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Quelle jolie couverture pour qui aime les arbres, et quel magnifique livre écrit par une fille qui rend hommage a ses parents avec toute la tendresse et l'amour qui transparaissent tout au long de cette lecture très agréable et dépaysante.

... je suis redevable à mes parents merveilleux et inégalables - Nicola et Tim Fuller - pour leur résistance, leur humour, leur compassion, leur exemple et leur générosité.
(P. 331)

La vie de Nicola Fuller née sur une île écossaise et qui a épousé Tim, Anglais et leur vie riche en rebondissements que l'on suit au Kenya, en Rhodésie puis finalement en Zambie .

Nicola Fuller plus connue sous le nom de "Nicola Fuller d'Afrique centrale" femme originale, drôle, fantasque, spontanée, attachée au maintien des valeurs familiales tout autant qu'à sa passion de la terre et des animaux.

Avec son mari Tim ils vont traverser la vie déterminés à rester en Afrique malgré la guerre civile, survivre à la perte douloureuse de trois enfants, aux aléas de la vie si difficile, aux changements, à la folie.

Et trouveront la sérénité au pied de "l'arbre de l'oubli".



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Le regard d'une fille posé sur l'existence de sa mère. Des images d'enfance, des histoires qu'on lui a rapportées, des impressions, des sensations, la lumière de l'Afrique, le colonialisme, la guerre civile, l'indépendance d'un pays, la traversée émotionnelle d'une famille sur plusieurs décennies, une famille solidement attachée à un sol, des racines britanniques... Alexandra Fuller relate ici des « mémoires » dont l'héroïne s'avère être la personne qui l'a enfantée : Nicola Fuller. Et il est vrai que cette femme a l'étoffe d'un personnage de roman.
Volubile, drôle, tournoyante, voilà comment apparaît la mère de l'auteure au commencement du livre. Mais, connait-elle si bien la personnalité de Nicola ? L'admire-t-elle tant que cela? Si Alexandra est clairement impressionnée par le parcours de cette femme, on sent très vite au fil de la lecture, une distance, un manque de chaleur et d'attention de la mère envers sa progéniture, ce qui crée d'ailleurs un malaise pour le lecteur : l'empathie ne se fait pas, on éprouve même un agacement, un désintérêt voire de l'ennui. Malgré les épreuves successives – parfois dramatiques – qu'endurent Nicola, on reste en dehors, l'émotion ne poind pas. le ressenti profond de la fille envers la mère doit y être pour quelque chose... En écrivant, l'auteure cherchait peut-être justement à l'extraire d'elle-même pour se rapprocher de cette mère si égocentrée... faire d'elle un personnage de roman pour mieux la cerner ou la garder à distance ?
Les points historiques égrénés tout au long du récit laisse encore plus le lecteur en marge. le point de vue choisi est celui du colon ce qui rend l'atmosphère pesante. On aimerait voir intervenir davantage de personnages extérieurs à cette famille, en apprendre plus sur les conditions de vie des colonisés... Cette vision unilatérale désarçonne.
Un avis bien mitigé de ce livre dans lequel je n'ai pas pu-su entrer. le thème pourtant n'était pas dénué d'intérêt mais la construction de l'histoire (anecdotes, va-et-vient incessant d'une époque à une autre, la présence envahissante de la mère au détriment des autres membres de la famille...) la relation floue entre la mère et la fille, l'intervention de l'Histoire avec un grand H, autant d'éléments disparates qui ne fusionnent jamais.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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Il ne s'agit pas d'un roman mais d'un livre de Mémoires un «Horrible livre» selon la mère de l'auteur qui reproche sans cesse à sa fille de n'avoir que les malheurs de leur famille pour source d'inspiration. Pour Alexandra Fuller, au contraire, c'est un hommage à sa mère qu'elle rend ici, mêlant la chronique familiale de ses racines écossaises à l'épopée de l'indépendance des états de l'est africain où elle est née et a longtemps vécu. Deux grandes parties divisent le récit: avant et après le 12 décembre 1964, quand fut proclamée l'indépendance du Kenya.
Si j'ai aimé le début du récit où l'on fait connaissance de l'excentrique famille de la mère et de l'éducation de celle-ci, des plus déconcertantes, je me suis finalement lassée des incessants aller-retour entre l'histoire familiale et les événements politiques de l'endroit. Je n'ai pas réussi à m'attacher à ces personnages trop décalés, tout en voulant rester si britanniques et si convenables L'humour de l'auteur n'a pas non plus suffi à me sauver de l'ennui et j'ai terminé le livre en catastrophe, c'est-à-dire en sautant des pages et en ne ralentissant qu'aux épisodes les plus marquants, juste pour voir l'évolution de la famille retournée en Afrique après un long séjour en Angleterre.
Ont-ils trouvé la paix sous l'arbre de l'oubli dont voici l'explication donnée par un chef de village?
Lien : http://liratouva2.blogspot.f..
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En librairie depuis le 2 avril, "L'arbre de l'oubli" est un roman de la britannique Alexandra Fuller, également auteure des romans "Larmes de pierre" et "Une vie de cow-boy".

Alexandra Fuller rend ici hommage à sa mère, "Nicola Fuller d'Afrique Centrale", une femme qui revendique avec force ses racines britanniques mais dont le coeur appartient au Kenya où elle passa la majeure partie de sa vie.
Si le début de ce roman m'a laissé croire à une discussion entre une mère et sa fille, je me suis rapidement rendue compte qu'il s'agissait surtout du monologue d'une intarissable collectionneuse d'anecdotes, particulièrement celles qui tournent autour de sa personne et lui permettent ainsi de monopoliser l'attention autour d'elle.
Je n'ai pas ressenti de véritable échange et encore moins un lien maternel entre ces deux femmes. Il règne entre elles une absence d'intimité partagée remplacée par des vannes au goût amer dissimulant à peine les reproches.
L'auteure évoque ainsi une soirée costumée à l'occasion de laquelle sa mère s'était plue à la ridiculiser aux yeux de tous en la déguisant à l'aide d'un baril percé de 2 trous qui l'empêchait de respirer et de marcher. Faute de place, la petite fille avait été placée à l'arrière de la voiture, seul endroit qui ne protège pas contre les mines.

Sa mère lui reproche d'avoir renié ses origines pour s'installer aux USA et surtout, d'avoir parlé de leur famille dans son "Horrible livre".
Alexandra Fuller lui cherche tant bien que mal des circonstances atténuantes en revenant sur la rude époque où sa mère encaissait les coups de la nounou et des soeurs chargées de son enseignement.
A défaut de confronter cette femme à son manque de tendresse maternelle, on sent qu'elle tente de compenser ses défauts en privilégiant le portrait d'une femme forte que rien ni personne ne semble atteindre.
Et ce faisant, l'auteur ne fait que souligner davantage le manque d'intimité qui les unit. J'ai ainsi eu l'impression de lire une interview menée par une journaliste.

Ce récit m'a paru d'autant plus factuel et dénué de naturel qu'il est entrecoupé de passages historiques censés éclairer le propos mais qui au contraire l'alourdissent davantage.
Beaucoup de détails laissés en vrac, des portraits de personnages de moindre importance ont contribué à ce sentiment de ne pas retenir grand chose au fil de ma lecture.
Lassée de chercher une raison d'être à tout ceci, agacée par un manque de fluidité et surtout par l'égocentrisme de Nicola Fuller et ses idées arrêtées sur tout, particulièrement sur la suprématie britannique, j'ai jeté l'éponge à la page 174.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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Dans ce livre-témoignage, Alexandra Fuller a décidé de rendre hommage à sa mère, Nicola. Véritable écossaise, née sur l'île de Skye mais élevée en Afrique, Nicola Fuller est dotée d'un tempérament de feu. Fière du passé sanglant et cruel de ses ancêtres, elle se sent malgré tout plus à l'aise sur le sol africain. D'abord au Kenya puis en Zambie, Nicola est une femme de tête, qui rêve de piloter un avion, gagne des courses de chevaux et vit entourée d'animaux. Malgré les terribles événements qui surviennent en Afrique, elle et son mari sont déterminés à y rester avec leurs enfants.

Après un premier chapitre qui m'a séduit, j'ai vite déchanté. Je n'ai pas réussi à m'attacher à cette femme, Nicola Fuller, ni aux autres membres de la famille. Elle m'a même rapidement énervée, au point que j'ai développé une véritable antipathie à son égard. Alors oui, c'est une femme de caractère, assez particulier pour son époque. Mais l'esprit colonialiste britannique hautain qu'elle manifeste m'a rapidement agacé. Je sais qu'on doit le replacer dans son contexte mais c'est plus fort que moi. Ensuite, son attitude froide et peu affectueuse à l'égard de ses enfants a fini de m'irriter. Je peux comprendre l'attachement de l'auteur pour sa mère, mais de là à en voir l'intérêt d'un livre. Oui, peut-être en fait. Je ne sais pas, j'ai peut-être été trop exaspérée par le personnage. C'est pourquoi après péniblement atteint la moitié de l'ouvrage, j'ai décidé de jeter l'éponge. C'est rare que j'abandonne mais mon désintérêt a eu raison de cette lecture. D'autant plus que j'étais sans cesse perdue dans la narration. On passe sans cesse de Alexandra Fuller à Nicola Fuller comme narratrice, donc je ne comprenais jamais de qui on parlait, vu que lorsque l'une parle de sa mère, l'autre parle de sa grand-mère. Je n'arrivais pas à être suffisamment attentive pour suivre cette alternance dans récit.
Lien : http://www.chaplum.com/larbr..
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Alexandra Fuller, même si elle est née en Angleterre, a beaucoup plus d'attaches en Afrique, puisqu'elle a grandi en Rhodésie (Zimbabwe) et en Zambie. Actuellement elle habite au Wyoming et certains l'ont peut être vue dans Carnets de route, où elle parlait de son dernier roman Une vie de cow boy. Elle est aussi l'auteur de L'Afrique au coeur et Larmes de pierre (Une enfance africaine).


Dans ce récit baigné par la lumière de l'Afrique australe, Alexandra Fuller évoque principalement sa mère, Nicola Fuller d'Afrique centrale. Nicola se revendique écossaise (île de Skye), "aucun MacDonald de Claranald n'est tout à fait à l'aise dans une maison où il n'y a pas à la fois des animaux et des fantômes. Par conséquent, demeure à Langlands Lodge le fantôme d'un petit chien blanc (ce qui permet de faire d'une pierre deux coups)".

Bien des membres de sa famille sont de purs originaux, décrits avec vivacité et humour. "En raison du non conformisme classique de tante Glug(...) il est quelquefois un peu difficile de savoir à quel moment son excentricité naturelle bascule vers un territoire mieux compris par les professionnels."

La majeure partie de ces Mémoires se déroule dans une "ferme en Afrique", une vie rude et pas toujours facile, avec des deuils, des guerres et des départs, particulièrement de la Rhodésie devenue le Zimbabwe. Les dialogues amusants, le ton désinvolte du début peuvent tromper, mais rapidement se dévoile une femme, Nicola, avec ses blessures, ses fêlures, ses drames, les tendances familiales à la folie. Il a fallu des années, mais "son âme a retrouvé un toit." Une femme pleine de courage. Alexandra Fuller offre ainsi à sa mère un beau livre témoignage d'amour filial, parfois poignant mais sans sensiblerie.

A lire si vous aimez l'Afrique, l'humour et la retenue britanniques, et découvrir un beau portrait de femme.
Lien : http://en-lisant-en-voyagean..
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Alexandra FULLER, dans un style vif, d'un humour British plein de retenue, raconte, avec Amour , l'histoire de sa mère membre d' une famille à l' exentricité naturelle " cent mille pour cent écossaise des Highlands ".
Cette mère, femme farouche et splendide, a eu une vie rude, chaotique et haute en couleurs au Kénya et en Rhodésie.
Au moment de l'indépendance de ces pays, sa vie se brisera dans une bonne humeur Anglo-saxonne froide et non conformiste...
Un Bon Livre et Une Belle Leçon de Courage....
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