Alexandre Galien est un auteur de polar que je ne connaissais pas, mais que je voyais passer sur les sites de lectures assez régulièrement. Un auteur français de plus. Oui, j'aime bien les auteurs de polars français. Alors un de plus au compteur me suis-je dit, chouette ! Oui, mais voilà pour moi l'écriture n'est pas au rendez-vous : écriture plate sans relief, sans émotion, plutôt scolaire, propre sur elle (!) mais fade. Donc, jamais je ne me suis sentie en harmonie, en empathie avec les personnages. Et pour la lectrice que je suis, si je ne peux pas être en symbiose avec au moins un des personnages, c'est mal parti. Et pour ternir encore plus mon ressenti, je n'ai pas non plus aimé l'emploi excessif du jargon policier et autres acronymes qui alourdissent la lecture par des renvois constants en bas de page.
Voilà, vous avez mon tableau, mais rien ne vous empêche de vous faire le vôtre qui prendra peut-être d'autres teintes.
Quant au pitch, le voici :
En se faisant muter à la brigade criminelle après vingt ans de « Mondaine », le commandant Philippe Valmy espérait s'éloigner des bars et des boîtes où il restait jusqu'à l'aube, et ainsi sauver son mariage. Mais quand il découvre que la victime de sa première affaire de meurtre est une de ses anciennes indics, il comprend toit de suite qu'il va devoir replonger dans les eaux troubles du Paris nocturne. Pour le pire.
Les cicatrices de la nuit sont de celles qui ne s'effacent pas.