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Citations sur Les Morsures du passé (97)

Je te tuerai ! rugit-il dans le couloir. Je te donnerai un million de coups de couteau. Je t’arracherai la tête. Je te boufferai le cœur, je te saignerai. Je te tuerai, je te tuerai, je te tuerai.
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Les gens ont peur de la mort. Ils sont prisonniers de conceptions primitives du paradis et de l'enfer. Mais c'est supposer que nous n'existons que dans une seule dimension. Une fois qu'on accepte l'idée que les âmes peuvent passer d'un des nombreux plans d'existence spirituelle à un autre, on comprend la vérité essentielle de notre existence. La mort physique n'est rien, un simple clignement sur l'écran radar d'une âme.
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Encore un grand fracas, puis le silence. Je me surprends à retenir mon souffle, puis je me penche sur les toilettes en cherchant ce fichu flacon à tâtons. Le silence qui se prolonge m’inquiète encore plus que le saccage.
Que fait-il ? Qu’a-t-il découvert ? Qu’est-ce qui m’a échappé ?
Bon sang, il me faut ce lorazépam, vite.
Je m’oblige à respirer pour calmer mes nerfs à vif. Une serviette, voilà la solution. La tire-bouchonner, la glisser derrière la cuvette, pousser le flacon de l’autre côté. Bien joué.
Les comprimés de tranquillisant bien en main, je me faufile dans le couloir de ma maison désormais silencieuse, déjà terrifiée par ce que je pourrais découvrir.
Un pas. Deux, trois, quatre…
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Sur le seuil, elle prit une nouvelle inspiration, huma l’odeur de sciure et de sang en train de sécher. Elle entendit un journaliste réclamer un commentaire. Le déclic d’un appareil photo, le vrombissement d’un hélicoptère de la télé, du brouhaha tout autour. Derrière elle, des badauds ; devant elle, des enquêteurs ; au-dessus d’elle, des journalistes.
Un chaos : bruyant, puant, accablant.
Sa mission consistait à y mettre bon ordre.
Elle s’y attela.
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Je te tuerai ! rugit-il dans le couloir. Je te donnerai un million de coups de couteau. Je t’arracherai la tête. Je te boufferai le cœur, je te saignerai. Je te tuerai, je te tuerai, je te tuerai.
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Demain à cette même heure, je saurai tout ce qu’il y a à savoir sur chacun de vous. Alors vous feriez mieux de vous habituer à mon charme torride, parce qu’à partir de maintenant, vous êtes à moi.
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Se frayant un chemin au milieu de la première vague d’enfants curieux et d’adultes qui jouaient des coudes, elle fit de son mieux pour rester concentrée, mais ne put pas s’empêcher d’entendre des bribes de phrases telles que : « coups de feu… » ; « des hurlements de cochon qu’on égorge » ; « quand je pense que je l’ai vue décharger ses courses à peine quatre heures plus tôt… ».
« Excusez-moi, excusez-moi, pardon. Commandant de police. Allez, on se pousse, mon vieux. » Elle déboucha de l’autre côté, passa sous le ruban jaune qui délimitait le périmètre et gagna enfin l’épicentre du chaos, la scène de crime.
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Quand D.D. avait vu où elle devait se rendre, elle avait pensé à une histoire de drogue. Sans doute un règlement de comptes entre bandes. Qui avait mal tourné, pour que le commissaire divisionnaire convoque ses dix-huit enquêteurs, donc très certainement avec des victimes collatérales. Peut-être une grand-mère assise dans sa véranda ou des enfants qui jouaient sur le trottoir. Ces choses-là arrivent et, non, elles ne deviennent pas plus supportables avec le temps. Mais D.D. s’en occupait, parce que c’était Boston et que c’était son boulot d’enquêtrice.
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Guidée par son système de navigation, D.D. arriva dans une rue à quatre voies relativement agréable, bordée de modestes carrés de pelouse verte et d’un long alignement de maisons à trois étages blotties les unes contre les autres et dont beaucoup arboraient une grande véranda en façade, voire une tourelle.
Au fil du temps, la plupart de ces maisons avaient été divisées en appartements, jusqu’à six ou huit dans le même bâtiment. Le quartier avait encore belle allure avec ses pelouses bien tondues, ses rambardes de véranda repeintes de frais. Le visage le plus avenant de Dorchester, conclut-elle, de plus en plus curieuse.
Elle remarqua un rassemblement de Crown Vics et ralentit pour se garer.
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D.D. travaillait dans la police de Boston depuis une douzaine d’années à présent. Elle avait commencé par instruire des dossiers d’accidents de la route ou d’homicides liés au trafic de drogue avant de prendre du galon et d’enquêter sur des événements aussi médiatiques que la découverte de six cadavres momifiés dans une cavité souterraine ou, plus récemment, la disparition d’une jeune et belle enseignante de South Boston. Ses supérieurs aimaient bien la mettre devant les caméras : rien de tel qu’une jolie enquêtrice blonde pour brouiller les pistes.
Cela ne la dérangeait pas.
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