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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un polar bien violent, qui mélange le passé et le présent. L'auteure semble bien connaître la ville et cela nous donne envie d'y faire une visite malgré tous les meurtres. Les héros sont attachants et le suspense haletant. On lit ce livre d'une traite, le style est facile. C'est le premier tome d'une série et j'ai hâte de vérifier si les tomes suivants sont aussi prenants.
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Comme je le faisais remarquer l'autre jour, les assassins ne savent pas se contenter d'un bon vieux cadavre dans la bibliothèque, mais ils mettent tous en scène leurs meurtres, de la manière la plus spectaculaire qui soit. Il faut qu'on les voit, qu'on les remarque.

Entre nous, n'est-il pas préférable d'éviter les mises en scène afin de ne pas se faire repérer ? En tout cas, le ou les coupables n'ont pas fait dans la dentelle et les auteurs de thriller ont, eux aussi, du mal à se contenter de scènes de crimes banales.

En tout cas, je n'ai pas boudé mon plaisir et ces petites réflexions sont plus à prendre dans le registre d'interrogations humoristiques. Les scénographies macabres des différents crimes ont éveillé en moi l'envie de découvrir l'enquête de l'inspecteur Unai López de Ayala et de l'inspectrice Estíbaliz Ruiz de Gauna.

Ah oui, nous sommes au Pays Basque et les noms sont à rallonge et pas facile à prononcer. Chapeau à l'autrice qui est arrivée à ancrer son intrigue dans la ville de Vitoria-Gasteiz (capitale de l'Alava). Une ville riche d'histoire et légendes et un récit qui se vit comme si vous étiez à Vitoria, que vous allez visiter de manière littéraire.

Vu le nombre de couples que l'on va retrouver assassinés, le récit ne manquera pas de rythme (hormis quelques moments plus lents) et les passages se déroulant dans le passé ajouterons du mystère à l'énigme de ces nouveaux meurtres (ben oui, le coupable est en taule !).

Si je me serais bien passée d'une histoire d'amour entre l'inspecteur et un autre personnage, j'ai aimé le duo qu'il forme avec Estíbaliz, leurs coups de gueules, leurs engueulades et le fait qu'ils soient humains avant tout. Unai a vécu des moments horribles dans sa vie, mais on a évité le cliché du flic alcoolo et trop sombre. Les personnages sont réalistes, je les ai bien aimés.

Ce thriller se dévore assez vite (prévoyez trois jours pour les 600 pages du format poche) et fait oublier le temps, tant on a envie de savoir qui est coupable, si c'est le même avec 20 ans d'écart ou un copy cat. Les fausses pistes seront nombreuses, nos deux inspecteurs vont courir partout, cherchant des indices et comme bien souvent, c'est en écoutant les vieux qu'ils en apprendront le plus.

Un thriller policier qui fait le job de nous propulser au Pays Basque, dans sa culture, son histoire, ses monuments et qui, au travers de mises en scène de crimes sordides, va nous emporter dans un maelstrom de mystères, nous faire perdre la tête en essayant de savoir qui est coupable, nous faire courir dans toute la ville et nous laisser épuisée dans les dernières pages. Merde, je n'avais pas vu venir le dernier truc.

Un thriller qui, une fois terminé, nous donne envie de plonger dans le suivant, mais surtout, de rembobiner tous les événements importants (que je pourrais vous lister, mais ça divulgâcherait tout) et de se dire que l'on pourrait commencer par "c'était l'histoire d'un mec qui…" et que si un tel personnage ou un autre avait été moins… ou plus… et bien, rien de tout cela ne serait arrivé ! À quoi ça tient, parfois.

Un thriller efficace !

PS : Un truc m'a laissé sans voix : les gens n'ont aucun scrupules à suivre le potentiel compte Twitter (ce n'était pas encore X) d'un tueur en série qui a assassiné des enfants (qui a été jugé et condamné)… Mais ils se désabonneront en masse en apprenant un truc sur cet homme, crime bien moins grave que l'assassinat des gosses (selon moi). L'humain me désespère.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Un polar classique mais sympa. Aucune pose: la lecture est, les personnages sont attachants et l'enquête cohérente et il y a plein de rebondissements. Quelques passages sentimentaux: d'habitude je ne suis pas fans de ceux-ci mais là ils sont bien passés.

Vous pouvez lire la 4ème de couverture: elle décrit bien le roman et ne révèle (pour une fois) quasiment rien.


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Ça aura été ma lecture de l'été ! 🩴

J'avoue que je ne me suis jamais trop penché sur le polar. Je dois dire que c'était une erreur.🩸

Le secret de la ville blanche nous plonge dans une intrigue en plein coeur du pays basque espagnol. Les corps d'un jeune homme et d'une jeune femme, âgés tout les deux de précisément 20 ans, sont retrouvés dans un lieu emblématique de la ville. Leurs corps, nus, sont mis en scène, l'un et l'autre se posant la main sur la joue, encadrés par la fleur emblématique de la région : l'ékuzkilore. le surnommé Kraken va devoir se lancer avec sa complice Estibaliz dans une enquête particulièrement complexe qui va remuer la ville de Vitoria-Gasteiz. 🇪

C'était ma première immersion dans le genre et je dois dire que je n'ai pas été déçu. L'écriture est fluide, l'intrigue avance à un bon rythme et les personnages sont attachants. J'ai particulièrement aimé la description de la ville de Vitoria-Gasteiz qui témoigne de l'attachement de l'auteur à cette ville. le cadre de ce polar faisait, de plus, écho à mes vacances dans le pays basque et m'a presque donné envie d'ajouter une étape à mon séjour. On est très vite plongé dans ce drame qui nous amène à soupçonner tous les personnages. L'auteur se plaît à nous perdre, à nous mener vers de mauvaises pistes pour finalement nous délivrer le dénouement final, sur fond de drame familial. Malgré quelques twists un peu grossiers, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui, au-delà de me plonger dans une enquête policière, m'a également permis de voyager. J'envisage même de lire la suite... 👀
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De Eva Garcia Saenz de Urturi /Le silence de la ville blanche. (620 pages)

Ce thriller se déroule au pays basque espagnol à Victoria ville natale de celle-ci.

_Victoria, cathédrale Santa Maria, deux corps nus et bâillonnés sont retrouvés dans la crypte, un garçon et une fille avec une mise en scène macabre.

_Vingt ans plus tôt une série de crimes ont été commis suivant le même processus.
Le coupable arrêté par son frère jumeau est sous les verrous et doit sortir prochainement.
Qui reproduit ces meurtres ?

_L inspecteur Ayala et sa collègue Estibaliz sont chargé de cette nouvelle enquête.

Belle decouverte pour moi que ce très bon thriller, bien construit et d'une écriture agréable.
Je vais suivre cette auteure.








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Voici, une fois de plus, un polar espagnol addictif.

J'ai adoré me faire balader (dans tous les sens du terme) pendant plus de 550 pages.

Dans la cathédrale Santa Maria de la ville de Vitoria-Gasteiz au pays basque espagnol gisent deux cadavres. Un homme et une femme qui ne connaissaient pas reposent une main affectueusement posée sur la joue de l'autre. Cette mise scène macabre rappelle aux enquêteurs celle de crimes en série comme vingt ans plus tôt mais... le coupable est pour quelques jours encore sous les verrous. Même tueur, plagiat, machination, erreur judiciaire?
C'est l'inspecteur profileur Unai Lopez de Ayala qui raconte cette terrifiante enquête depuis son lit d'hôpital. Il est entre la vie et la mort une balle de l'assassin dans le cerveau et il remonte le temps.
Belle entrée en matière!
L'intrigue, mêlant culture et traditions basques est d'une grande complexité. Peu de chance de trouver le coupable! Les choix de construction et d'écriture contribuent à nous perdre d'une part, mais aussi à nous tenir complètement captif. Différentes temporalités s'entremêlent, suscitant mille questions, des tas d'hypothèses. Des destins se croisent, des relations se nouent, des personnages se retrouvent, des réactions s'expliquent.
Les personnages sont nombreux. Tous sont riches de passé, de relations humaines, de vécus douloureux, d'émotions et de désirs.
Tout est juste.
La région est le plus beau personnage de ce roman. L'immersion dans la ville de Vitoria, où a vécu l'auteure est totale. Cette enquête très macabre durant les fêtes de la "Virgen Blanca" me donne envie de parcourir cette ville et ses environs dans les pas des protagonistes. Parcourir les rues et les places, admirer l'architecture, visiter les monuments et partager ces fêtes rituelles joyeuses et très arrosées jusqu'au bout de la nuit. Partir en excursion à l'ermitage de San vincentejo, puis au village de Villaverde, point d'ancrage d'Unai lorsqu'il doute, lorsqu'il est à bout, lorsqu'il est perdu, lorsque les souvenirs douloureux remontent. Rencontrer son grand père, une si belle personne, un sage.
J'ai tourné la dernière page, je me "refais le film" de manière chronologique, j'ai du mal à quitter ces destins douloureux. J'ai hâte de plonger dans a suite de cette trilogie.
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C'est le quatrième volet de ce qui était au départ une trilogie : le silence de la Ville Blanche, Les rites de l'eau et Los señores del tiempo (non encore traduit).
Mais on peut lire ce quatrième opus sans avoir lu les autres parce que l'auteure fait plusieurs fois allusion aux cas antérieurs.
C'est encore une lecture agile et passionnante; il y a deux corps narratifs, le premier au présent avec l'enquête et le deuxième dans le passé, à la deuxième personne, ce qui rend le lecteur davantage spectateur.
(Par moments j'ai retrouvé quelques similitudes avec L'ombre du vent de Luis Zafón : des lieux gothiques, les librairies d'occasion, les odeurs de vieux papiers et surtout une atmosphère).

Cette fois l'inspecteur Kraken est impliqué dans une enquête qui le touche de près alors que c'est à peine qu'il récupère des agressions physiques subies dans le dernier tome. Il a quitté le service actif et donne des cours de profiler aux élèves policiers. Il recevra un appel anonyme où on lui exige de fournir un livre précieux et ancien, un incunable, le livre Noir des Heures de Constanza de Navarre. S'il n'est pas capable de faire face à cette demande, sa mère mourra.
Or la mère de Kraken est morte et enterrée depuis 40 ans !

Kraken l'obsessionnel ,est accablé. Il se fera aider par sa fidèle collègue Estibaliz, par son grand père nonagénaire et par une intéressante collègue madrilène, Madariaga.
Une enquête contre la montre nous fera entrer dans le monde très fermé des bibliophiles et dans ce cadre, nous ferons la connaissance du personnage les plus incroyable du livre : Itaca Exposito, une faussaire exploitée par le circuit depuis des années.

Je suis étonnée, tome après tome, du degré d'implication du policier Kraken et d'autres policiers, dans les cas criminels. L'explication serait qu'ils habitent tous la même petite ville et forcément il y a des liens plus ou moins serrés…
Une bonne lecture avec un sujet original bien orchestré.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Excellent polar avec tous les ingrédients présents :
Des crimes qui surviennent 20 ans après les premiers.
D'autres suspects , un autre coupable?
L'inspecteur Alaya enquête , se perd , au point d'y laisser peut être sa peau ...
600 pages , pas une seconde d'ennui
Suis réconciliée avec les polars !

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C'est Michel @Michel69004 qui m'a donné envie de lire ce polar. Et comme la bibliothèque municipale l'avait dans ses rayons, l'occasion a fait le larron. le Silence de la ville blanche est un de ces livres où on abandonne ses repères ordinaires pour se couler dans la narration, où l'on cherche le plaisir d'une élucidation toujours retardée par de nouveaux mystères. Je n'ai pas débordé du même enthousiasme que mon ami Babelio mais j'ai apprécié ce voyage en terre espagnole. C'est un honnête thriller pour de longs après-midis d'été.
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Mieux vaut tard que jamais. Je découvre après 2 millions de lecteurs (dans le monde et pour l'ensemble de son oeuvre) le silence de la ville blanche .
L'autrice , Eva Garcia Sàenz de Urturi, est désormais surnommée "l'Ibérique qui cartonne ".......
Le "silence" est le premier opus d'une trilogie, il a été écrit en 2016 et vient de sortir en Pocket. "Les rites de l'eau"vient de sortir en français et bizarrement le 3e volet ne semble pas prévu en traduction. En Septembre les éditeurs ont choisi de publier plutôt Aquitania, primé et encensé par la critique ibérique. Pour finir ce long préambule je vous annonce que je vais voir ce soir sur Netflix ( après ou avant les résultats électoraux , on verra bien) le silence de la ville blanche dans sa version cinématographique.
Arggg..trop peur d'être déçu .
Car pour le roman c'est du lourd, du très très lourd. 620 pages. Les auteurs espagnoles (de polars) ne fond pas dans la concision ni la demi-mesure ( cf Perez-Reverte, del Arbol, Retondo,Martin etc...)
Pour le scénario, franchement, lisez les critiques de Kirzy ( et son sublime"capillo-tracté") et de Eve-Yeshe. C'est à peu prés ce qui se fait de mieux( mais je ne veux blesser personne....!)
J'ai bien aimé ce pavé qui se lit comme une BD pour plusieurs petites raisons:
-c'est un excellent guide touristique. Laissez tomber le Lonely ou Le Routard,si vous allez à Vitoria (capitale de la province autonome d'Alava) pendant votre séjour basque, alors munissez vous de ce livre-là, certes un peu encombrant mais exhaustif .
-J'adore les doubles arcs narratifs imbriqués surtout lorsque celui de 1970 nous mène directement au tueur. Enfin au serial-killer, quand on tue plus de 12 personnes ont fait partie de cette catégorie-là.
-J'ai appris une étonnante façon de tuer les gens avec des abeilles et glaner quelques connaissances en apiculture .
-J'ai beaucoup aimé les scènes érotiques (damned,rien que d'y penser....)qui ponctuent agréablement un livre tout de même très marqué par les scènes macabres.
-J'ai apprécié de savoir, dés la deuxième page, que notre super héros bourré de phéromones, le flic-profileur Kraken allait prendre une balle dans la tête. En même temps c'est ballot parce que j'aime vraiment bien cet inspecteur Ayala.
-J'ai appris tout un tas de trucs déments sur les us et coutumes proto-ibère s, celtes et basques . Je parle là d'archéologie et d'anthropologie . Ce que vous ne trouverez pas dans Le Routard !
-L'intrigue est sympa (façon de parler) car plutôt originale avec ces fameux eguzkilores( le proto-basque est une langue ardue) gros chardons flamboyants, des histoires de gémellité à tous les étages, l'utilisation non-festive du Rohypnol et le bon sens légendaire du grand-père centenaire.

Sérieusement j'ai passé un bon moment. Je retrouverai volontiers la commissaire-adjoint Alba ( elle aussi bourrée de phéromones) dans Les rites de l'eau mais je vais attendre qu'il soit en poche ou qu'on me l'envoie......

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