Mais nous ne sommes pas encore plus tard, a commenté le professeur Steg. C'est encore maintenant. Il ne sera plus tard que plus tard.
Le wompire en chef a dit : "Qva ?" et il s'est désagregé en un nuage de fumée noire et grasse. Tous ses amis en ont fait de même.
"Oui, ai-je dit. C'est joli ici, finalement. Quand il y a la lumière du jour."
Nous sommes condamnés à flotter éternellement à travers l'air poussiéreux du passé dans un ballon à air chaud.
- Ce n'est pas un ballon, a dit le professeur Steg. C'est un Transporte-personne-par-boule-flottante. Vous dites vraiment n'importe quoi.
SORTIE D'URGENCE
À N'OUVRIR SOUS AUCUN PRETEXTE
C'EST À VOUS QUE ÇA S'ADRESSE !
J'ai ouvert la porte.
"Ne faites pas ça, a dit une personne verte et gloubonneuse. Vous allez laisser entrer le continuum spatio-temporel."
« La personne dans le ballon m’a dit : “ j’espère que vous ne m’en voulez pas de mon aide, mais on aurait dit que vous aviez des problèmes là en bas. ”
J’ai dit : “ Vous êtes un Stégosaure !
- Je suis un inventeur, a-t-il dit. J’ai inventé l’objet dans lequel nous voyageons, que j’appelle le Transporte-personne-par-boule-flottante du professeur Steg.
- J’appelle ça un ballon, lui ai-je dit. »
« Par bonheur, le lait est mon premier livre qui s’attaque aux Questions Essentielles. Les questions que personne n’ose se poser. Des questions comme :
Que se passe-t-il quand on laisse la porte d’un vaisseau spatial ouverte et qu’on laisse entrer le continuum spatio-temporel ?
Des extraterrestres malveillants vont-ils refaire la décoration en remplaçant tous les arbres de la Terre par des petits coussins, et l’Australie par une énorme assiette ornementale décorée d’un dessin de l’Australie ?
Est-ce que nous vivons vraiment dans le présent, comme nous le pensons, ou vivons-nous en fait dans le lointain, très lointain futur, comme le prétend le professeur-dinosaure Steg? »
« Tant qu’il y a du lait, il y a de l’espoir. »
Quand nous avons arrêté d'être projetés à travers tout le ciel, il faisait nuit et, selon le professeur Steg, nous n'étions revenus en arrière que d'un millier d'années. La lune était presque pleine.
- Je suis encore plus loin de mes enfants et de notre petit-déjeuner, ai-je dit.
- Vous avez votre lait, a-t-il dit. Tant qu'il y a du lait, il y a de l'espoir. Ah ! Là-bas ! On dirait une plate-forme d'atterrissage idéale pour des savants voyageant dans le temps en Transporte-personne-par-boule-flottante.
"Mangez vos céréales, a-t-il dit. Souvenez-vous, il y a répétition cet après-midi.
- On ne peut pas manger nos céréales, a dit ma soeur avec tristesse.
- Je ne vois pas pourquoi, a dit mon père. Nous avons plein de céréales. Il y a des CrocMiams et du muesli. On a des bols. On a des cuillères. C'est excellent, les cuillères. Un peu comme les fourchettes, mais pas tout à fait aussi pointu.
- Pas de lait, ai-je annoncé.
- Pas de lait", a confirmé ma soeur.
J'ai regardé mon père y réfléchir. Il a paru vouloir nous suggérer de manger au petit-déjeuner quelque chose qui n'avait pas besoin de lait, des saucisses pas exemple, mais ensuite, il a eu l'air de se souvenir que, sans lait, il ne pouvait pas prendre son thé. Il avait sa tête des moments "pas de thé".
Je suis un inventeur, a-t-il dit. J'ai inventé l'objet dans lequel nous voyageons, que j'appelle le Transporte-personne-pazr-boule flottante du professeur Seg