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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Encore un polar que je n'aurais sans doute pas lu sans les nombreuses critiques positives postées sur ce site par les amis Babelio.

Une série de meurtres d'hommes et de femmes, toujours par deux et du même âge, sont successivement découverts dans des sites symboliques de l'histoire de la ville basque de Vitoria Gasteiz. Chaque duo de cadavre, un homme et une femme, est très mis en scène. L'âge des victimes va croissant.
Ce rituel mortuaire correspond à une autre série de meurtres perpétrés il y a vingt ans et qui a profondément marqué la ville. le coupable, Tasio, un brillant archéologue, bien connu des médias, avait été identifié par son frère jumeau policier. Depuis lors, il séjourne en prison. Mais il va prochainement en sortir.
Qui a bien pu reprendre le mode opératoire de Tasio ? Tasio était-il vraiment coupable ? A quoi correspond la symbolique des meurtres : l'homme et la femme plaçant leur main sur le visage de l'autre, sans qu'ils ne se soient connus auparavant ? Quels sont les motifs du ou des tueurs ?
L'inspecteur Unai Lopez de Ayala dit Kraken, et sa partenaire Estibaliz, sont sous pression. L'opinion publique s'affole. La nouvelle cheffe de Unai semble réticente à lui laisser les coudées franches. Tasio, terriblement marqué par ses années de prison, reste un manipulateur sûr de lui et prétend avoir des informations. Il va falloir aller à son contact et tout tenter pour comprendre où veut en venir ce tueur sadique, qui signe ses forfaits avec quelques fleurs de eguzkilores, les fleurs du soleil, symbole basque.

Ce gros roman espagnol de plus de 550 pages perd un peu le lecteur au début par l'utilisation de prénoms basques et noms propres à rallonge, typiques de la région d'Alava. Les premières scènes sont impressionnantes. le thriller s'installe, avec quelques moments en prison dignes du Silence des agneaux. En dépit de courts chapitres, le rythme faiblit vers le milieu du récit. L'auteure s'amuse à multiplier les fausses pistes. le dernier tiers de l'ouvrage reprend la marche en avant en apportant – enfin – des éléments concrets permettant de relier les histoires personnelles des intervenants.

Les personnages sont bien campés. L'arrière fond local est remarquablement restitué. Eva Garcia Saenz utilise au mieux sa ville natale, décor tour à tour médiéval, renaissance et moderne, et ses alentours. Étant plus d'une fois passé à côté de la capitale basque en allant à Madrid, j'ignorais que cette agglomération pouvait receler en son centre un riche passé historique.
L'auteur reconnaît dans sa postface qu'elle a puissé dans ses souvenirs de jeunesse, ce qui explique le rendu des relations entre les adolescents devenus adultes, les descriptions de la vie à la campagne dans l'arrière-pays. Dépaysant, original, ce bon thriller mérite les éloges qu'en faisaient les chroniqueurs babéliotes.
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Mieux vaut tard que jamais. Je découvre après 2 millions de lecteurs (dans le monde et pour l'ensemble de son oeuvre) le silence de la ville blanche .
L'autrice , Eva Garcia Sàenz de Urturi, est désormais surnommée "l'Ibérique qui cartonne ".......
Le "silence" est le premier opus d'une trilogie, il a été écrit en 2016 et vient de sortir en Pocket. "Les rites de l'eau"vient de sortir en français et bizarrement le 3e volet ne semble pas prévu en traduction. En Septembre les éditeurs ont choisi de publier plutôt Aquitania, primé et encensé par la critique ibérique. Pour finir ce long préambule je vous annonce que je vais voir ce soir sur Netflix ( après ou avant les résultats électoraux , on verra bien) le silence de la ville blanche dans sa version cinématographique.
Arggg..trop peur d'être déçu .
Car pour le roman c'est du lourd, du très très lourd. 620 pages. Les auteurs espagnoles (de polars) ne fond pas dans la concision ni la demi-mesure ( cf Perez-Reverte, del Arbol, Retondo,Martin etc...)
Pour le scénario, franchement, lisez les critiques de Kirzy ( et son sublime"capillo-tracté") et de Eve-Yeshe. C'est à peu prés ce qui se fait de mieux( mais je ne veux blesser personne....!)
J'ai bien aimé ce pavé qui se lit comme une BD pour plusieurs petites raisons:
-c'est un excellent guide touristique. Laissez tomber le Lonely ou Le Routard,si vous allez à Vitoria (capitale de la province autonome d'Alava) pendant votre séjour basque, alors munissez vous de ce livre-là, certes un peu encombrant mais exhaustif .
-J'adore les doubles arcs narratifs imbriqués surtout lorsque celui de 1970 nous mène directement au tueur. Enfin au serial-killer, quand on tue plus de 12 personnes ont fait partie de cette catégorie-là.
-J'ai appris une étonnante façon de tuer les gens avec des abeilles et glaner quelques connaissances en apiculture .
-J'ai beaucoup aimé les scènes érotiques (damned,rien que d'y penser....)qui ponctuent agréablement un livre tout de même très marqué par les scènes macabres.
-J'ai apprécié de savoir, dés la deuxième page, que notre super héros bourré de phéromones, le flic-profileur Kraken allait prendre une balle dans la tête. En même temps c'est ballot parce que j'aime vraiment bien cet inspecteur Ayala.
-J'ai appris tout un tas de trucs déments sur les us et coutumes proto-ibère s, celtes et basques . Je parle là d'archéologie et d'anthropologie . Ce que vous ne trouverez pas dans Le Routard !
-L'intrigue est sympa (façon de parler) car plutôt originale avec ces fameux eguzkilores( le proto-basque est une langue ardue) gros chardons flamboyants, des histoires de gémellité à tous les étages, l'utilisation non-festive du Rohypnol et le bon sens légendaire du grand-père centenaire.

Sérieusement j'ai passé un bon moment. Je retrouverai volontiers la commissaire-adjoint Alba ( elle aussi bourrée de phéromones) dans Les rites de l'eau mais je vais attendre qu'il soit en poche ou qu'on me l'envoie......

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Voici, une fois de plus, un polar espagnol addictif.

J'ai adoré me faire balader (dans tous les sens du terme) pendant plus de 550 pages.

Dans la cathédrale Santa Maria de la ville de Vitoria-Gasteiz au pays basque espagnol gisent deux cadavres. Un homme et une femme qui ne connaissaient pas reposent une main affectueusement posée sur la joue de l'autre. Cette mise scène macabre rappelle aux enquêteurs celle de crimes en série comme vingt ans plus tôt mais... le coupable est pour quelques jours encore sous les verrous. Même tueur, plagiat, machination, erreur judiciaire?
C'est l'inspecteur profileur Unai Lopez de Ayala qui raconte cette terrifiante enquête depuis son lit d'hôpital. Il est entre la vie et la mort une balle de l'assassin dans le cerveau et il remonte le temps.
Belle entrée en matière!
L'intrigue, mêlant culture et traditions basques est d'une grande complexité. Peu de chance de trouver le coupable! Les choix de construction et d'écriture contribuent à nous perdre d'une part, mais aussi à nous tenir complètement captif. Différentes temporalités s'entremêlent, suscitant mille questions, des tas d'hypothèses. Des destins se croisent, des relations se nouent, des personnages se retrouvent, des réactions s'expliquent.
Les personnages sont nombreux. Tous sont riches de passé, de relations humaines, de vécus douloureux, d'émotions et de désirs.
Tout est juste.
La région est le plus beau personnage de ce roman. L'immersion dans la ville de Vitoria, où a vécu l'auteure est totale. Cette enquête très macabre durant les fêtes de la "Virgen Blanca" me donne envie de parcourir cette ville et ses environs dans les pas des protagonistes. Parcourir les rues et les places, admirer l'architecture, visiter les monuments et partager ces fêtes rituelles joyeuses et très arrosées jusqu'au bout de la nuit. Partir en excursion à l'ermitage de San vincentejo, puis au village de Villaverde, point d'ancrage d'Unai lorsqu'il doute, lorsqu'il est à bout, lorsqu'il est perdu, lorsque les souvenirs douloureux remontent. Rencontrer son grand père, une si belle personne, un sage.
J'ai tourné la dernière page, je me "refais le film" de manière chronologique, j'ai du mal à quitter ces destins douloureux. J'ai hâte de plonger dans a suite de cette trilogie.
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C'est Michel @Michel69004 qui m'a donné envie de lire ce polar. Et comme la bibliothèque municipale l'avait dans ses rayons, l'occasion a fait le larron. le Silence de la ville blanche est un de ces livres où on abandonne ses repères ordinaires pour se couler dans la narration, où l'on cherche le plaisir d'une élucidation toujours retardée par de nouveaux mystères. Je n'ai pas débordé du même enthousiasme que mon ami Babelio mais j'ai apprécié ce voyage en terre espagnole. C'est un honnête thriller pour de longs après-midis d'été.
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Contrairement à mes habitudes j'ai vu ce film sur Netflix avant de lire le bouquin mais j'ai trouvé cette fois-ci le livre et le film très complémentaire, certains points du film m'ont semblé très rapidement ficelé mais son beaucoup mieux narré dans le livre. Au niveau de la psychologie des personnages et des retours dans le passé, cependant le film est très intéressant pour "vivre" en image toutes les fêtes et les détails des monuments expliqués dans le récit. Donc pour moi il y a vraiment une complémentarité en regardant les deux.

Nous suivons ici une brigade qui enquête sur des meurtres de femme et d'homme qui ont lieu par tranche de 5 ans dans leurs âges, les corps sont retrouvés dans des monuments de la ville de Vitoria. Mais plus étonnant ces meurtres s'étaient arrêtés après l'arrestation du meurtrier il y a quelques années, celui-ci étant toujours en prison ce n'est donc pas lu qui commet ces crimes. S'agit-il d'un copycat ou de celui-ci arrive t-il a commanditer ces meurtres depuis sa prison? Petite nouveauté de ces meurtres la façon de tuer les victimes avec des animaux.

Une enquête très bien ficelé entre mythes et croyances, une ambiance festive de la ville propice pour que le meurtrier dissémine les cadavres, des secrets de famille et des retours dans le passé, en bref tout ce que j'aime réuni dans la même lecture!

Les pages défilent à toute vitesse et l'on a envie d'avoir le fin mot de l'histoire, même si certains éléments nous apparaissent assez rapidement mais d'autres choses sont plus surprenants.

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Vitoria. Espagne.
À la veille de la Saint-Jacques dans les monuments historiques de la ville, les cadavres de couples se succèdent. le mode opératoire adopté par le criminel ressemble étrangement à celui d'un serial killer Tazio, arrêté dans la région une vingtaine d'années auparavant pour des crimes similaires. Ses victimes mouraient le jour de leur anniversaire, un chiffre rond comme 5 ans, 10 ans… On retrouve une mise en scène macabre des victimes nues qui ne se connaissaient pas bâillonnées avec du scotch et des abeilles dans la bouche dont les piqûres les a asphyxiées.
Aujourd'hui la sortie de prison Tazio est imminente. Il a toujours clamé son innocence alors que son propre frère jumeau Ignacio commissaire à l'époque l'avait fait arrêter convaincu de sa culpabilité.
L'affaire des crimes d'aujourd'hui est confiée à Unai dit « Kraken ». Celui-ci doit savoir si les deux affaires espacées de deux décennies sont liées. Pour cela, il reprend la précédente pour éclaircir plusieurs points obscurs. Comment le criminel Tazio enfermé en prison peut-il agir aujourd'hui ? A-t-il eu des contacts avec des hackers ou des complices à l'extérieur ? Quelqu'un aurait-il copié les crimes ? Les deux frères étaient-ils de mèche ou Ignacio a-t-il fait croire à la culpabilité de Tazio pour se disculper ? Et pourquoi ces crimes ?
Mais le temps presse parce que le criminel poursuit son oeuvre en s'en prenant maintenant aux proches des enquêteurs, Kasken et son équipière Esti. En plus, les disparitions inquiétantes de Tazio à sa sortie de prison et d'Ignacio, vont peut-être modifier la trajectoire de l'enquête ? En quoi l'histoire des deux frères est-elle la clé de cette énigme ?


MON AVIS
Le service de presse de ce thriller proposé par le site Netgalley et les éditions Fleuve que je remercie m'a transportée dans la culture espagnole avec ce second livre de cette auteure espagnole.

Espagne – La fête de la Blouse – Vitoria
Le récit se déroule en Espagne dont je connais peu la culture, us et coutume. le livre m'a permis de découvrir quelques coutumes, dont la fête folklorique très populaire de la ville de Vitoria : 🧐👉 la journée de la Blouse (source Wikipédia) commencée dès la fête de la Saint Jacques (25 juillet). C'est dans cette ambiance de liesse que se produisent des crimes sensationnels particulièrement glauques.


Vitoria – Jour de la Blouse.
Au début, j'ai été un peu noyée par l'utilisation des patronymes à rallonge usités en Espagne ; cela a freiné ma lecture puis peu à peu je me suis attachée uniquement aux prénoms pour retenir les personnages. D'où mon résumé avec les seuls prénoms pour plus de commodité.

Ce roman policier déroule son intrigue dans un cadre de lieux historiques de Vitoria dans des monuments sacrés et religieux. Les descriptions de statues et des bas-reliefs sont dignes d'un bon guide touristique car on se les représente bien.

Une enquête à long terme
Le premier tiers du roman tarde à faire décoller le récit et le suspense. L'impression de se trainer est en plus renforcée avec cette attention nécessaire à cause des patronymes. Ensuite, l'intrigue s'amplifie. L'appel à des évocations d'ésotérisme, des sciences surnaturelles, mélangées à des notions biologiques ou chimiques tendent à nous interroger. La psychologie est aussi prise en compte par Kraken, le profiler compétent, et fait éclore beaucoup de réflexions sur les relations gémellaires. Puis avec les flashbacks des amours de Bianca dans les années soixante-dix le lecteur débrouille avec patience l'affaire. Belle imagination de l'auteur très inspiré sur le sujet des grossesses multiples.

Le suspense autour de la vie de Kraken tient en haleine le lecteur car les qualités humaines et le passé difficile du personnage le rendent sympathique et compétent. J'ai apprécié son incartade sentimentalo-sexuelle adultérine avec la commissaire. La romance périlleuse paraît comme une juste consolation pour Karken, sans « divulgâcher » ces passages bien écrits sans aucun prétexte de remplissage se justifient pour le récit.

426 pages en Ebook et 560 en broché vous procureront de nombreuses heures de lecture agréables, dommage quand même que le suspens mette du temps à s'amorcer.
Lien : https://lesparolesenvolent.c..
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A Vitoria, lors des festivités liées à la Vierge Blanche, des crimes ritualisés font échos à des meurtres commis 20 ans auparavant. Coïncidence ou pas, le coupable de l'époque qui croupi derrière les barreaux est sur le point de sortir pour une permission de quelques jours.
Quel est le lien entre ces lieux emblématiques et archéologiques de la ville où sont découverts ces cadavres ? Quel est le lien avec les jumeaux dont la notoriété n'ont d'égal que leur richesse ?

Prenez un polar bien charpenté où tous les éléments sont réunis. Ajoutez y une véritable course contre la montre et un tueur en série à l'imagination débridée, d'une originalité inouïe dans ses meurtres et sa mise en scène. Mélangez le tout à une superbe balade et découverte dans le Pays Basque Espagnol. Sans oublier de saupoudrer avec une pincée de tendresse, d'amitié et d'amour. Pour compléter l'ensemble, ajouter une plume addictive et immersive, vous obtenez un succulent roman, arrosé d'excellents moments de lecture pour les amateurs du genre. Pour ma part, je l'ai dévoré.
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C'est un bon thriller qui se lit facilement malgré quelques situations un peu farfelues. le fait que Tasio, le suspect principal se sachant innocent puisse accepter de passer vingt ans en prison en trouvant cela presque normal est un peu déroutant, mais soit.
Ce roman se déroule dans la région du Pays Basque qui m'a vue naître, grandir et fût un régal en ce qui concerne la description des monuments et des lieux rencontrés tout au long de l'enquête, faisant fi de toute impartialité.

J'ai passé un moment agréable dans ces pages et les quelques défauts de l'histoire ne seront pas venues à me faire lâcher prise, l'enquête reste très prenante.

Un bon livre.


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A ma grande surprise j'ai réalisé que cette lecture fut pour moi ma toute première expérience de littérature espagnole.
Pourquoi ? Pas par racisme anti-espagnol, loin de là. J'avoue ne jamais avoir été aiguillée, titillée vers un roman traduit de l'espagnol. voilà donc une lacune réparée.

Deux meurtres mis en scène de façon très réfléchie. Et c'est parti, mon Kiki. Deux meurtres qui ressemblent en tous points à ceux commis il y a 20 ans et pour lequel un homme est en prison depuis. Alors, que faut-il en déduire ? Que le condamné est innocent ? qu'il avait un complice ? Qu'il a fait un émule ? Et pourquoi tuer à nouveau maintenant ?
Deux inspecteurs (amis de longue date) et une sous-commissaire fraichement arrivée dans la jolie et pittoresque ville de Vitoria (vous ne connaissez pas ?, moi non plus, pas de panique) vont tout faire pour stopper les projets criminels de cet assassin.

Pour nous, lecteurs privilégiés, la compréhension du pourquoi du comment débute en 1970 et nous permet de savoir qui est Tasio, l'homme qui croupit en prison depuis près de 20 ans, ainsi que son jumeau Ignacio.

Les trois enquêteurs sont eux aussi bien décrits, on apprend vite que tous trois ont des blessures cachées, ce qui permet de mieux les comprendre et de s'y attacher.

Les indices sont distillés très intelligemment. le rythme est quasi parfait avec, malgré tout, une fin peut-être un peu trop rapide.

La grosse difficulté pour moi fut de ne pas me perdre dans les prénoms basques et les noms de famille à rallonge. J'avoue avoir un mal fou avec des noms et prénoms inhabituels. A part ça, je vais bien.

Une très bonne lecture.
Un autre roman espagnol dans les prochaines semaines ?

Porque no ? Reste à savoir lequel.




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L'histoire se déroule en Espagne dans les années 1970 et de nos jours. Il est monnaie courante de fantasmer sur les cas de gémellités, encore plus quand il s'agit de crimes, mais dans ce récit, l'auteur parvient encore à nous étonner. C'est bien écrit, avec une solide documentation sur l'art et l'architecture de la ville de Vitoria et les nombreux personnages sont attachants auréolés de leurs forces et faiblesses respectives. J'ai même ressenti pendant ma lecture, l'envie d'aller visiter la ville pour suivre pas à pas le chemin du criminel et les lieux historiques de ses crimes et enfin de participer aux fêtes de la Vierge Blanche. Nul besoin de déflorer le sujet, vengeance, amour, chagrin, crimes tout est présent dans le roman et maîtrisé de main de maître. Un très bon roman policier.
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