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Citations sur Cormoran Strike, tome 1 : L'appel du coucou (117)

Je ne puis me reposer des voyages ; je boirai
La vie jusqu'à la lie ; car j'ai goûté chaque moment
Immensément, et immensément souffert, tant avec ceux
Qui m'aimaient, que dans la solitude ; sur les rivages
Et quand, en rapides dérives, les pluvieuses Hyades
Tourmentaient la mer troublée : je suis devenu un nom...
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Le compagnon de sa mère à l’époque (un musicien rasta blanc qui s’était rebaptisé Shumba) estimait que le système scolaire renforçait les valeurs patriarcales et matérialistes, qui ne devaient pas influencer ses beaux-enfants de facto. La principale leçon que Strike avait retenue de ces deux mois d’enseignement à domicile était que le cannabis, même administré à des fins spirituelles, pouvait rendre le fumeur à la fois somnolent et gravement paranoïaque.
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Un mensonge n'a de sens que si la vérité est perçue comme dangeureuse.
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Vous connaissez cette citation sur les robes d'Ozzie Clark ? Les hommes les aimaient parce qu'ils pouvaient les ouvrir facilement et baiser les filles plus vite ? Voilà, ça résume l'époque de votre mère !
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Il raccrocha, et se dit qu'employer une secrétaire, même inutile (et même sans pouvoir la payer), avait cet avantage que sa présence donnait aux clients l'impression d'avoir affaire à un vrai professionnel.
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Robin avait remarqué que dans les couples, les deux partenaires avaient souvent le même degré de séduction (ou de non-séduction), même si, bien sûr, des facteurs comme l'argent permettaient parfois de s'attacher un partenaire beaucoup plus agréable à regarder que soi-même.
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- Les agences d'intérim n'aiment pas ça, vous savez ? Vous seriez radiée ?
- Ça n'a pas d'importance. J'ai trois entretiens pour des emplois stables la semaine prochaine. Si vous me laissez quelques heures de liberté pour me présenter aux rendez-vous.
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Il n'avait jamais compris la passion des fans pour des personnes qu'ils n'avaient jamais rencontrées, et encore moins leur sentiment de proximité avec elles.
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Sur les écrans de toutes les télévisions, l'histoire fit oublier l'actualité politique, les guerres et les catastrophes, et toute les versions qui en furent diffusées s'agrémentèrent d'un flot d'images du visage parfait de la morte et de son long corps mince et sculptural. En moins d'une matinée, les quelques faits connus s'étaient propagés comme un virus dans la population : l'altercation publique avec le fiancé célèbre, le retour solitaire dans l'appartement de Mayfair, les cris qu'on avait entendus et la chute finale, fatale.
Le fiancé courut se cacher dans un centre de désintoxication, mais la police resta muette ;on fit la chasse aux personnes qui avaient accompagné la jeune femme au cours de sa dernière soirée ; des milliers d'articles parurent dans la presse, et les chaînes consacrèrent au drame des heures de programmes, cependant que la voisine qui jurait avoir entendu une seconde dispute quelques instants avant que le corps ne tombe dans le vide avait son moment de célébrité et apparaissait sur des photos plus petites, à côté de celles de la défunte dans toute sa beauté.
Mais ensuite, dans un grondement presque audible de déception populaire, il fut démontré que le témoin avait affabulé et ce fut son tour de disparaître en clinique, tandis que l'explication surgissait comme un coucou sortant de son nid à midi.
Tout compt efait, c'était bien un suicide, et, après un moment de stupeur, l'histoire connut un second souffle. On écrivit que la jeune femme était instable, déséquilibrée, incapable d'assumer le statut de superstar où l'avait enfermée sa sauvage beauté ; qu'elle avait évolué dans un monde trop riche et cynique, et que ces fréquentations avaient fini par la corrompre ; que sa nouvelle vie dépravée avait ébranlé une personnalité déjà fragile et vulnérable. Elle devint l'héroïne d'une sorte de conte moral nourri de jubilation malveillante, et tant d'échotiers parlèrent de la chute d'Icare que Private Eye en fit un article satirique.
Enfin, enfin, la frénésie retomba et l'histoire s'usa à force d'être rebattue, si bien que même les journalistes des pires torchons people n'eurent plus rien à dire, sinon, justement, qu'on en avait déjà trop dit.
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Strike finit sa bière et réfléchit un moment aux derniers mots de la phrase. Il n’avait jamais compris la passion des fans pour des personnes qu’ils n’avaient jamais rencontrées, et encore moins leur sentiment de proximité avec elles. En sa présence, des gens avaient parfois parlé de son père en le désignant comme « ce vieux Jonny », avec la même exaltation que s’ils évoquaient un ami commun particulièrement cher, et répétant des anecdotes journalistiques rebattues comme si ces histoires les avaient personnellement impliqués. Un homme lui avait dit un soir, dans un pub de Trescothick : « Tu sais, mec, ton vieux, je le connais mieux que toi ! », parce qu’il était capable de nommer un ingénieur du son qui avait travaillé sur l’album le plus vendu des Deadbeats et à qui Rokeby, comme tout le monde le savait, avait cassé une dent dans un accès de colère.
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    Thème : Cormoran Strike, tome 1 : L'appel du coucou de Robert GalbraithCréer un quiz sur ce livre

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