AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 35 notes
5
5 avis
4
5 avis
3
0 avis
2
0 avis
1
1 avis
1920, le spectre de la première guerre mondiale s'éloigne petit à petit, les grands propriétaires tremblent devant les idées socialistes ...Soames couve son bien le plus précieux : Fleur, sa fille bien-aimée . Jolyon et Irène vivent paisiblement à Robin Hill, Jon leur fils est leur grand amour.
L'impensable arrive lorsque Fleur et Jon se rencontrent. L'Amour frappe sans discernement mais pourquoi sont ils tous contre eux? Les silences, les non-dits pèsent sur leurs premiers émois. Mais Fleur est bien une Forsyte, quand elle veut quelque chose elle le veut , il le lui faut et elle veut Jon .
A qui peut elle me fait elle penser? sans doute à Soames...
Ce dernier tome une fois encore est le reflet d'une société en devenir. Les anciens s'en sont allés, la guerre a fait bouger les mentalités, la femme affirme sa présence mais la tradition résiste ...
La Saga des Forsyte, sans conteste l'oeuvre prépondérante de John Galsworthy , m'a ravie. j'ai été séduite par la faconde de l'auteur, par le regard perçant qu'il porte sur le monde qu'il côtoie. Son ton parfois caustique dénonce la rigidité conservatrice de la société anglaise et surtout s'insurge : la place accordée à la femme. Spoliée de ses droits, privée de ses biens, et le plus souvent condamnée à un mariage malheureux , propriété absolue de l'époux... voilà l'un des combats mené par John Galsworthy , merci à lui
Commenter  J’apprécie          220
Un dernier volet de la première trilogie des Forsyte (deux suivront), marqué de romantisme, qui m'a moins enthousiasmée que les précédents.
Nous sommes maintenant dans les années 20, la force de la propriété recule sous les assauts des idées nouvelles apportées par la guerre, le monde n'est plus à vendre pour que quelques uns s'en emparent mais à louer. Ainsi l'entend la troisième génération des Forsyte, une jeunesse plus occupée à construire sa vie en multipliant les expériences, et plus à l'écoute de ses sentiments qu'à la construction de son patrimoine. Or, le patrimoine amoureux est difficile à établir dans le clan Forsyte pour la fille de Soames et le petit-fils de Jolyon qui ont hérité à leur corps défendant de la haine que se vouent leurs ascendants, depuis la trahison d'Irène.
C'est une incroyable gageure de la part de l'auteur d'avoir eu l'ambition de peindre l'évolution d'une certaine élite anglaise depuis l'époque victorienne jusqu'à l'entre-deux guerres par la seule évocation des moeurs et conflits amoureux, en s'attardant avec finesse sur les personnages des deux femmes qui incarnent ces évolutions. L'intrigue en pâtit un peu à mon goût, mais il n'en reste pas moins que la fresque sociale est somptueuse et que cette lecture aura été un plaisir très enrichissant.
Commenter  J’apprécie          123
La suite de l'histoire: le temps passe. Jolyon vieillit, auprès d'Irene. Leur fils Jon hésite sur la carrière à suivre. de son côté, Soames soupçonne Annette d'une aventure. Les apparences sont sauves, bien entendu. Soames passe tous ses caprices à sa fille Fleur. Mais ni Fleur, ni Jon ne savent précisément ce qui sépare leurs familles: lorsqu'ils s'éprennent l'un de l'autre, leurs parents tentent de les éloigner.
Un roman plus sentimental que les deux premiers volumes, avec les personnages principaux qui évoluent: Soames, devenu expert en tableaux, est moins antipathique,Irene, digne et résignée, Jolyon, touchant. Et toujours la campagne anglaise,, Londres, entre deux-guerres maintenant, la National Gallery, les clubs, Green Park, Picadilly... (Presque) mieux qu'un week-end à Londres, lisez les Forsyte!
Commenter  J’apprécie          80
Ce troisième et dernier opus clôt cette saga sur une note nostalgique, une chanson triste. La jeunesse, pourtant porteuse d'espoirs et de nouveautés, hérite des égarements et erreurs de leurs aînés. Fin d'une époque pour les plus nantis, le rideau est tiré , tout va plus vite, tout est plus lâche, se désolent les anciens.
Cette passionnante saga familiale m'a charmée et m'a fait vivre de très bon moments de lecture.
Commenter  J’apprécie          60
Lorsque j'ai lu le premier tome il y a de ça un très long moment, je ne m'attendais pas à aimer ce style de livre. Et c'est donc ravi que je mets un point final à la série avec ce tome trois.
Au début de ma lecture, j'ai eu quelque appréhension car comme les deux personnages Fleur et Jon sont cousins éloignés et que je suis assez rigide de ce côté pour les relations amoureuses de ce genre, j'ai pris mon mal en patience et n'aie pu vraiment m'attacher à ces jeunes gens.
Concernant Fleur, elle ressemble beaucoup en caractère à son père dans sa jeunesse mais avec plus de candeur et j'avoue que j'espère que le futur qu'elle a choisi la rendra heureuse, enfin plus heureuse que son père qui tient à elle plus que n'importe qui. Pour Jon, on découvre un jeune homme un peu hésitant et fidèle à ses parents, à la fin de l'ouvrage on le découvre plus mûr mais aussi plus sûr de lui dans ses choix.
Quant à Soames, le personnage a vieilli de 20 ans et il voit peu à peu les autres membres de sa famille disparaître. Il a changé et on découvre un père qui fait tout pour protéger sa fille des désillusions de la vie et la gâte un peu trop également.
Concernant l'intrigue, j'ai retrouvé avec plaisir la façon dont est décrite l'ambiance du début des années 1900, les détails des pensées d'une famille qui peu à peu suit son chemin à travers l'évolution d'un pays en perpétuel mouvement. Mais aussi la vision sans enrobage de la vie à cette époque pour les nouveaux riches non issu de la noblesse.
Pour conclure, le final de cette saga familiale m'a bien plu dans son ensemble. La conclusion a chassé un doute et j'ai passé un très bon moment de lecture. Je ne regrette pas d'avoir tenté l'aventure avec ce registre littéraire.
Lien : https://la-bibliotheque-du-l..
Commenter  J’apprécie          50
Jeunesse et vieillesse, modernité et conservatisme s'affrontent dans ce dernier volet de la saga des Forsyte où le poids du passé pèse sur les nouvelles générations.
Vingt ans après les anciens ennemis ont vieilli, Soames a presque oublié Irène et Jolyon mais les enfants ont grandi. Fleur la fille de Soames et Jon le fils d'Irène sont à l'âge où l'on tombe amoureux et il suffit d'une seule rencontre et d'un regard pour que le drame se noue, l'impensable coup de foudre qui n'aurait jamais dû exister vient bousculer les bonheurs fragiles de parents excessivement attachés à leurs rejetons.
Les deux tourtereaux ne comprennent pas l'opposition farouche des leurs familles à toute idée de mariage. Mais d'allusions en confessions ils finiront par comprendre le lourd différent entre Irène et Soames et le dilemme cornélien où le destin les a conduits.

Le monde a changé autour des Forsyte, la guerre est passée, la modernité s'installe dans les foyers et dans les esprits. Pour Soames « le propriétaire » c'est l'heure du crépuscule, les jeunes générations n'ont pas ses valeurs et ne partagent pas son amour de la possession. Il ne comprend plus les objets d'art qu'il achète et voit avec tristesse disparaitre les Forsyte des générations précédentes, celles qui avaient construit la prospérité de la famille. Et pour comble voilà que sa fille adorée s'amourache du fils de Irène. Pour celle-ci le retour de Soames dans son horizon est une punition divine qui vient mettre en péril le bonheur qu'elle avait trouvé avec Jolyon.

Ce volume final est le plus brillant de la série, le plus resserré, on retrouve le style plein de finesse de Galsworthy et son humour qui égratigne les vieux Forsyte surtout le conservateur Soames. La tension dramatique n'est pas absente, le sort de Fleur et Jon ne se règlera que dans les derniers chapitres non sans avoir mis Irène et Soames à la torture. Ce dernier que l'on finit par plaindre : son incompréhension devant l'amour qui l'aura fui toute sa vie est émouvante, tout comme son intuition de la fin d'une époque et de la maison Forsyte.
Cette chute à venir justifie le titre du roman, dans le monde qui vient la propriété ne sera plus l'ultime but et même pour les jeunes Forsyte tout sera à louer.
Commenter  J’apprécie          40
Et voilà, il fallait bien que ça arrive un jour, j'ai tourné la dernière page de la dynastie des Forsyte qui m'aura (bien) accompagnée durant trois tomes.
Et une fois encore, la plume de John Galsworthy m'a prise dans ses filets.

Ce troisième et dernier tome nous emmène environ 20 ans après le précédent. Soames, Irène et Jolyon-le-jeune ont bien vieilli, vive la nouvelle génération, incarnée par Fleur, fille de Soames, née à la fin du tome précédent, et de Jon, fils d'Irène et de Jolyon. Et que se passe-t-il quand la fille du premier rencontre le fils des deux autres et que ces deux-là tombent amoureux ? Un joyeux bordel, cela va sans dire. Leur amour survivra-t-il à l'antagonisme, que dis-je à la haine, que se vouent leurs parents respectifs ? Et oui, je vous le disais déjà lors des précédents tomes, on nage en plein Dallas avec, en prime, une plume délicate et subtile.
Et tout comme dans les deux premiers opus, John Galsworthy, prix Nobel de littérature, nous dresse des portraits extraordinaires des personnages secondaires.

Ce troisième tome m'a (très) légèrement moins plu que le deuxième, le meilleur selon moi. Néanmoins, la boucle est bouclée et clot magistralement cette saga, la scène de fin répondant en quelque sorte à celle qui avait initié cette trilogie.

Je conseille très vivement de découvrir ces romans.


Challenge multi-défis 2019
Challenge pavés 2019
Challenge XXème siècle 2019
Commenter  J’apprécie          40
La saga redémarre en 1920. Suite au premier conflit mondial, la situation politique et sociale a beaucoup évolué en Angleterre. Soames voit ses impôts augmenter considérablement. Il découvre que les socialistes voudraient procéder à des prélèvements sur le capital, ce qu'il considère comme une idée folle, tout à fait dans la ligne de la démence générale qui, à ses yeux, s'est emparée du pays. Sa fille Fleur poursuit ses études dans un pensionnat des plus huppés. Et voilà que dans une exposition de peinture, Soames fait la connaissance du jeune Michaël Mont, un baronnet. Sans trop réfléchir, il l'invite chez lui. Par son entremise, Fleur rencontre Jon, son cousin germain dont elle ignorait l'existence. Les deux jeunes gens tombent éperdument amoureux l'un de l'autre, ce qui n'est pas du tout du goût de leurs parents qui voient leur douloureuse histoire ressurgir sous une forme inattendue avec la nouvelle génération.
Nouvel épisode de la « Dynastie des Forsyte », « À Louer » tourne autour des amours contrariées de Jon et de Fleur, nouveaux Roméo et Juliette victimes du passé de leurs parents respectifs. Ce tome est un peu moins sombre que le précédent à ceci près que les histoires d'amour finissent mal en général. John Galsworthy l'illustre parfaitement avec cette romance douce-amère. Nouvelle génération, même trio perdant. Mêmes erreurs ! L'expérience des parents ne sert en rien celle des enfants. L'ensemble est magnifiquement observé et décrit. le style très descriptif, minutieux, pointilleux, quasi proustien, porte une histoire bien construite et surtout pleine de personnages criant de vérité. Plus le lecteur avance dans la saga, plus il s'attache à ces Forsyte plein de défauts et de qualités. Et surtout humains, si humains.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
Commenter  J’apprécie          40
Irène et Soasmes ont finalement divorcé.
Irène et Jolyon se sont mariés et ont un fils de 19 ans, Jon tandis que Soasmes et Annette sa nouvelle épouse sont les heureux parents de Fleur.
Jo et Fleur dont les familles se haïssent tombent pourtant amoureux.
Ce sont les nouveaux Roméo et Juliette....
Connaîtront-ils le même sort?

A noter, les anciens chez lez Forsyte regrettent la fin d'une époque, les jeunes tentent de s'émanciper.

On verra poindre bientôt le socialisme et le mouvement des suffragettes
Commenter  J’apprécie          30
Plus important qu'il n'y paraît. C'est un peu le roman du désenchantement affectif, thème que Galsworthy poursuit à travers toute la saga et jusqu'à "La fin du chapitre".

Soames, homme pourtant prudent, a tout investi dans son amour pour Irène... Il a, comme le dit souvent Galsworthy, "mis tous ses oeufs dans le même panier". Même s'il a "mal" aimé, pour le confort de sa première femme...

Fleur, à son tour, met tous ses oeufs dans le même panier. Elle tombe amoureuse de son petit-cousin, Jon, pour Jolyon, fils de Jolyon le jeune et d'Irène, la femme divorcée de Soames Forsyte. Comment les cousins vivront-ils cet amour contrarié par les familles ?
Apparaît en même temps la personnalité sympathique de Michael Mont, dont la famille sera centrale dans "La fin du chapitre" (Dinny, Floraison perdue et Sur l'autre rive). Celle plus énigmatique, de Wilfrid Desert, le poète, qui me paraît être un peu le pendant de Philip Bosinney...

C'est, avec "Le chant du cygne" et "Floraison perdue" et "Over the river", un de mes préférés.

Susan Hampshire incarnait merveilleusement la jeune Fleur, dans le feuilleton sur les Forsyte datant des années 70.
Dans la série des années 2010, Rupert Graves incarne Jolyon Forsyte, le père de June, galeriste, de Holly et de Jon Forsyte. Jolly Forsyte étant mort pendant la guerre des Boers.
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (103) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Chefs-d'oeuvre de la littérature

Quel écrivain est l'auteur de Madame Bovary ?

Honoré de Balzac
Stendhal
Gustave Flaubert
Guy de Maupassant

8 questions
11109 lecteurs ont répondu
Thèmes : chef d'oeuvre intemporels , classiqueCréer un quiz sur ce livre

{* *}