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Citations sur L'Italie de Mussolini : Vingt ans d'ère fasciste (11)

Alessandro est membre de l'Internationale, sa maison est un foyer de discussions continuelles. C'est en souvenir de Benito Juarez, héros de l'indépendance mexicaine, qu'il a prénommé son fils Benito, ajoutant Amilcare et Andrea en l'honneur de deux socialistes italiens, Amilcare Cipriani et Andrea Costa.
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Le 30 novembre 1933, au cours d'une grande cérémonie, deux mille six cent vingt couples rassemblés à Rome se marient, recevant un "don du Duce".
"Dans un an, nous offrirons un petit balilla à notre Italie fasciste adorée", télégraphient-ils à Mussolini avant d'être reçus, le soir même, par le Pape.
Mais, malgré ces mises en scène le taux de natalité baisse régulièrement, de 27.5 pour mille en 1927 à 23.4 pour mille en 1934. Mussolini s'emporte : " Si l'on diminue, messieurs, s'écrie-t-il devant le Sénat, on ne fait pas l'Empire, on devient une colonie."
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Les grandes banques italiennes : la Banco di Roma, le Crédit Italien, la Banca di Sconto, les soutiennent. Et ainsi la trame des intérêts financiers et industriels constitue-t-elle l'arrière-fond de l'interventionnisme. Il s'agit certes d'échapper à la surproduction par la guerre, mais aussi d'éviter une révolution sociale que certains, depuis la Semaine Rouge, croient menaçante. Le 26 avril 1915 Alessandro Casati écrit au député Giovanni Amendola : "Comment une armée dont le prestige n'aurait pas été renouvelé pourrait-elle affronter demain une révolution intérieure ?"
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Mussolini définira l'ensemble législatif conçu par Alfred Rocco d'une formule sans équivoque : "Tout dans l'Etat, rien hors de l'Etat, rien contre l'Etat."
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La S.D.N. est définitivement bafouée, ridiculisée presque avec sa politique des sanctions inopérantes. L'un de ses membres, Titulesco déclare : "Les Italiens veulent nous faire avaler de la merde. Soit. Nous l'avalerons. Mais ils veulent aussi nous faire déclarer que c'est de la confiture de roses. Ça, c'est un peu fort."
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Les cercles de culture, les bibliothèques, les journaux tout ce qui de près ou de loin touche à l'organisation paysanne ou ouvrière est menacé, qualifié commodément de communiste. Bientôt on administre l'huile de ricin, par litres ! Telle institutrice est tondue, contrainte à boire, puis, jupe nouée aux genoux, à sauter au milieu des rires jusqu'à ce que la purge ait fait son effet.
La violence est systématique : en deux mois 400 coopératives, bourses du travail ou cercles socialistes sont détruits, 29 mairies envahies, 68 conseils généraux et municipaux contraints à la démissions, on compte au moins 250 morts dont seulement 40 fascistes.
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"Nous avons déchiré toutes les vérités révélées, nous avons craché sur tous les dogmes, rejeté tous les paradis, raillé tous les charlatans qui proposent les drogues miraculeuses pour donner le "bonheur" au genre humain".
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A Rome on colle sur les murs de grandes affiches : " Mussolini a vaincu. Le drapeau tricolore illumine Addis-Abeba."
Le même jour, un grand discours de Mussolini Piazza Venezia est radiodiffusé à tout le peuple italien rassemblé sur les places. Il y a plus de deux cent mille personnes Piazza Venezia. Le Duce scande toutes ses phrases : "J'annonce au peuple italien et au monde que la paix est rétablie, notre Paix, la Paix romaine, l'Ethiopie est italienne."
L'enthousiasme est indescriptible. Dans la foule quelques jeunes gens, Zangrandi, Carlo Cassola, sont restés lucides et cet enthousiasme les effraie et les angoisse : où va l'Italie ?
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Mussolini qui s'efforce de comprendre le débit saccadé de Hitler subit les tirades passionnées du dictateur.
" Il m'a redit par cœur son Mein Kampf, quel raseur, quel polichinelle", notera-t-il.
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Mussolini expédie les opposants dans le Mezzogiorno. Les îles d'Ustica, Lipari, l'écueil de Lampedusa deviennent les "Confini".
Gramsci, Rosselli, plus tard les écrivains Carlo Levi ou Cesare Pavese y séjournent avec les anonymes militants venus de toutes les villes d'Italie.
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