RIP, tome 2 : Maurice, les mouches suivent toujours les charognes

Après Derrick, voici un tome consacré à Maurice. On découvre sa vraie vie, vouée depuis des années à protéger sa fille…
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Les tomes sont consacrés à chacun des personnages qui raconte sa vie et en même temps un bout de celle des autres.
Toujours un très beau graphisme bien caractérisé bien que le thème est loin d'être gai.

Nouveau tome de RIP après celui consacré à Derrick, celui ci concerne Maurice, l ancien du groupe. Dans le tome précédent, on avait entrevu le désespoir de Maurice et sa décision de mettre fin à ses jours, dans celui-ci on comprend mieux son raisonnement et on entrevoit son passé.
L ambiance graphique est toujours aussi glauque et correspond vraiment à l adn de cette série coup de poing, qui arrive très bien à créer un attachement à des personnages malsains. Vraiment une série qui m a pour l instant beaucoup plu.

Cette fois, c'est Maurice qui s'y colle. Retour sur le passé du nettoyeur avec son lot de violence, de malheur et d'espoir. L'atmosphère est pesante, menaçante et le clash n'est jamais loin.
J'apprécie beaucoup les inter-pages avec des citations de personnes connues, de toutes époques ou tirées d'oeuvre fictives. C'est carrément dans le ton et parfaitement à sa place.

Dans ce deuxième opus, Maurice prend le devant de la scène, révélant sa véritable identité et les mystères qu'il dissimule. Tout comme le premier tome, l'atmosphère sombre, glauque et morbide persiste, créant une continuité captivante. le scénario - de qualité - développe l'histoire à travers la perspective de ce nouveau personnage, répondant à plusieurs interrogations laissées en suspens dans le premier tome. Cette plongée plus profonde dans l'intrigue offre une vision plus claire de l'ensemble. Un régal pour les amateurs d'obscurité et de mystère.

Je viens de plonger dans ce tome, et c'est macabre, glauque, mais étrangement captivant. Maurice, un ex-parrain de la pègre devenu nettoyeur de scènes de crime, m'a séduite par sa complexité. Il ne se justifie pas, mais assume ses erreurs. Son récit est sombre, sans filtres, et sa vision de l'histoire apporte des révélations surprenantes. L'intrigue, bien que plus ordinaire que celle de Derrick, est toujours prenante. La plume de Gaet's reste marquante, entre horreur et poésie. Que devient la bague volée par Derrick ? Maurice n'en a cure. Les questions se multiplient, et une autre machination se prépare. Ce tome offre une nouvelle perspective sur la hiérarchie. Un peu moins percutant que le précédent, mais j'attends avec impatience le point de vue d'Ahmed, grâce aux points soulevés par Maurice.
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Tome 2 de la série RIP, centré sur Maurice qui est mort étrangement à la fin du tome 1.

Qui est ce vieux monsieur et pourquoi s'est-il supprimé ? Quels sont ses secrets ? Qu'est-ce qu'il n'a plus supporté dans sa vie glauque ?

Pour ce tome, Gaet's choisit le principe du flash back dans la vie de Maurice ou Mauricio, et c'est Maurice qui raconte.

Maurice n'était pas quelqu'un de très fréquentable car c'était un caïd du milieu et il trempait dans de nombreuses magouilles. Il était servi par des hommes de mains dévoué à sa cause. Mais même les truands peuvent éprouver des sentiments comme l'amour pour une femme ou l'amour filial.

Suite à un drame personnel qui fera basculer sa vie, Mauricio deviendra un pion pour les forces de l'ordre dans le grand jeu d'échecs contre la pègre. mais à vous de découvrir la suite.

Gaet's revisite le tome 1 et donne le point de vue et l'angle de vision de Maurice. Il joue aussi avec Julien Monier sur les inversions de prises de vue entre le tome 1 et le tome 2. On retrouve donc Derrick et les autres protagonistes et aussi certains lieux visités lors du tome 1.

C'est toujours aussi glauque, les personnages sont toujours aussi sombres, les destins sont toujours aussi tortueux et la rédemption semble bien loin pour chacun des personnages. Gaet's continue de construire le puzzle et de poser des pions sur l'échiquier en vue des autres tomes. Il donne des bribes sur certains protagonistes qui seront sous les projecteurs dans les tomes suivants.

Le graphisme de Monier est toujours aussi adapté. le découpage scénique est intéressant ainsi que la variation des plans qui rappellent des techniques du cinéma.

J'ai l'impression parfois d'être dans l'univers des polars de Quentin Tarantino ou des frères Coen. C'est glauque, c'est noir, c'est violent mais il y a une certaine forme de poésie qui fait que je n'arrive pas à détester ces anti-héros qui sont finalement attachants car emportés par la grande vague de la vie. Je pense que c'est là le tour de force de Gaet's et Monier : rendre sympathiques des salauds... Mais n'est-ce pas dangereux ?

RIP se décompose en 6 volumes (enfin tous disponiblesaujourd'hui), avec un focus sur un personnage dans chaque volume. En tout, 6 personnages qui integragissent entre eux, et dont la lecture complète donnera une vision complète sur ce qui se passe. C'est construit pour se compléter plus efficacement en le lisant dans l'ordre.
2e tome. 2e personnage. Maurice, dit le vieux, le plus taciturne de la bande. Et ca se comprend quand on découvre son passé, et explique ses agissements dans le 1er tome !
La saga continue a s'enrichir, et comprendre les personnages. Ca reste toujours aussi sombre, et aussi glauque, mais tout aussi passionnant. Ames sensibles s'abstenir !
Toujours aussi addictif !

Et me voilà maintenant accro… à la série certes… et aux BD également.

Je me suis trompé, le tome 2, reviens sur le tome 1, mais raconte surtout Maurice.
Un personnage que j'ai beaucoup apprécié, c'est un récit poignant plus que glauque.
J'aime bien cette atmosphère noire, triste et malsaine.
Je suis impatiente de recevoir le tome 3 pour continuer la suite de cette mémorable saga.

Bonne lecture !

Tu pousses le bouchon un peu trop loin Maurice... En vrai on peut pas dire ça de Maurice le taiseux. C'est pour moi le personnage le plus sympathique de la troupe de nettoyeur, bon sympathique ce n'est peut-être pas le mot mais en tout cas je le trouve particulièrement attachant dans sa "névrose".
La mort rode toujours dans les pages de RIP.
J'aime beaucoup l'idée de revivre la même période avec les yeux d'un autre. L'exercice est compliqué, il ne faut pas sombrer dans la redite, amené de nouveaux éléments sans contredire les autres témoignages (passés et futurs).
Pour l'instant (4 premier tomes lus) Gaet's et Monier y arrive avec brio.

On découvre un autre personnage, son passé et ses fragilités, si on peut dire.
Dans toute cette dureté macabre, une tendresse au fond du coeur qui va être malmenée.
Tant de noirceur, sans espoir d'une éclaircie.
Le graphisme est magnifique et précis.