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Cela arrive souvent qu'on désire ce qu'on ne peut pas avoir.
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Sa première édition date de 2021 pour la version française, de 2020 pour la version originale. Il a été réalisé par Anneli Furmark pour le scénario, les dessins et les couleurs, traduit du suédois par Florence Sisask. Il comporte deux-cent-vingt pages de bande dessinée. Il s'ouvre avec une citation de Leonard Cohen., un extrait de la chanson Hey that's no way to say goodbye, qui donne son titre à l'ouvrage.

Elise avait toujours cru que c'était une affaire de maîtrise de soi. C'était une soirée comme les autres. le chat était couché à une distance respectueuse et ronronnait nonchalamment. Ses ronronnements s'arrêtaient puis reprenaient de plus belle. du rez-de-chaussée lui parvenaient les jurons lancés par Henrik, occupé à décaper de vielles fenêtres qu'il avait dénichées et avec lesquelles il pensait construire une serre l'été prochain. Peut-être une vitre s'était-elle cassée. Elise avait consulté la sélection que Netflix lui avait créée tout spécialement pour elle. Mais pour qui me prennent-ils ? pensait-elle. Que savent-ils de moi, au juste ? Elise s'était mise à regarder quatre séries différentes qui l'avaient toutes rapidement ennuyée. Elle éprouvait une sorte de manque, cherchait à se rappeler la dernière fois qu'elle avait été captivée par quoi que ce soit à la télé. le petit symbole indiquant l'arrivée d'un message surgit alors sur l'écran de son portable. Pourvu que ce soit elle, pourvue que ce soit elle, se répéta-t-elle. C'était bien elle. Elles s'étaient rencontrées dans une fête et s'étaient frôlées toute la soirée. Sans pouvoir engager la conversation. Il y avait une foule d'importuns autour d'elles. Cela n'empêchait pas Elise d'être intéressée, au contraire. Dagmar Janson Wright également, peut-être. Elise savait maintenant que tel était son nom. Tout rapprochement s'était avéré d'autant plus difficile qu'Elise avait été frappée d'un accès de timidité aussi inattendu qu'intense.

Elise et Dagmar échangent quelques mots, la première sur un article que la seconde a lu, et cette dernière sur son métier d'otorhinolaryngologiste. Elles finissent par s'enlacer chastement l'espace de trois secondes pour se dire au revoir. Elise se tient dans la salle de bains et s'examine attentivement. Ses moindres imperfections lui sautent aux yeux. Ses rondeurs, ses pâleurs. Comme une ado peu sûre d'elle, elle voudrait tout changer. Pourrait-elle jamais se montrer nue à qui que ce soit d'autre ? se demande-t-elle. À quelqu'un qui ne serait pas Henrik ? Lui qui n'avait jamais prononcé le moindre mot désobligeant sur son physique. Ni rien de gentil non plus. Pas depuis plusieurs années, en tout cas. Non, de toute manière, il ne serait question de nudité avec quelqu'un d'autre ! Son imagination lui jouait des tours, voilà tout. Ces derniers temps, de nouvelles lignes profondes étaient également apparues sur son visage. Henrik, Elise disait que jamais, au grand jamais elle ne le quitterait.

Une histoire d'amour ordinaire : une femme de cinquante-six ans, mariée depuis vingt-trois ans à un homme qu'elle aime, deux fils adultes et indépendants Felix et Leonard, tombe amoureuse d'une autre femme de son âge, en couple avec une compagne Jenny et parents de deux filles. En même temps, une histoire d'amour qui sort un peu de l'ordinaire du fait de l'âge de l'héroïne, du confort émotionnel et affectif de son mariage, du chemin tout tracé menant à la vieillesse et à son déroulement sans histoire. le récit passe par les phases attendues : la valse des hésitations, la passion entre ces deux femmes, le choc pour Henrik le mari d'Elise, et la remise en cause de leur union, les rencontres à l'hôtel, le tourbillon émotionnel, le développement d'un amour à l'identique de celui de personnes plus jeunes. Les dialogues par SMS (Mais comment faisait-on pour communiquer avant ?), l'attrait de la nouveauté, le partage de choses appréciées (par exemple au travers de playlists, comprenant, entre autres, Hey, that's no way to say goodbye, extrait de Songs of Leonard Cohen de 1967, A case of you, extrait de Blue, le premier album de Joni Mitchell en 1971), l'achat du premier cadeau (un parfum) qui ne rentre pas forcément dans le budget, les rencontres dans des lieux neutres éloignés du foyer familial respectif, la question du divorce qui remet en cause de nombreuses années de vie en commun, de bagages accumulés, de souvenirs partagés, le risque de tout perdre, la possibilité de retrouver la capacité d'être amoureuse, d'éprouver de la passion, mais aussi l'envie que le calme revienne à n'importe quel prix, ainsi que la sérénité.

D'un point de vue narratif, la bande dessinée commence sous la forme de trois cases par page, les unes au-dessus des autres, et du texte en vis-à-vis. D'une certaine manière, le lecteur peut avoir l'impression que les images ne font que montrer une partie de ce qui est indiqué dans le texte. Cela change dès la troisième page alors que la conversation s'engage entre Elise et Dagmar, avec des phylactères. En page vingt-six commence une séquence muette, de quatre pages, durant laquelle la narration s'effectue exclusivement par les images. En fonction de la nature de la scène, l'autrice choisit son mode de narration visuelle, entre le texte illustré et la bande dessinée plus traditionnelle pour une narration séquentielle classique. Elle croque les personnages de manière simplifiée, sans chercher à les rendre jolis ou beaux, avec des traits de contours un peu grossiers tout en étant assurés. Il n'en découle pas une apparence infantile, mais plutôt une forme de ressenti, donnant la sensation de correspondre à l'état émotionnel d'Elise. le lecteur observe également que les deux tiers de la narration se déroule dans des scènes de dialogue, et que l'artiste sait varier les plans de prise de vue, entre les gros plans, avec des plans plus larges montrant l'occupation de l'interlocuteur, le lieu où il se trouve. le lecteur a vite fait de se prendre de sympathie pour ces êtres humains normaux, avec un langage corporel mesuré et expressif à bon escient.

La narration visuelle emmène également le lecteur dans des lieux variés : le salon d'Elise et Henrik, leur chambre avec le lit conjugal, la chambre d'ami avec un lit une place, la salle de bains, la soirée où Elise rencontre Dagmar, le train, le bureau d'Elise, une plage, les rues d'une ville, une pelouse à l'ombre d'un châtaigner, deux balades en forêt, un carton de déménagement, le nouvel appartement d'Elise. La dessinatrice s'affranchit parfois de représenter les arrière-plans, pendant une séquence entière (la rencontre entre Elise et Dagmar) pour insister sur le fait que toute l'attention des personnages est focalisée sur les autres personnes présentes. Elle dose savamment les éléments représentés, les vues globales ou les détails : le lit deux places dans son entièreté ou une partie d'une patère. le lecteur prend vite conscience également de l'usage personnel de la mise en couleurs. le début baigne dans des tons gris-bleu, puis une teinte verdâtre leur succède. Des touches de couleurs apparaissent de temps à autre. Les nuances de gris reviennent. Un jaune délavé et triste pour la baignade. du vert plus vif pour les promenades dans la nature, l'artiste passant alors en mode couleur directe. le lecteur se rend compte qu'elle utilise ces teintes en mode expressionniste pour refléter l'état d'esprit émotionnel ou affectif d'Elise, son ressenti du moment, ou celui qu'elle éprouve en repensant à un moment du passé. Petit à petit, sans en avoir conscience, le lecteur est gagné par ces états d'esprit, le sien devenant en phase avec celui d'Elise, ce qui génère une forte empathie comme s'il avait accès à son intimité émotionnelle.

Le lecteur se sent entièrement impliqué dans cet amour qui remet en cause la vie toute tracée et bien établie d'Elise. Il ne s'attend pas à de grandes révélations ou à un psychodrame : la vie suit son cours, tout en ayant dévié de celui le plus probable, sans heurt. Une histoire très classique, tout en étant unique parce qu'elle concerne ce personnage étoffé et pleinement développé aux yeux du lecteur et dans son coeur. La rencontre avec Dagmar a ranimé la passion dans son coeur et celle-ci s'accompagne de changements inéluctables. Plus que cela, elle éprouve la seule certitude de la vie : le doute. Pourra-t-elle concilier cette relation extraconjugale avec son mariage ? Quel sera le prix à payer ? Elle va apprendre à découvrir ce nouvel être cher, mais aussi elle va devoir apprendre comment gérer de nouvelles situations, de nouvelles démarches, ce qui représente un défi tout aussi grand. Tout du long, elle n'a aucune certitude de retrouver un bonheur équivalent à celui qu'elle pensait assuré avec son époux, construit pendant vingt-trois ans de mariage.

Une histoire d'amour pour une épouse fidèle âgée de cinquante-six ans : voilà une histoire racontée avec une belle sensibilité. Une narration visuelle qui transmet organiquement l'état d'esprit d'Elise, sans chercher à l'enjoliver, créant tout naturellement une relation intime et délicate avec le lecteur. Une histoire banale et unique : pas un drame mais une remise en question d'un avenir assuré, le retour des émotions accompagnant la passion amoureuse, et en même temps le doute sur cette relation, sur son avenir. Touchant et émouvant.
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Première lecture d'un roman graphique de l'auteure et dessinatrice suédoise Anneli Furmark. Petit coup de coeur ! Et oui la femme de cinquante existe ! L'invisible petit à petit prend corps. Elle vit, elle aime, elle désire, elle s'interroge, se soumet à toutes les questions, elle prend le risque, elle ose, elle imagine.
Merci à Anneli Furmark de lui donner vie, de lui faire place. Un roman graphique à dévorer, une auteure à suivre sans hésitation.
Astrid Shriqui Garain

opération Masse critique Editions "Çà et là" / Babelio- 12.2021
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Elise et Henryk forment un couple harmonieux, aimant. Mais Elise va rencontrer D., un nouvel amour qui va chambouler leurs vies. Elle aimerait poursuivre avec les deux, elle assure Henryk qu'elle ne l'en aime pas moins ; mais c'est lui qui va finalement prendre le large, la laissant seule à réfléchir sur sa vie et sur ses choix. Car bien que l'amour soit réciproque, D. n'envisage à aucun moment de quitter sa propre famille, sa femme et ses enfants, pour Elise.
Un détail : D. est une femme.
Un autre détail : tous ces personnages ont largement passé la cinquantaine.
C'est ce qui fait tout l'intérêt de cette histoire, somme toute banale : mettre en scène des corps féminins de plus de 50 ans, parler d'amour chez les "seniors", ça n'est pas si courant.
Jolies illustrations pastel, dont le trait délicat se déforme, s'épaissit dans les moments de grande détresse : des dessins émouvants.
Traduit par Florence Sisask.
Challenge Bande dessinée 2023
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Elise a 56 ans. Elle est mariée à Henrik depuis des années. Leur vie de couple est monotone, mais pleine de respect et de confiance : les conjoints ne se cachent rien. Alors, quand Elise rencontre Dagmar et que son coeur s'emballe, elle n'en cache rien à son époux. « Ce qu'elle voulait plus que tout au monde, c'était mettre son bras autour de la taille de Dagmar et ne jamais l'en retirer. » (p. 20) Pendant un temps, elle essaie de concilier son mariage et cette passion nouvelle. Les messages tombent en cascade entre les deux femmes quand elles sont séparées. Elise sait qu'un choix est nécessaire, mais avant qu'elle ait eu le temps d'en faire un , la décision de quelqu'un d'autre s'impose à elle.

J'ai été formidablement émue par cet amour lesbien entre deux femmes d'âge mûr. Les grands sentiments n'appartiennent pas à la jeunesse et ils font feu de tout bois. L'autrice dessine avec pudeur le bouleversement que cette rencontre engendre dans plusieurs vies. Les dessins sont simples, mais très expressifs. J'ai passé un très beau moment de lecture.
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« Elise avait toujours cru que c'était juste une affaire de maitrise de soi. »

Quel bon choix ! Grâce à Masse Critique, j'ai lu ce roman graphique et j'ai été touchée, profondément. Parce qu'il s'adressait à moi. Tout simplement.

Je n'ai pas adhéré tout de suite aux dessins, il m'a fallu un peu de temps pour apprécier. Centrés sur les personnages, ils ne montrent que l'essentiel, les émotions. Ils ne s'attardent pas sur les actes mais bien sur les sentiments. Ils n'en sont donc que plus puissants. Et les couleurs… Je ne saurais quoi en dire si ce n'est qu'elles m'ont enchantée.

Le sujet ? Un amour passionnel entre deux femmes d'âge « mûr » mais aussi une certaine vision du couple.

« Vous choisiriez quoi ? Vous sentir assez bien tout le temps ou au septième ciel parfois, et complètement abattue le reste du temps ? »

La vie de couple est l'assurance d'une vie paisible, d'une tranquillité d'esprit, mais sans passion. Et l'amour passionnel n'est pas de tout repos surtout si l'une des deux personnes ne peut quitter sa vie tranquille. Elle est alors faite de déchirements, de pleurs et de moments merveilleux. Comme si c'était le prix à payer…

La prise de risque, la volonté de vivre librement son choix avec les souffrances que cela engendre. C'est une vision très juste que nous propose Anneli Furmark.

Il n'y a pas d'âge pour aimer, pas d'âge pour bouleverser sa vie, pour oser, pour vivre !
Lien : https://krolfranca.wordpress..
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Walk me to the corner est un roman graphique de Anneli Furmark sur la passion amoureuse à partir de la rencontre de deux femmes, comme on dit pudiquement, d'âge mur.

Élise vit une vie qu'elle ne voudrait pour rien au monde quitter : Les bras puissants de Henrik suffisent à la sécuriser depuis de longues années. Pourtant, lorsque Dagmar, médecin, téléphone pour la remercier d'avoir publié un article sur le sommeil qui l'a bien divertit, d'un coup, c'est un autre monde qui s'ouvre devant elle.

Elise se surprend à ne penser qu'à Dagmar. Puis, elle attend avec impatience un signe, leur première rencontre, leurs premiers échanges puis leurs premiers émois.

Mais, elle n'imagine pas vivre dans le mensonge; Alors, elle se confie à Henrik qui en apparence accepte cette passion qui de plus en plus dévore le quotidien de leur couple.

Seulement, lorsque Élise découvre qu'Henrik a lui aussi une aventure avec une de ses étudiantes, déjà doctorante, le couple explose. Néanmoins, Dragmar n'envisage pas la vie à deux avec Élise, elle souhaite continuer sa relation avec son amie et ses enfants.

Walk me to the corner décrit l'univers du coup de foudre, la vague qui emporte la stabilité construite au fil des années mais aussi, les limites et le désespoir de ne pouvoir vivre comme on le souhaiterait. En décrivant la dépression puis la lente reconstruction de son personnage, Anneli Furmark touche par la justesse de son propos, sa sensibilité et sa pudeur à traiter ce sujet de l'intime.

En mélangeant sa peinture à l'aquarelle avec son trait affirmé, Anneli Furmark crée un roman d'une grande puissance sur un sujet qui n'hésite pas à renverser les représentations habituelles du couple installé. En suivant son Élise au plus fort de sa passion mais aussi au plus profond de son désespoir, Anneli Furmark signe un portrait féminin très fort, réaliste et profondément attachant. A découvrir sans aucun doute !
Lien : https://vagabondageautourdes..
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C'est étrange, j'ai lu une bd sur un suje très proche en début d'année, [Soixante printemps en hiver], est-ce un nouveau genre qui émerge ? Celui des histoires de femmes qui s'émancipent de leur couple à 50 ou 60 ans passés et qui découvrent par la même occasion leur homosexualité.
Mais autant j'avais beaucoup aimé le roman graphique d'Aimée de Jongh et Ingrid Chabert, autant ici j'ai été assez déçue. le fait que le sujet ne m'a paraissait pas nouveau a joué, ce qui est injuste puisque ce livre est paru avant, mais ce n'est pas la seule raison. En effet, ici, la personnage principale, Elise, semble un peu irréaliste. Elle est infidèle à son mari, mais elle l'aime toujours et souhaite donc rester avec lui tout en poursuivant sa liaison, mais quand lui se met à chercher ailleurs, elle se sent blessée, et puis une fois qu'elle se retrouve seule, elle voudrait que son amante la rejoigne... Je sais que les sentiments ne sont pas toujours rationnels, mais Elise donne un peu l'impression d'être très égocentrique et de vouloir le beurre et l'argent du beurre. Cette façon de se comporter ne me l'a pas rendue sympathique et mon plaisir e lecture s'en est ressenti.
Et puis les dessins en noir et blanc ne m'ont pas convaincue non plus. Je n'ai cessé de les comparer aux superbes dessins de [Soixante printemps en hiver], à leur tendresse et leur empathie. Ici, rien de tout cela, un trait noir assez grossier, qui n'a pas su me faire ressentir la douceur ou la profondeur des sentiments (la couverture, avec ce visage tout simple qui semble si serein étant plutôt l'exception que la règle). C'est donc une petite déception que ce livre pour moi, et une envie encore plus grande de dire à quel point [Soixante printemps en hiver] est un superbe roman graphique !
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Elise est mariée à Henrick depuis plus de 20 ans, leurs enfants ont grandi et ont quitté la maison. Alors qu'elle a la cinquantaine, elle tombe amoureuse de Dagmar, une cinquantenaire mariée à Jenny, également mère de famille. Elles décident de commencer une relation, malgré la distance, et en étant honnêtes avec leurs partenaires qu'elles ne souhaitent pas quitter. Mais la machine s'enraye quand Henrick débute lui aussi une autre relation et demande le divorce.

Sorte de Brokeback Mountain d'un autre âge, Walk me to the corner est le récit sensible et intime d'une cinquantenaire qui apprend à nouveau à aimer et qui doit faire face à la solitude pour avoir voulu vivre une histoire différente. Les touches d'aquarelles, toujours plutôt dans les tons froids, de l'autrice suédoise accompagnent à merveille les moments difficiles traversés par Elise alors qu'elle tente d'être heureuse, mettant un pied dans l'inconnu et devant expliquer à son entourage. Une bande dessinée remarquable !

>> http://untitledmag.fr/dans-la-bulle-notre-selection-de-bandes-dessinees-14/
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Jolie petite bd.

Elise a la cinquantaine, mariée à Henrik. Un jour, sans prévenir, c est le coup de foudre avec Dagmar.

Elise est une femme quelconque. Pour une fois, on suit l histoire d amour entre 2 personnes normales, et pas 2 bombasses auxquelles on ne peut pas s identifier... et ca, ça fait du bien!

Cette histoire va faire éclater la vie d elise, divorce, solitude...

J ai bcp aimé le point de vue, sensible et delicat, de l auteur

Merci pour ce chouette moment de lecture!
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Élise est mariée depuis plus de 20 ans à Henrik, elle vit une vie heureuse et routinière. Jusqu'au jour où elle ne peut plus quitter cette femme des yeux, Dagmar. Une relation très forte va alors se nouer entre les deux femmes. Élise ne sait pas quoi faire entre son mari et la femme dont elle est amoureuse, et même en étant honnête, en suivant son instinct, elle n'arrive pas à avoir la vie dont elle rêve.
Découvrir sa sexualité aussi tard peut être un choc et causer de nombreux problèmes dans sa vie, mais ce livre nous montre de ne pas en avoir peur, qu'avec un bon entourage cela peut bien se passer.
Petite déception pour la fin, on n'a pas vraiment le fin mot de l'histoire entre les deux femmes.
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