Mon vieux et moi

Un tout petit livre, qui se lit l'espace d'une soirée, mais qui à mon avis s'installe pour longtemps dans la mémoire.
Une écriture toute simple, sans fioritures.
Un récit où on passe du vécu de la personne, ses observations, aux remarques qui lui sont adressées par autrui. Un récit comme si l'auteur se libérait, assis à la terrasse d'un café, et qu'on buvait une bière de compagnie.
Un fragment d'histoire, une rencontre inachevée. Qui nous laisse pensif, un peu triste, à se demander où est notre place à nous, aujourd'hui, et demain. Celle du narrateur, ou celle du vieux ?

Un retraité "adopte" un vieux.
Cet émouvant petit roman de Pierre Gagnon, écrivain québécois contemporain, parle de notre rapport avec l'extrême vieillesse et de ce moment terrible où notre corps et notre esprit nous lâchent et nous éloignent inéluctablement de notre dignité humaine. Un très beau et très original récit

Voici un tout petit roman très juste à l'écriture fluide et sobre.


Le narrateur est un jeune retraité qui décide d'adopter Léo, 99 ans, car ce dernier lui manquait quand, après la mort de sa tante, il n'allait plus à la maison de retraite où Léo vivait aussi.

Il raconte sans mélo, sans drames, sans sentimentalisme, sans idéalisme ni angélisme la vie qu'il mène avec ce vieillard qui décline physiquement et qui perd la mémoire, se perdant dans son monde intérieur tout en ayant des souvenirs à raconter. le narrateur raconte donc la vie avec Léo, difficile à vivre certes, mais qui lui apporte tant de bien-être et de petits bonheurs aussi.

C'est une belle histoire d'amitié très touchante.


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C'est très court, mais terriblement tendre. On flirte parfois avec la poésie des instants de vie, vécus dans l'intimité. C'est à la fois léger et grave, l'émotion et l'humour permettant d'aborder le sujet grave du rapport à la vieillesse. Pour l'histoire, c'est celle un peu abracadabrante d'un fonctionnaire à la retraite qui décide d'adopter un petit vieux, Léo, qu'il croisait dans la maison de retraite où il venait rendre visite à sa tante. Des scènes drôles se succèdent (la visite des services sociaux pour donner des conseils d'adaptation de l'habitat, l'achat d'un animal de compagnie, la visite des amis) et tissent un lien de tendresse entre le narrateur et Léo. Puis tout bascule après une chute : Léo perd la tête, se lâche dans tous les sens du terme, et vivre avec lui devient difficile, voire dangereux. On garde pourtant toujours de l'humour et de la tendresse (les boîtes de pâté pour chat dispersées partout dans la maison). le narrateur s'accroche, jusqu'à l'inévitable...
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Courte nouvelles qui nous fait passer par différentes émotions : la joie, la tendresse, la tristesse, l'indignation..
Lu en a peine 1heure, donc je recommande vivement ce roman pour une pause midi ou dans une salle d'attente, il serait largement nous accompagner pendant celle-ci.
Lecture fort sympathique.

La narrateur vient de prendre sa retraite et décider d'adopter Léo, 99 ans. La vie à deux commence, faite d'habitudes et de petits riens.

Il a beaucoup de tendresse et d'humour dans ce petit roman. On s'attache rapidement aux deux personnages: le premier tente de combler un vide, de donner un sens à sa vie de retraité, le second vit dans sa bulle, tourné vers le passé et ses petites habitudes. La rencontre de ces deux vies créent des situations cocasses.

C'est aussi un roman sur la vieillesse et sur l'impossibilité de lutter contre le déclin du corps malgré tous les efforts.

A lire absolument.

[...]C'est court, c'est vif et enlevé et en même temps ça aborde des questions que l'on n'a pas forcément envie de se poser.[...]

Dans un texte tenant plus de la longue nouvelle que du roman, Pierre Gagnon aborde un sujet délicat (la vieillesse) avec tendresse mais sans angélisme...
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Une jolie histoire qui fait réfléchir à « nos vieux », nos futurs vieux et ceux que nous deviendrons. J'y ai retrouvé d'aussi beaux sentiments que dans « les carnets de Jane somers » de Doris Lessing, dommage qu'il ne faille que 40 minutes pour lire ce joli petit livre.

Dans ces 87 pages, on trouve beaucoup d'amitié, de l'humour mais également un regard sur la vieillesse. Au début, il y a les interrogations des amis qui vous admirent, les aménagements à apporter à la maison et la complicité entre les deux hommes. Mais la santé de Léo va se dégrader. Les parties de cartes sont rempacées par l'inquiétude des hospitalisations et l'impuissance que l'on ressent devant la viellesse. le narrateur nous décrit les problèmes qu'une personne rencontre quand elle s'occupe d'un parent âgé. Tout y est dit avec les mots justes : la mémoire qui flanche, la sénilité, la dépendance…
Alors oui, ce livre m'a touchée... Un seul regret, j'aurai bien aimé un livre un peu plus long.
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