Je ne le vois pas ton regard qui m'aime
Lorsque je le sens sur moi se poser.
Qu'importe ! Un regret serait un blasphème
Je ne le vois pas, ton regard qui m'aime,
Mais j'ai ton baiser.
Mes yeux sont fermés, mais qu'importe l'ombre.
J'ai trop de rayons et j'ai trop de jour,
Pour qu'il puise faire en moi jamais sombre.
Mes yeux sont fermés, mais qu'importe l'ombre
Puisque j'ai l'amour.
Et quand je me réveille encor toute ravie,
Et que je me retrouve en mon obscurité,
Je doute, et je confonds le rêve avec la vie :
Mon cauchemar commence à la réalité.