Les cicatrices de la nuit

Un excellent polar classique comme je les aime, écrit par un ancien de la Maison « Poulaga », ce qui permet de plonger tête baissée, happé par le récit, dans le monde interlope de la nuit et de la prostitution. le suspens est au rendez-vous. L'atmosphère, la tension qui entoure l'enquête sur le meurtre d'une jeune indic est parfaitement rendue.

Prix du Quai des Orfèvres 2020, Alexandre Galien, né en 1989, est le plus jeune lauréat à ce jour de cette récompense.

Issu de la Direction Régionale de la PJ, il rejoint Olivier Norek, Hervé Jourdain, Pierre Pouchairet et tant d'autres qui inspirés par leur vie professionnelle, nous offrent de bons moments de détente pour les amateurs, avides de sensations tout en restant dans le vraisemblable. Faut dire qu'à "La Crim", aux "Stup" et aux "Moeurs", il y a matière à suggestion.

Evidemment, ce n'est pas suffisant l'expérience, il faut aussi savoir conter même si l'écriture n'est pas celle d' Antonio Muñoz Molina, c'est « addictif », efficace, et bien noir malgré quelques clichés.

J'ai, pour habitude de m'offrir le « Prix du quai des Orfèvres » de l'année. Je remercie Jean-François Lemoine pour son excellente chronique des Cicatrices de la Nuit qui a retenu mon attention. C'est un bon millésime que je conseille aussi.

Un serial-killer assassine des call-girls en plein Paris. Les corps sans vie sont retrouvés sauvagement mutilés. le commandant Valmy, récemment muté des moeurs à la brigade criminelle, mène une enquête qui va le mener jusque dans des extrémités dont il n'aurait jamais soupçonné ni l'existence ni l'ampleur d'une telle folie meurtrière.
« Les cicatrices de la nuit » est un gentil polar, prix du quai des orfèvres 2020, écrit par Alexandre Galien qui a fait partie de l'effectif de la direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris, autrement dit le 36 quai des orfèvres ou plus récemment « le bastion ».
Le style est simple et sans ambition, mais efficace. A noter, un lexique précis en bas de chaque page sur le vocabulaire particulier des policiers. Mal grès la faiblesse et la candeur de certains dialogues, on est vite emporté par cette histoire originale. L'intrigue est bien ficelée. Un prix mérité.

Suite à la parution du prix quai des orfèvres 2024, j'ai décidé de lire des romans ayant reçu cette distinction.

Le polar intitulé Les cicatrices de la nuit a été primé pour 2020 et se déroule à la brigade criminelle, mais avec un commandant récemment muté de la Mondaine et qui va faire le lien entre des activités de proxénétisme et un tueur en série.

L'avantage de ce prix se situe dans le réalisme des enquêtes et la connaissance du monde policier, le jury étant placé sous la présidence du Directeur de la Police Judiciaire et étant composé de personnalités remplissant des fonctions ou ayant eu une activité leur permettant de porter un jugement qualifié dans ce domaine, avec des auteurs la plupart du temps, comme ici d'ailleurs avec Alexandre Galien, issus du terrain.

En outre, dans ce livre, les chapitres dans la tête du tueur permettent de changer de rythme et de donner un certain relief au récit.

Mais certaines questions restent pour moi sans réponse : pourquoi, par exemple, les meurtres ont débuté à cette période plutôt qu'à une autre ? Quel a été l'élément déclencheur ? J'aurais aimé encore mieux comprendre la personnalité du tueur.

En conclusion, je dirai que c'est un roman policier prenant et écrit dans le respect de la procédure pénale française, mais pour lequel j'aurais souhaité un travail encore plus poussé sur la psychologie des personnages. Ceci n'est cependant que mon avis et ce prix reste une référence en matière de polar !

Philippe Valmy passe de la Mondaine à la Criminelle. Au moment où sa vie professionnelle subit de profonds changements, sa vie personnelle part en quenouille. Et il doit mener une enquête sur un meurtre particulièrement sordide, celui de son ancienne indic.

Ecrit par un "professionnel" de la police, c'est plutôt réussi. On peut se demander si l'auteur n'a pas mis tout ce qu'il avait en tête dans ce livre, et que donc il risque de se trouver fort dépourvu pour écrire le deuxième, mais bon, c'est à lui de voir.

Pour celui-ci, ça se lit bien et vite. Des tentatives louables de donner du corps aux personnages. Un brin de caricature, mais bon, ne lui jetons pas la pierre sur ces aspects. Côté intrigue, c'est bien écrit, détaillé, précis, on voit la qualité du professionnel.

J'ai lu ce livre dans le cadre d'une lecture commune proposée sur la Ronde des livres.
J'ai bien apprécié cette lecture. On suit l'enquête de Philippe Valmy qui vient juste d'intégrer la brigade criminelle. Pour son premier homicide, il se retrouve face au crime d'une prostituée, qui se trouve être une de ses indics, du temps où il surveillait les cabarets et le monde de la nuit.
Bien sûr d'autres crimes vont suivre. A chaque fois, les filles sont très amochées et il semblerait que l'on ait affaire à un sadique.
Les chapitres se succèdent, avec de temps en temps un chapitre dans lequel le tueur s'exprime. On comprend rapidement que l'on a affaire à quelqu'un de tordu.
Cependant, difficile de deviner l'identité du tueur en série. En tous cas, je n'avais pas deviner la vérité...

Je ne sais pas combien de Prix du Quai des Orfèvre j'ai pu lire. Depuis plus d'une vingtaine d'années je l'achète tous les ans. Mais ma première rencontre est beaucoup plus ancienne, 1978 "le sang des Atrides" de Pierre Magnan, un vrai coup de coeur !

Revenons au prix 2020, bon livre mais pas le meilleur de la série. J'ai été gênée, pour ne pas dire agacée, par l'utilisation de trop d'expressions, mots d'argot et abréviations nécessitant des renvois en bas de page. Ça coupe le rythme de la lecture.

Le commandant Philippe Valmy est transféré de la Mondaine à la Police Judiciaire. Sa première affaire va le faire replonger dans le milieu de la nuit, la victime est une de ses anciennes indics.
Le lecteur/lectrice accompagne le commandant dans son enquête, ses rapports avec son équipe, sa hiérarchie et ses problèmes personnels.
La vie nocturne des boîtes et des bars comme celle des policiers, racontées par l'auteur, paraissent crédibles et non caricaturales.

Conclusion : un roman avec du suspens, surtout vers la fin, auquel s'ajoute une certaine sensation d'angoisse

Le polar qui dépote.
Un comme je les aime.
Du suspens, un brin d'humour ( mais pas trop, les flics c'est pas trop trop drôles en fait) et une trame qui tient la route puis qui surprend bien le lecteur.

Evidemment mes pronostiques se sont avérés faux. Mais comme j'adore être surprise c'était parfait!

M'en faudrait un par semaine des comme celui-ci.

Belle découverte grâce aux dévoileurs! J'adore!

Le thème est très original car il s'agit d'une histoire qui montre les liens tordus entre flics et indics. C'est un roman bien construit, sans temps mort et très addictif parce que j'ai comme l'impression de participer à cette traque. Les crimes sont horribles mais l'auteur ne s'appesantit pas de trop sur leurs descriptions. Je ne me sens pas voyeur de l'horreur ce qui dans d'autres polar me gêne. A quand une adaptation cinématographique ?

J'ai beaucoup aimé ce polar très réaliste. On suit le commandant Valmy muté a la crime qui doit résoudre un meurtre liée au milieu de la nuit.

J'ai adoré cette histoire car on voit la relation entre policier et indics, on suit aussi Valmy dans sa vie privée, être chef de groupe de la crim alors qu'il est un bleu dans ce service.

Un bon polar, avec des personnages attachants et très réalistes.

bon thriller contemporain, suspense et émotions fortes sont de mise.
très documenté sur les procédures et les investigations; pas étonnant au regard du CV de l'auteur, tant par ses études que sur son parcours professionnel.
âmes sensibles s'abstenir, le réalisme des descriptions nous mettent au bord de la nausée.