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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
D'abord enthousiasmé par ce style propre à Garcia Marquez, foisonnant, exotique, j'ai vite déchanté et j'ai fini ce court roman en traînant la patte... Je n'ai ni vraiment saisi ni vraiment été intéressée par les différents regards portés par ces protagonistes du XVIIIème siècle sur le mal qui avait atteint Sierva Maria. Cette encore petite fille de 12 ans, délaissée par une mère débauchée et un père lassé et peureux, grandit auprès des domestiques indigènes, apprend à la fois leur langue et leur religion, et grandit comme une païenne dans une société dominée par la religion.
Lorsqu'elle est mordue par un chien enragé, ce qui est assez commun à cette époque, son père prend soudain conscience d'elle et la mène auprès d'un évêque, regrettant assez vite son action quand il la voit être enfermée en attendant son exorcisme.
Sans aucun doute le propos de l'auteur nobelisé est la dualité existante en Colombie entre le paganisme, les croyances ancestrales et le catholicisme, ici en son paroxysme avec l'Inquisition. Mais j'ai trouvé ce roman, bien que court, assez foutraque dans son déroulement et l'histoire d'amour exposée en quatrième de couverture plutôt sordide et sans grand intérêt. le seul que j'aurais envie de défendre, ici, serait à la limite le père de cette jeune fille à la longue chevelure dorée dont on identifiera le cadavre grâce à ça des siècles plus tard. le marquis, bien qu'il prenne la mauvaise décision, est finalement le seul à avoir des scrupules et à agir, après avoir été victime de machinations contre lui.
Bref, une tache pour moi dans l'oeuvre de l'auteur de très beaux romans par ailleurs.
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Gabriel Garcia Marquez profite de ce roman pour dénoncer certaines pratiques de l'église catholique au cours de l'histoire .
Le manque de connaissances médicales faisait que des personnes victimes de certains troubles étaient considéré comme possédé par le malin.
S'ensuivait alors pour elles, une longue descente aux enfers .
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Dans ce roman, une fois de plus, Gabriel Garcia Marquez recule les frontières du « réalisme magique » dont il est l'inventeur.
Dans la Carthagène des Indes du XVIIIe siècle, Sierva Maria âgée de douze ans, est mordue par un chien enragé. Jusqu'alors, elle a vécu avec les esclaves mais suite à cet incident son père, marquis, prend conscience de sa fille et pour la sauver, il la confie au couvent des clarisses ou elle devra subir l'exorcisme par l'Inquisition.
L'auteur nous fait vivre une histoire extraordinaire dans le style qui lui est propre.
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Ainsi que l'explique Gabriel Garcia Marquez dans sa note d'introduction, l'histoire de Servia Maria de Todos de los Angeles lui a été inspirée par une légende que lui contait sa grand-mère. En 1949, alors qu'il était encore un jeune reporter, Gabriel Marquez est envoyé par son rédacteur en chef pour rédiger un papier au sujet des découvertes faites dans les cryptes de l'ancien couvent des Clarisses à Carthagène des Indes. On y découvre les restes d'une petite fille à l'abondante chevelure cuivrée (22 m et 11 cm !) et la légende voudrait que celle-ci ait été mordue par un chien enragé couleur de cendre arborant une lune sur le front. de l'amour et autres démons raconte cette histoire imaginée par l'auteur.

Fille du Marquis de Casuelda et de Bernarda, une roturière que l'instinct de maternité n'étouffe pas, Servia Maria de Todos los Angeles est dès son plus jeune âge, élevée parmi les esclaves du domaine de son père absent et de sa mère malade. C'est après avoir été mordue par un chien couleur de cendre avec une lune sur le front que son destin bascule. La rumeur prétend qu'elle a contracté la rage et malgré les soins apportés par Abrenuncio, médecin réputé pour ses méthodes douteuses, la petite ne guérit pas. Rien, même pas les soins de son père n'y font et la petite suscite tous genres de médisances : sorcellerie, satanisme... Bien décidé à guérir sa fille, le Marquis fait interner sa fille au couvent de Santa Clara où Josefa Miranda la prend sous son aile. Mais rien ne passe comme prévu et Servia Maria est accusée de tous les maux. le père Delaura Cayetano est désigné pour exorciser la petite mais il tombe malgré lui amoureux d'elle...

Cette légende revisitée par Gabriel Marquez est des plus belles. Les personnages sont colorés et leurs relations savamment tissées. Voilà un beau roman qui donne envie de (re)découvrir l'oeuvre de l'auteur.
Lien : http://livresacentalheure-al..
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Ou comment l'imagination de Gabriel Garcia Marquez est capable d'inventer une histoire extraordinaire et que l'on aimerait vraie, tellement elle est concise, précise, fabuleuse, trise, envoutante. Histoire imaginée à partir du récit d'une expérience vécue lors d'une fouille ou l'on retrouve les restes d'une jeune fille... Je n'en des pas plus, j'ai retrouvé le plaisir que j'avais éprouvé à la lecture du "Roman de la momie" de Théophile Gauthier lu lorsque j'étais jeune.
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Au milieu du XVIIIème siècle, à Carthagène des Indes (Colombie), une enfant non désirée d'une famille de nobles et négligée retrouve un peu de chaleur parmi les domestiques (esclaves).

Elle apprendra leurs moeurs, leur humanité et leurs chants et langues telles celles du Congo, mandingue (malinké, principalement du Mali) et yorùbá (Niger).

Mais qui dit autres coutumes, dit étrangeté et pire si c'est parmi une « blanche noble » car, ainsi, on ne peut se l'expliquer autrement que par les oeuvres des démons.

Je ne veux pas trop vous divulgâcher. C'est un autre beau roman de cet auteur, plus court que d'aucuns. Après l'avoir lu, il y a un film (2009) d'Hilda Hidalgo relatant cette oeuvre (1994).
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Je suis étonné que les lecteurs n'aient pas vu en ce roman un conte (cruel comme il se doit des bons contes). Cette Lolita perdue dans un siècle d'exorcismes, cette fillette forte qui se retrouve seule contre tous, dont on sait dés le début que son histoire ne pourra finir sur un quelconque espoir...
Ce "format" conte fait peut être que l'on ne peut entièrement s'attacher à ces personnages esquissés... néanmoins reste une histoire forte, tranchante, venimeuse et dont longtemps après la lecture il reste des traces quelque part en nous...
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Dans "De l'amour et autres démons” je trouve que l'auteur est trop vague. il n'y a pas beaucoup d'action, ce qui rend la lecture un peu trop lourde et il n'y a rien pour que le lecteur continue à lire le livre. Les personnages sont peu développés et ne montrent pas assez d'émotions. le père de Sierva Maria dit au début qu'il n'aime pas sa fille mais au bout d'un moment, il dit soudainement qu'il l'aime et qu'il veut qu'elle ressente sa présence autour d'elle, sans la moindre explication de pourquoi et comment ses sentiments envers elle ont-ils changeaient. de même pour sa mère. Nous savons au début que ses parents n'avaient pas prévus de l'avoir et la déteste à un point où ils veulent qu'elle meure mais tout un coup, lorsque la mère de Sierva Maria apprend que Sierva Maria est dans un couvent, par doute qu'elle soit possédée par un démon, elle dit que malgré la haine qu'elle portait envers Sierva Maria, elle ne souhaitait pas sa mort alors qu'au début de l'histoire, il était écrit qu'elle voulait sa mort.
Pour son père, le fait qu'il change sa haine en un sentiment d'affection, qui est confirmé au milieu de l'histoire, au tout début de l'histoire est très peu expliqué. Aussi, le changement radical du comportement de Sierva Maria est très peu expliqué. Nous comprenons que c'est pour cela qu'elle a été mise au couvent mais maintes et maintes reprises, l'auteur explique qu'il y a une chance que Sierva Maria ne soit pas atteinte de la rage. Cela aurait été aussi mieux de marquer d'autres hypothèses pour que le lecteur puisse aussi donner son avis sur le sujet. Aussi, le sentiment de Don Cayetano Delaura est très vague lorsqu'il s'agit de Sierva Maria, nous comprenons qu'il ressent une sorte d'attraction mais nous ne pouvons pas déterminer quelle sorte d'attraction. Bien sûr, dans le résumé on nous la décrit comme une attraction amoureuse avec les mots “amante-enfant”, “passion” et “amour” mais cela parait un peu bizarre sachant que Don Cayetano est âgé de 36 ans et Sierva Maria, de 12 ans. Peut-être que l'interprétation portée sur le résumé est juste mauvaise et que le résumé voulait décrire une autre sorte d'attraction, et juste que l'auteur a utilisé des mots qui peuvent porter à confusion, ce qui serait plus logique. le livre parle trop de pourquoi Sierva Maria est dans un couvent, et moins de la passion entre Delaura et elle, ce qui perturbe et ne donne pas vraiment envie au lecteur de lire le livre. Depuis le début, nous savons qu'elle y est à cause du fait que son père craint qu'elle n'est contractée la rage et partout dans le livre, ils n'arrêtent pas de le mentionner, ce qui devient un peu lourd à la fin, sachant qu'au bout d'un moment nous aimerions bien passer à autres choses et vivre de nouvelles aventures avec ce livre.
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J'ai quand même été jusqu'à plus de la moitié, espérant un rebondissement, des faits qui allaient me raccrocher à l'histoire.
Mais c'était trop long, on attend trop face à un récit où peu de choses se passent, où on observe la souffrance ou l'incompréhension d'une gamine, sans que rien ne bouge assez...
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Ah, on ne veut pas les lâcher ces personnages, c'est aussi ça l'extrémisme religieux ..........
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