Citations sur Jusqu'à ce que la mort nous sépare (47)
– Ce que tu peux être arrogant ! Si tu rencontrais Dieu, tu lui demanderais ce qu’il fait dans ton fauteuil !
– Du moment qu’il se lève pour me le rendre, tout ira bien.
Le colonel confondait éducation des enfants et sport de combat.
S’il avait retenu une quelconque leçon de son père, c’était
bien celle-là : les femmes pleurent, les hommes rient. Les pleurnicheurs
geignent. Les hommes rient. Les poules mouillées se plaignent. Les hommes rient.
p.325.
Marion voulut protester, mais Quincy l'en découragea d'un geste las.
- C'est une question de statistiques, pas de machisme. La plupart des tueurs en série sont de sexe masculin. C'est peut-être un problème d'hormones, mais c'est aussi une histoire de comportement. Un homme en colère a tendance à s'en prendre aux autres. Une femme, au contraire, se repliera plutôt sur elle-même. En d'autres termes, si votre maman vous a tourmentée dans votre enfance, vous deviendrez alcoolique, anorexique ou suicidaire. Pas assassin.
Il s'adressa à Tess, d'un ton neutre.
- Jim viendra, mademoiselle Williams. Et il y aura un bain de sang.
p.236-7.
N'y pense plus, n'y pense plus, lui chuchota la voix de Rachel. Il faut que tu apprennes à ne plus y penser, mon amour.
Mais c'est impossible. Les images étaient gravées dans sa mémoire, il n'arrivait pas à s'en débarrasser.
Tes prit une chaise et s'assit.
- Je vais rester. Il ne faut pas que vous soyez seul. Pas avec toute la tequila stockée dans la maison.
- Taisez-vous, grommela-t-il. Allez vous-en. Un mari psychotique, ça ne vous a pas suffi ? Laissez-moi tranquille.
- Moi aussi, j'ai connu l'horreur, J.T. Je sais ce que c'est, quand on ne voit plus le bout du tunnel. On se perd dans le noir et on a peur. On se sent tellement seul.
p.147.
Elle eur avait dit qu'il était froid, arrogant et impitoyable. I était de ces hommes qui n'hésitent pas à empoisonner le chien du voisin parce que ce dernier a osé laisser sa carte de visite sur la pelouse. Elle leur avait dit qu'il était intransigeant, qu'il obtenait toujours ce qu'il voulait. Il avait le don de faire souffrir les autres sans lever le poing.
p.128.
Elle savait haïr. Elle haïssait son père pour chaque coup qu'il lui avait porté. Elle haïssait Jim de lui avoir laissé croire qu'il la sauverait, avant de la plonger dans un enfer encore plus terrible parce qu'elle les avait laissés tous deux lui infliger tant de tourments, parce qu'elle avait mis vingt-quatre ans à comprendre qu'elle devait lutter, parce qu'elle s'en découvrait toujours aussi incapable.
p.104.
Il la laissa s'apitoyer quelques minutes sur son sort. Après tout, pourquoi pas ? Ils n'avaient rien en commun. Le colonel était un homme dur et méchant, qui avait transmis ses gènes à ses enfants. Angela était une créature fragile qui, dès le départ, avait manqué d'atouts naturels. Elle serait obligée de se battre jusqu'au bout. Personne n'avait jamais dit que la vie était juste.
p.95.
Pour nous, il s'agit d'un individu non identifié, âgé de trente-six ans. Je répète, c'est un psychopathe. Autrement dit, il sait admirablement compartimenter les choses. D'une part, il connaît les règles et les normes de la société. Il sait s'y conformer, se faire apprécier. Il est affable, extraverti, sûr de lui. D'autre part, il se considère au-dessus de tout et de tout le monde. Les sentiments de culpabilité, les remords, le sens du devoir lui sont inconnus. Il ment sans peine, il est obsédé par l'apparence physique. Son appétit sexuel est grand et, malgré son mépris pour les femmes, il ne peut s'en passer. Il ne supporte pas la solitude. Il sera donc toujours en compagnie d'au moins une femme. Ces éléments peuvent vous paraître futiles, mais ils vont nous aider.
p.55-6.
J.T. feignit d'examiner ses ongles.
- Je sais qu'il est en contact avec toi, Marion. Je sais qu'il est l'espion de papa. Vous avez peur que je me soûle assez pour dire la vérité un jour. Ne t'inquiète pas, j'en parle depuis longtemps, mais personne ne semble intéressé.