prends à analyser la marge de progression, l'écriture qui va prendre corps et s'épaissir au fil des années, je me réjouis du succès de l'ouvrage et tend l'oreille en espérant qu'on entendra parler encore de lui d'(elle).

Le premier roman est toujours le grand baptême de feu et Adèle Fugère n'a pas mis que le front dans la bassine baptismale, elle y a sauté dedans et a pataugé avec délice!

C'est court, c'est cousu un peu de travers avec une construction un peu anarchique mais c'est tout simplement délicieusement inclassable.
C'est un conte oui, loufoque, décalé, malicieux, mais il y a aussi du sérieux entre les lignes qui se veuillent légères.

La première phrase de l'avant-propos est: «  Jean Rochefort est partout dans ce livre » et effectivement malgré qu'on ne raconte pas sa biographie, ces pages pleines d'esprit de fantaisie sont empreintes de sa gestuelle, de son élégance et de sa malice qui laissent à peine entrevoir une gravité de toute beauté.

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critiques presse (1)
LeMonde
08 septembre 2023
Un conte décalé sur les enfants qui se cherchent et finissent parfois par se trouver, pour peu qu’ils réveillent le Jean Rochefort qui dort en eux.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
Des fois, je suis triste, mélancolique. Je doute beaucoup de tout .
de moi.
C'est comme si j'avais du mal à m'adapter à la réalité. Dans ce cas, je suis incapable de me concentrer sur des choses qui ne m'intéressent pas. Je suis hantée en permanence par des angoisses et des fantômes d'un réalisme insoutenable. J'ai
toujours douté de mes capacités. Depuis toute petite. Même si je suis encore petite. À ma naissance, mon premier cri fut, assurément, un cri d'horreur.
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J'aime bien le ping-pong. C'est mon papy qui m'a appris à en faire. (...)Il sait jouer parce qu'il y a longtemps, il donnait des leçons à des dames . Et ça, les dames ça le motivait à progresser . Et maintenant c'est moi qui en fait avec lui . j'ai
remplacé les dames. Il trouve ça bien aussi. Il dit que c'est moins compliqué à gérer
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« Mais pourquoi alors les animaux et l’anthropophagie, Jean?
- Parce que j’ai honte d’être un humain, monsieur.
- Pourquoi as-tu honte?
- Et j’ai dit dans un souffle: « Parce qu’à part les chimpanzés et quelques espèces de fourmis, nous sommes les seuls prédateurs de nous-mêmes. Nous nous entre-tuons. Nous tuons sans manger, ce que les autres espèces ne pratiquent pas. C’est complètement absurde!
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Il faut payer cher pour être une rigolote. Quand on veut amuser les autres, on se doit d’être douloureux soi-même. Il faut forcément y laisser des plumes, sinon le public il ne s’amuse pas. Moi, des fois, je laisse des plumages entiers, comme mes faisans dorés. 
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Quand ça se passe à l’anniversaire de Rachida Dati, que tu tombes amoureux d’un cheval qui s’appelle Edouard et qu’il y a deux sortes de poulet à manger, ce n’est pas évident. On perd toute réflexion, toute raison.
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