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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un polar classique mais sympa. Aucune pose: la lecture est, les personnages sont attachants et l'enquête cohérente et il y a plein de rebondissements. Quelques passages sentimentaux: d'habitude je ne suis pas fans de ceux-ci mais là ils sont bien passés.

Vous pouvez lire la 4ème de couverture: elle décrit bien le roman et ne révèle (pour une fois) quasiment rien.


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Ça aura été ma lecture de l'été ! 🩴

J'avoue que je ne me suis jamais trop penché sur le polar. Je dois dire que c'était une erreur.🩸

Le secret de la ville blanche nous plonge dans une intrigue en plein coeur du pays basque espagnol. Les corps d'un jeune homme et d'une jeune femme, âgés tout les deux de précisément 20 ans, sont retrouvés dans un lieu emblématique de la ville. Leurs corps, nus, sont mis en scène, l'un et l'autre se posant la main sur la joue, encadrés par la fleur emblématique de la région : l'ékuzkilore. le surnommé Kraken va devoir se lancer avec sa complice Estibaliz dans une enquête particulièrement complexe qui va remuer la ville de Vitoria-Gasteiz. 🇪

C'était ma première immersion dans le genre et je dois dire que je n'ai pas été déçu. L'écriture est fluide, l'intrigue avance à un bon rythme et les personnages sont attachants. J'ai particulièrement aimé la description de la ville de Vitoria-Gasteiz qui témoigne de l'attachement de l'auteur à cette ville. le cadre de ce polar faisait, de plus, écho à mes vacances dans le pays basque et m'a presque donné envie d'ajouter une étape à mon séjour. On est très vite plongé dans ce drame qui nous amène à soupçonner tous les personnages. L'auteur se plaît à nous perdre, à nous mener vers de mauvaises pistes pour finalement nous délivrer le dénouement final, sur fond de drame familial. Malgré quelques twists un peu grossiers, j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre qui, au-delà de me plonger dans une enquête policière, m'a également permis de voyager. J'envisage même de lire la suite... 👀
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De Eva Garcia Saenz de Urturi /Le silence de la ville blanche. (620 pages)

Ce thriller se déroule au pays basque espagnol à Victoria ville natale de celle-ci.

_Victoria, cathédrale Santa Maria, deux corps nus et bâillonnés sont retrouvés dans la crypte, un garçon et une fille avec une mise en scène macabre.

_Vingt ans plus tôt une série de crimes ont été commis suivant le même processus.
Le coupable arrêté par son frère jumeau est sous les verrous et doit sortir prochainement.
Qui reproduit ces meurtres ?

_L inspecteur Ayala et sa collègue Estibaliz sont chargé de cette nouvelle enquête.

Belle decouverte pour moi que ce très bon thriller, bien construit et d'une écriture agréable.
Je vais suivre cette auteure.








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Voici, une fois de plus, un polar espagnol addictif.

J'ai adoré me faire balader (dans tous les sens du terme) pendant plus de 550 pages.

Dans la cathédrale Santa Maria de la ville de Vitoria-Gasteiz au pays basque espagnol gisent deux cadavres. Un homme et une femme qui ne connaissaient pas reposent une main affectueusement posée sur la joue de l'autre. Cette mise scène macabre rappelle aux enquêteurs celle de crimes en série comme vingt ans plus tôt mais... le coupable est pour quelques jours encore sous les verrous. Même tueur, plagiat, machination, erreur judiciaire?
C'est l'inspecteur profileur Unai Lopez de Ayala qui raconte cette terrifiante enquête depuis son lit d'hôpital. Il est entre la vie et la mort une balle de l'assassin dans le cerveau et il remonte le temps.
Belle entrée en matière!
L'intrigue, mêlant culture et traditions basques est d'une grande complexité. Peu de chance de trouver le coupable! Les choix de construction et d'écriture contribuent à nous perdre d'une part, mais aussi à nous tenir complètement captif. Différentes temporalités s'entremêlent, suscitant mille questions, des tas d'hypothèses. Des destins se croisent, des relations se nouent, des personnages se retrouvent, des réactions s'expliquent.
Les personnages sont nombreux. Tous sont riches de passé, de relations humaines, de vécus douloureux, d'émotions et de désirs.
Tout est juste.
La région est le plus beau personnage de ce roman. L'immersion dans la ville de Vitoria, où a vécu l'auteure est totale. Cette enquête très macabre durant les fêtes de la "Virgen Blanca" me donne envie de parcourir cette ville et ses environs dans les pas des protagonistes. Parcourir les rues et les places, admirer l'architecture, visiter les monuments et partager ces fêtes rituelles joyeuses et très arrosées jusqu'au bout de la nuit. Partir en excursion à l'ermitage de San vincentejo, puis au village de Villaverde, point d'ancrage d'Unai lorsqu'il doute, lorsqu'il est à bout, lorsqu'il est perdu, lorsque les souvenirs douloureux remontent. Rencontrer son grand père, une si belle personne, un sage.
J'ai tourné la dernière page, je me "refais le film" de manière chronologique, j'ai du mal à quitter ces destins douloureux. J'ai hâte de plonger dans a suite de cette trilogie.
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C'est le quatrième volet de ce qui était au départ une trilogie : le silence de la Ville Blanche, Les rites de l'eau et Los señores del tiempo (non encore traduit).
Mais on peut lire ce quatrième opus sans avoir lu les autres parce que l'auteure fait plusieurs fois allusion aux cas antérieurs.
C'est encore une lecture agile et passionnante; il y a deux corps narratifs, le premier au présent avec l'enquête et le deuxième dans le passé, à la deuxième personne, ce qui rend le lecteur davantage spectateur.
(Par moments j'ai retrouvé quelques similitudes avec L'ombre du vent de Luis Zafón : des lieux gothiques, les librairies d'occasion, les odeurs de vieux papiers et surtout une atmosphère).

Cette fois l'inspecteur Kraken est impliqué dans une enquête qui le touche de près alors que c'est à peine qu'il récupère des agressions physiques subies dans le dernier tome. Il a quitté le service actif et donne des cours de profiler aux élèves policiers. Il recevra un appel anonyme où on lui exige de fournir un livre précieux et ancien, un incunable, le livre Noir des Heures de Constanza de Navarre. S'il n'est pas capable de faire face à cette demande, sa mère mourra.
Or la mère de Kraken est morte et enterrée depuis 40 ans !

Kraken l'obsessionnel ,est accablé. Il se fera aider par sa fidèle collègue Estibaliz, par son grand père nonagénaire et par une intéressante collègue madrilène, Madariaga.
Une enquête contre la montre nous fera entrer dans le monde très fermé des bibliophiles et dans ce cadre, nous ferons la connaissance du personnage les plus incroyable du livre : Itaca Exposito, une faussaire exploitée par le circuit depuis des années.

Je suis étonnée, tome après tome, du degré d'implication du policier Kraken et d'autres policiers, dans les cas criminels. L'explication serait qu'ils habitent tous la même petite ville et forcément il y a des liens plus ou moins serrés…
Une bonne lecture avec un sujet original bien orchestré.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Excellent polar avec tous les ingrédients présents :
Des crimes qui surviennent 20 ans après les premiers.
D'autres suspects , un autre coupable?
L'inspecteur Alaya enquête , se perd , au point d'y laisser peut être sa peau ...
600 pages , pas une seconde d'ennui
Suis réconciliée avec les polars !

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C'est Michel @Michel69004 qui m'a donné envie de lire ce polar. Et comme la bibliothèque municipale l'avait dans ses rayons, l'occasion a fait le larron. le Silence de la ville blanche est un de ces livres où on abandonne ses repères ordinaires pour se couler dans la narration, où l'on cherche le plaisir d'une élucidation toujours retardée par de nouveaux mystères. Je n'ai pas débordé du même enthousiasme que mon ami Babelio mais j'ai apprécié ce voyage en terre espagnole. C'est un honnête thriller pour de longs après-midis d'été.
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Mieux vaut tard que jamais. Je découvre après 2 millions de lecteurs (dans le monde et pour l'ensemble de son oeuvre) le silence de la ville blanche .
L'autrice , Eva Garcia Sàenz de Urturi, est désormais surnommée "l'Ibérique qui cartonne ".......
Le "silence" est le premier opus d'une trilogie, il a été écrit en 2016 et vient de sortir en Pocket. "Les rites de l'eau"vient de sortir en français et bizarrement le 3e volet ne semble pas prévu en traduction. En Septembre les éditeurs ont choisi de publier plutôt Aquitania, primé et encensé par la critique ibérique. Pour finir ce long préambule je vous annonce que je vais voir ce soir sur Netflix ( après ou avant les résultats électoraux , on verra bien) le silence de la ville blanche dans sa version cinématographique.
Arggg..trop peur d'être déçu .
Car pour le roman c'est du lourd, du très très lourd. 620 pages. Les auteurs espagnoles (de polars) ne fond pas dans la concision ni la demi-mesure ( cf Perez-Reverte, del Arbol, Retondo,Martin etc...)
Pour le scénario, franchement, lisez les critiques de Kirzy ( et son sublime"capillo-tracté") et de Eve-Yeshe. C'est à peu prés ce qui se fait de mieux( mais je ne veux blesser personne....!)
J'ai bien aimé ce pavé qui se lit comme une BD pour plusieurs petites raisons:
-c'est un excellent guide touristique. Laissez tomber le Lonely ou Le Routard,si vous allez à Vitoria (capitale de la province autonome d'Alava) pendant votre séjour basque, alors munissez vous de ce livre-là, certes un peu encombrant mais exhaustif .
-J'adore les doubles arcs narratifs imbriqués surtout lorsque celui de 1970 nous mène directement au tueur. Enfin au serial-killer, quand on tue plus de 12 personnes ont fait partie de cette catégorie-là.
-J'ai appris une étonnante façon de tuer les gens avec des abeilles et glaner quelques connaissances en apiculture .
-J'ai beaucoup aimé les scènes érotiques (damned,rien que d'y penser....)qui ponctuent agréablement un livre tout de même très marqué par les scènes macabres.
-J'ai apprécié de savoir, dés la deuxième page, que notre super héros bourré de phéromones, le flic-profileur Kraken allait prendre une balle dans la tête. En même temps c'est ballot parce que j'aime vraiment bien cet inspecteur Ayala.
-J'ai appris tout un tas de trucs déments sur les us et coutumes proto-ibère s, celtes et basques . Je parle là d'archéologie et d'anthropologie . Ce que vous ne trouverez pas dans Le Routard !
-L'intrigue est sympa (façon de parler) car plutôt originale avec ces fameux eguzkilores( le proto-basque est une langue ardue) gros chardons flamboyants, des histoires de gémellité à tous les étages, l'utilisation non-festive du Rohypnol et le bon sens légendaire du grand-père centenaire.

Sérieusement j'ai passé un bon moment. Je retrouverai volontiers la commissaire-adjoint Alba ( elle aussi bourrée de phéromones) dans Les rites de l'eau mais je vais attendre qu'il soit en poche ou qu'on me l'envoie......

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Eva Garcia Sáenz de Urturi est une écrivaine espagnole (Vitoria, Pays Basque 1972). Elle a connu un énorme succès avec une trilogie policière qui met en vedette l'inspecteur Unai López de Ayala, un bon profileur criminel. Cette trilogie se déroule dans la propre ville de l'auteure, Vitoria ou Ville Blanche, la capitale de la province d'Álava au Pays Basque.

Les autres tomes de la trilogie sont Les rites de l'eau (2017) qui paraitra en 2022 en France et Los Señores del tiempo (2018) non encore traduit.

Un film éponyme a été tourné en 2019 par Daniel Calparsoro (non vu), le film le plus regardé en Netflix en 2021 et parmi les 10 films qui ont fait le plus d'entrées lors de sa sortie.

La lecture de ce livre m'a enchanté : il est bien écrit, il parle du pays basque avec ses coutumes et traditions, il y a une énigme policière prenante et assez originale, les personnages sont bien caractérisés, le rythme est trépidant.

Il y a quelque chose qui m'a interpelé d'emblée : c'est la longueur des noms des gens; l'auteure s'en explique au début du livre: nous avons le nom habituel (2 noms en Espagne, celui du père suivi de celui de la mère) puis on ajoute le nom du lieu de naissance et l'on sait combien les espagnols sont attachés « al pueblo » d'origine. Ainsi, en ce qui concerne notre auteure, Urturi est une commune de Bernedo dans la province d'Alava.

La ville Blanche ou Vitoria-Gasteiz est protégée par la Vierge Blanche, patronne de la ville qui fait l'objet d'une fête importante en août avec l'élaboration d'un fameux gâteau pour cette occasion : la tarte de la Vierge Blanche, une sorte de bavarois de fraises.

Pour revenir au roman, c'est un excellent polar. L'auteure a même suivi des cours au sein de la Police pour mieux comprendre le travail de base : cours d'Expertise en profilage criminel et cours en Inspection Technique oculaire. Elle a ainsi complété sa formation car à la base l'écrivaine est opticienne optométriste.

Des crimes rituels atroces avaient été commis en 2016 et le coupable est depuis en prison mais la date de sa libération approche. Avant même cette libération les crimes reprennent, avec le même rituel et le même décor (des eguzkilores ou la fleur du soleil), toujours par deux victimes du même âge et dont le spectre des âges progresse toujours de 5 ans en 5 ans… Et les premiers crimes auront lieu lors de la fête de la Vierge Blanche à Vitoria au mois d'août.

Le lecteur ne pourra pas lâcher le pavé de 559 pages, tellement tout va s'enchainer et s'imbriquer jusqu'au climax final. En dehors de l'énigme policière, le livre est riche en histoires familiales et s'appuie aussi sur la riche Histoire de la province d'Alava dont ses mythes et mystères (le Sacamantecas, la malédiction d'Ochate, les amis du cimetière de Ste Isabel, etc).

Ce livre me rappelle la trilogie du Baztán de Dolores Redondo qui nous narre les mythes et légendes du Pays Basque en insistant tout particulièrement sur le climat si inhospitalier de la vallée du Baztan qu'il créait des ambiances glauques réfrigérantes. Mais ici, l'ambiance est très différente, l'histoire plus détaillée, moins morbide et plus agile.

L'inspecteur López de Ayala va crouler sous les problèmes posés par ce cas et en même temps il sera sollicité par des problèmes personnels importants.

Vivement la lecture du tome 2.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Il y avait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un thriller ! Pour novembre, j'ai décidé de lire ce roman policier qui se passe dans le pays basque espagnol. le silence de la ville blanche est un roman ambitieux et addictif qui nous plonge dans la ville de Vitoria, son folklore et son histoire.

Évidemment, le fait de placer l'action dans le pays basque espagnol apporte une vraie touche d'originalité. Nous sommes dans Vitoria, la capitale culturelle. La lecture permet de nous plonger dans ses ruelles, ses fresques, mais aussi ses bâtiments historiques. En effet, l'enquête de Kraken se concentre sur un tueur fasciné par le folklore local, qui possède une grande érudition de la culture et de l'histoire de la région. Nous sommes donc également plongés dans les légendes et symboles qui font la spécificité du Pays Basque Espagnol. Que ce soit à travers la particularité des noms des personnages (oui, beaucoup ont des noms très longs même pour des standards espagnols), la présence de symboles comme les Eguzkilore…

L'autrice est vraiment passionnée de culture basque, ça se sent. de plus, on a vraiment l'impression de traverser la ville de Vitoria. le roman est bien travaillé à travers différentes références qui se font écho. Comme par exemple le prénom Blanca, qui évoque également la Virgen Blanca, une place centrale de la ville. le motif des Eguzkilore est également très présents, qu'il soit en tant que symbole ou surnom. le récit est emprunt de beaucoup d'ésotérisme, ce qui rappelle un peu les thrillers des années 2000, mais l'autrice en tire les bons éléments en ne tombant que rarement dans le ridicule.

L'autrice prend le partie de créer une enquête qui prend la forme d'une course contre la montre. Classique mais diablement efficace. En effet, le meurtrier semble prendre ses victimes au hasard hormis leur âge et le fait qu'il tue toujours un homme et une femme du même âge. On gagne encore en complexité car des crimes similaires ont déjà été commis il y a quelques années et le coupable semble avoir été arrêté et croupit en prison depuis quelques années. Est-ce un copycat ? Ou bien une grave erreur judiciaire ?

De plus, les pistes se multiplient. On se demande aussi bien s'il s'agit d'une histoire de famille, de vengeance en lien avec le passé, ou d'un illuminé qui frappe au hasard. le récit se montre, malgré quelques exagérations propres au genre, assez sophistiqué et complexe dans son déroulé. D'autant plus que certains passages ont lieu dans le passé. Les rebondissements sont nombreux, et à certains moments de l'enquête on sent très bien les doutes qui traversent Kraken, qui a l'impression d'être un pion dans un jeu très subtil. La fin est particulièrement haletante par ailleurs et vient couronner le tout.

Les personnages du livre sont assez nombreux. J'ai apprécié le fait qu'ils soient assez variés, notamment dans les personnages secondaires. Si Unai, l'enquêteur principal, est un peu classique avec son passé sombre et son côté détective de roman hanté par un passé dramatique, il est assez bien écrit pour qu'on s'y retrouve. Son entourage est une bonne surprise et permet d'apporter un peu de fraîcheur, comme un frère de petite taille ou un grand-père très attachant. J'aime beaucoup aussi l'idée d'avoir créé une détective, Esti, qui est également sa meilleure amie. Leur relation sans ambiguïté est assez rare pour être soulignée.

J'ai cependant plus de réserves sur la relation entre Unai et son intérêt romantique, qui donne naissance à quelques passages un peu trop clichés à mon goût. Heureusement, l'aspect romantique n'est pas le plus essentiel dans ce type de thriller qui se veut assez sombre. L'objectif est plutôt d'instrumentaliser les sentiments du personnage principal pour ajouter de la dramatisation et de l'enjeu. J'ai également eu un peu de mal avec la gémellité. Je comprends le symbole mais c'est un vraiment un cliché usé jusqu'à la corde qui, à mon goût, ne réalise pas assez son potentiel pour avoir un poids suffisant dans l'histoire.

Haletant, complexe et bien pensé, le silence de la ville blanche ravira les fans de policier sombres avec des intrigues ésotériques alambiquées. Sa force est de savoir maîtriser les de ce type d'oeuvre avec assez de subtilité pour ne pas créer de sensation de déjà vu. C'est notamment réussi grâce à l'implantation d'éléments historiques et culturels du Pays Basque espagnol, qui sont vraiment le centre de l'enquête. Les personnages sont variés et globalement attachants, bénéficiant d'une histoire toujours sombre mais qui apporte de la solidité dans leur construction. J'ai cependant des réserves sur certains clichés autour de leurs relations (romance un peu accessoire, gémellité peu creusée…), mais ce n'est pas assez pour ternir ce qui est, globalement, un excellent roman policier.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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