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EAN : 9782847347517
447 pages
Tallandier (10/02/2011)
3.93/5   14 notes
Résumé :

La voix du Führer, la puissance de la Wehrmacht et les crimes du nazisme ont rejeté au second plan les précurseurs italiens et le fascisme. Pourtant, lorsque Hitler prend le pouvoir en 1933, l'homme fort en Europe, c'est bien Benito Mussolini, et ce depuis onze ans déjà. Pour comprendre l'Italie, son passé et son présent, il faut connaître le fascisme, mais aussi le destin de celui qui l'a porté : le Duce, cet ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Une excellente synthèse du fascisme italien, centré sur la personnalité de Benito Mussolini. Les épisodes historiques sont décrits au présent, avec des phrases courtes et efficaces. le travail de documentation semble être sérieux. Il se concentre surtout sur le dictateur et les événements politiques, puis militaires avec le début de la guerre. On survole très rapidement les conditions de vie des Italiens, l'art officiel, ce qui m'a un peu frustré.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Le 30 novembre 1933, au cours d'une grande cérémonie, deux mille six cent vingt couples rassemblés à Rome se marient, recevant un "don du Duce".
"Dans un an, nous offrirons un petit balilla à notre Italie fasciste adorée", télégraphient-ils à Mussolini avant d'être reçus, le soir même, par le Pape.
Mais, malgré ces mises en scène le taux de natalité baisse régulièrement, de 27.5 pour mille en 1927 à 23.4 pour mille en 1934. Mussolini s'emporte : " Si l'on diminue, messieurs, s'écrie-t-il devant le Sénat, on ne fait pas l'Empire, on devient une colonie."
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Les cercles de culture, les bibliothèques, les journaux tout ce qui de près ou de loin touche à l'organisation paysanne ou ouvrière est menacé, qualifié commodément de communiste. Bientôt on administre l'huile de ricin, par litres ! Telle institutrice est tondue, contrainte à boire, puis, jupe nouée aux genoux, à sauter au milieu des rires jusqu'à ce que la purge ait fait son effet.
La violence est systématique : en deux mois 400 coopératives, bourses du travail ou cercles socialistes sont détruits, 29 mairies envahies, 68 conseils généraux et municipaux contraints à la démissions, on compte au moins 250 morts dont seulement 40 fascistes.
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Les grandes banques italiennes : la Banco di Roma, le Crédit Italien, la Banca di Sconto, les soutiennent. Et ainsi la trame des intérêts financiers et industriels constitue-t-elle l'arrière-fond de l'interventionnisme. Il s'agit certes d'échapper à la surproduction par la guerre, mais aussi d'éviter une révolution sociale que certains, depuis la Semaine Rouge, croient menaçante. Le 26 avril 1915 Alessandro Casati écrit au député Giovanni Amendola : "Comment une armée dont le prestige n'aurait pas été renouvelé pourrait-elle affronter demain une révolution intérieure ?"
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A Rome on colle sur les murs de grandes affiches : " Mussolini a vaincu. Le drapeau tricolore illumine Addis-Abeba."
Le même jour, un grand discours de Mussolini Piazza Venezia est radiodiffusé à tout le peuple italien rassemblé sur les places. Il y a plus de deux cent mille personnes Piazza Venezia. Le Duce scande toutes ses phrases : "J'annonce au peuple italien et au monde que la paix est rétablie, notre Paix, la Paix romaine, l'Ethiopie est italienne."
L'enthousiasme est indescriptible. Dans la foule quelques jeunes gens, Zangrandi, Carlo Cassola, sont restés lucides et cet enthousiasme les effraie et les angoisse : où va l'Italie ?
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Alessandro est membre de l'Internationale, sa maison est un foyer de discussions continuelles. C'est en souvenir de Benito Juarez, héros de l'indépendance mexicaine, qu'il a prénommé son fils Benito, ajoutant Amilcare et Andrea en l'honneur de deux socialistes italiens, Amilcare Cipriani et Andrea Costa.
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