- Je n'aimais pas tuer quand nous partions chasser, je me débrouillais pour que nos proies nous échappent. Mais quand il a fallu se battre pour l'honneur de la France, les choses devenaient différentes! Et figure-toi que je suis un fabuleux tireur... Un véritable tireur d'élite, Félix ! J'ai peu connu les charges aveugles sous la mitraille et les obus... Je bénéficiais d'un régime particulier... Je partais seul à la nuit tombée et me réfugiais dans une planque stratégique... Le mal s'était installé, j'étais toujours pressé de repartir ma satisfaction passait par la mort. J'aimais la regarder, observer les expressions qu'elle provoque chez ceux qui la rencontrent... La terreur... Le soulagement... L'incompréhension...
Le problème avec les amis des tranchées, c'est qu'on ne sait jamais si on les retrouvera le lendemain.
Le problème avec les amis des tranchées, c’est qu’on ne sait jamais si on les retrouvera le lendemain.
Le mal s'était installé. J'étais toujours pressé de repartir. Ma satisfaction passait par la mort. J'aimais la regarder, observer les expressions qu'elle provoque chez ceux qui la rencontrent...
Je sais que l'on revient de la guerre avec de nouvelles blessures... Mais je ne savais pas qu'elle pouvait effacer d'anciennes cicatrices...
Toujours sobre comme un chameau!
Ne t'inquiète pas. La guerre m'a appris la patience.
Le problème avec les amis de tranchées, c'est qu'on ne sait jamais si on les retrouvera le lendemain.
Tant que les mots restent dans la bouche, ils sont à soi; sitôt dits, ils sont à tout le monde.
Ici, il n'y a pas de barjots... ou peut-être que si... on finit tous par l'être un peu.