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3,63

sur 627 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
PITIE !!! J'abandonne !
Ce n'est pas dans mon habitude de ne pas persévérer, mais là, non, je ne peux plus.
Quel ennui !
Quelle morne existence !

Une femme part dans son village d'enfance, un village de montagne, rejoindre son frère et sa soeur, à l'appel de leur père, qu'ils appellent Courtil. Drôle de père, qu'ils ne voient qu'épisodiquement depuis leur enfance, et qui leur envoie une boule à neige comme signe de ralliement.
Elle retrouve donc des gens qu'elle a connus, et ça lui fait du bien, je suppose, car « le père de ses filles » l'a quittée il y a peu. Quelle idée, aussi, d'appeler son ex « le père de mes filles » au lieu de le nommer.
Il n'y a pas que ça, d'ailleurs, qui m'a irritée : quelle manie a-t-elle de dire « le café A Franky, le magasin A Sam, etc. » Que ça m'énerve !
Et puis les paysages ne sont même pas décrits, je n'arrive pas à m'imaginer cette montagne grandiose.
Et puis que de silences, que de non-dits, que d'attitudes froides, que de petites phrases anodines.
Roman intimiste ? Même pas. La narratrice ne partage rien.
Roman contemplatif ? Même pas. La narratrice s'enfonce dans le quotidien banal.

De temps en temps, une phrase ressort, bien sentie, bien vraie. Et celle-là, je la note, tout de suite.
Car de Claudie Gallay, j'avais adoré « Seule Venise » et son atmosphère spéciale, je m'étais délectée de ces petites phrases-phares.
Mais ici, elles sont noyées dans la brume de l'hiver, elles se diluent dans l'anodin, le quelconque.

Et le père, qu'est-ce qu'il fait ? Il envoie un signal à ses enfants pour leur dire qu'il va arriver, et il ne vient pas !
Je n'ai pas la patience de Carole, moi, et je suis partie. En claquant la porte, au quart, ou même moins, du livre.
Non, mais !
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J'avais beaucoup aimé l'atmosphère de « seule Venise » mais ici je n'ai pas su me laisser transporter par les souvenirs de Carole ( la narratrice) qui revient dans son village d'enfance à la demande de son père qui doit revenir lui aussi . Carole retrouve son frère et sa soeur qui eux, n'ont pas quitté leur village d'origine.
On attend avec carole, Curtil son père, mais j'ai perdu patience et ai décidé d'abandonner cette lecture. Comme toujours, le moment où l'on lit un livre détermine dans une certaine mesure le plaisir que l'on prend. Ce livre a un rythme lent, il est sans doute préférable de le lire lorsque l'on a de longues plages de libres, cela n'a pas été mon cas et de fait, j'ai eu du mal à m'imprégner de l'ambiance et à suivre l'histoire.
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Un roman de saison puisqu'il se situe entre le 3 décembre et le 20 janvier . En revanche vous ne retrouverez pas les lumières féeriques, la magie d'un Noël sous la neige. Non, l'atmosphère est plutôt tristement banale. Etrange atmosphère que celle que Claudie Gallay installe à chaque roman. Il ne se passe pas grand-chose. Ce pas grand-chose révélé par une succession de photographies, prises tous les jours ou presque, au même moment entre 11h et 12h, sur le même sujet : la serveuse du bar , secouant ses draps au balcon. le rythme est lent, dans la banalité du quotidien. Un insignifiant minimaliste pour décrire les vies de gens ordinaires dans un petit village de montagne. Des phrases courtes pour rendre compte essentiellement de ce qui est fait. Une galerie de personnages singuliers, où chacun occupe une place bien définie. Les sentiments, les émotions sont peu ou pas exprimés. Seul le rendu des actions, des regards, des gestes, des attitudes, amène le lecteur à saisir la profondeur des personnages. L'intime est dévoilé très subtilement par petites touches. Il ne passe pas grand-chose dans ce roman.
Après les Déferlantes, Seule Venise , je retrouve les mêmes ingrédients : une narratrice arrive pour un temps indéterminé ,dans un Lieu en laissant derrière elle des pages tournées. Des reflux du passé à éclaircir, une activité professionnelle à mener, des rencontres amicales…. Une certaine lassitude m'a envahi dès les premières pages. Et pourtant, je suis allée jusqu' au bout et en refermant le livre, la sensation que cette histoire va continuer à m'habiter quelque temps. La question de la fratrie est abordée en relation à la mère disparue. Qui était le préféré dans le coeur de la mère ? Et comment cette place dévolue va construire chacun des membres .Parler, dire, revenir sur ce qui a été tu pendant si longtemps, crever l'abcès, ne pas rester sur l'inexprimé: prendre le risque…. de se voir confirmer ce qu'une partie de nous sait… a toujours su.

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Ah ! Claudie Gallay ! J'aime ? Je n'aime pas ?
C'est à chaque fois la même chose, à part pour « Seul Venise' que j'ai aimé sans restrictions.
Je suis agacée par ces phrases trop courtes qui ne permettent pas de s'immerger totalement, par ces nombreux dialogues.
Ici particulièrement, j'ai failli abandonner plusieurs fois, je me suis souvent ennuyée, et puis finalement, dans les cent dernières pages, j'ai plutôt apprécié.
Tout au long du livre règne une ambiance de froid, d'humide, de répétition
Carole retourne dans le Val, sa région d'origine où vivent encore sa soeur et son frère. Chacun a reçu une boule de verre avec de la neige synthétique, signe que Curtis, leur père, va revenir.
Curtis ? N'aurait-il pas du s'appeler Godot ?
Arrivée le 3 décembre pour quelques jours, Carole est encore là le 20 janvier et Curtis n'est toujours pas venu.
Dans cette attente, chaque jour n'est que la répétition du précédent.
Carole se lève, va dans le « bar à Francky », y retrouve son frère Philippe, fait ses traductions, va chez sa soeur Gaby, passe voir la baronne et ses chiens, le vieux Sam, le beau Jean, prend une photo de la serveuse d'en face……
Plus de 400 pages pour répéter toujours les mêmes gestes, presque les mêmes paroles.
Une retranscription moderne et dans un autre lieu de « En attendant Godot »
Heureusement, en fin de livre, les relations fraternelles prennent une autre consistance et on a droit à quelques beaux dialogues.
Mais quand même, tant de pages !
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Une part de ciel, nouveau roman de Claudie Gallay pour la rentrée littéraire de l'automne 2013, est une lecture pour ce début d'hiver et de périodes festives.
En effet, l'action se déroule début décembre 2012, sur plus de 440 pages, jusqu'à la mi-janvier de notre année, dans un petit village des Alpes. La narratrice retrouve son frère et sa soeur. Tous les trois attendent l'arrivée de leur père, lequel devrait les rejoindre pour Noël.
Certes, Claudie Gallay, toujours à la hauteur de son style des "Déferlantes" ou de "Seule Venise" possède une belle écriture et reste agréable à lire. Les chapitres ont des accents tour à tour poétiques et nostalgiques puis réalistes, voire très réalistes en décrivant la vie des habitants du village. Cependant, l'ensemble du roman traîne en longueur et en redites, la galerie des personnages est pittoresque et attachante mais souvent trop appuyée, le personnage notamment de Gaby, soeur de la narratrice, est très « chargé » et a, carrément pour moi, des airs de Josette du film « le Père Noël est une ordure » ! Bref , je n'ai pas été séduite par le récit et je dois l'avouer... me suis parfois ennuyée !
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Des souvenirs pas gais voire douloureux, un travail ponctuel « à la ville » loin de son village natal montagnard et de sa famille cadrent la vie monotone de Carole. Aussi, lorsqu'elle reçoit de Curtil, son père, une boule à neige, un être pourtant déroutant par ses fréquentes, imprévisibles et souvent très longues « disparitions » du foyer familial lors de son enfance et qui précisément doit « rentrer à la maison », comme l'indique le signe quasiment conventionnel de la boule à neige, Carole est contente de son invitation à les rejoindre.
L'événement va en effet lui donner l'occasion de reprendre sa place pendant son séjour en renouant avec la communauté de son enfance de laquelle elle se sent comme un peu exclue étant la seule à les avoir quittés pour tenter de se faire une situation hors de « son » pays économiquement trop étroit pour le lui permettre. Sans compter qu'elle s'en est allée seule après cet incendie qui réduisit en cendre le foyer familiale qui vit toujours ou de voisinage comme une ombre en toile de fond du quotidien… A défaut de toit familial commun, Carole louera un gite près des siens dans lequel elle en profitera, entre les rencontres familiales, pour se consacrer à une traduction de la vie de Christo, comme l'artiste qui d'un voile dissimule des oeuvres célèbres afin de les faire renaitre lorsqu'il le lève.
Evidemment Carole, celle qui est « partie », avide de connaitre la vie des uns et des autres dans ce monde discret des montagnards va faire figure de curieuse dérangeante … Il lui sera ainsi difficile de renouer avec eux une relation familiale ou de voisinage et sombrera dans un univers ou les non-dits générés par une vie difficile sont des réponses…
Cependant c'est Curtil son père qui l'a invitée, peut-être saura-t-il lui un peu dégeler l'atmosphère, alors elle l'attend …
Claudie Gallay avait ici tous les « ingrédients » pour réussir pleinement son roman. Elle donne pourtant l'impression de ne pas s'être sortie de l'imbroglio dans lequel elle a plongé les personnages si bien qu'elle nous y ennuie quelque peu… Ce n'est pourtant pas son habitude, pour preuve par exemple « Les déferlantes » une histoire tellement palpitante …
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On m'avait parlé de cet auteur et de son talent. Il n'y a aucun doute, la plume est délicate.
Malheureusement pour moi, ce roman est une déception. C'est long et lent. On échoue de souvenirs en non-dits et de non-dits en silences. le temps passe, les jours passent et rien ne se passe, ça n'avance pas. Je n'ai pas réussi à ressentir quoi que ce soit pour les personnages.
Laborieuse lecture donc... je suis passée à côté !
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De retour dans sa vallée natale, une femme redécouvre les non-dits familiaux, ainsi que la division des habitants de ce village quant à la création d'un domaine skiable. Quel ennui que ce quotidien banal !
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J'ai souvent du mal à trouver les mots pour un livre que j'ai adoré mais c'est aussi le cas pour un livre que je n'ai pas tellement aimé.
Je me trouve dans la deuxième catégorie pour ce livre de Claudie Gallay que j'aurais voulu apprécier.
Carole arrive dans le village de son enfance début décembre et un chapitre par jour va nous permettre de la suivre dans les retrouvailles avec les lieux et les personnes.
Je crois que j'aurais aimé ce livre s'il avait été moins long car j'ai trouvé qu'on tournait un peu en rond à parler toujours des mêmes évènements. Et en plus, il ne se passe vraiment pas grand chose.

J'ai été gênée par le café "à" Francky, la serveuse "à" Francky, nous nous battons avec nos enfants pour qu'ils n'emploient pas ce genre de tournure. Dans notre région beaucoup de gens parlent comme ça et cela me fait vraiment bizarre, pourtant nous y sommes maintenant depuis 23 ans... Nos enfants en font maintenant parfois la remarque à leurs copains et copines....

Revenons à nos moutons, j'ai quand même trouvé que les personnages étaient attachants et j'ai aimé me retrouver dans cette ambiance de village de montagne.

La quatrième de couverture est fidèle au livre, il ne se passe pas grand chose de plus ....
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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J'ai du passer à coté de ce livre...

Trouvé en audio à la bibli, j'avoue que le résumé me tentait autant que la durée d'écoute : 13h45. La tentation de trouver une auteur ayant des points communs avec Anna Gavalda? peut-être!

Une lenteur. Prendre le temps de s'imprégner des petites choses, celles auxquelles on accorde plus d'attention, auxquelles on ne pense pas, plus...

Si je l'avais eu au format papier, je n'aurais pas eu le courage d'aller au bout. Et pourtant : le dernier chapitre permet de clore un livre plat avec un léger soubresaut, j'ai tendu l'oreille, trépigné sous le rythme lent de l'écriture et de la lectrice.

Alors même que je ne l'ai pas apprécié à sa juste valeur, c'est un livre qui laisse, une fois fini, quand même, des images, des souvenirs de montagne, des personnages vivants, loin des clichés romantiques et larmoyants. Un livre qui parle de certaines réalités, enveloppé dans la neige mais des réalités de vie d'aujourd'hui.
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