La vie devant soi

On me l'avait conseillé alors je l'ai lu. L'écriture est très très particulière et j'ai eu du mal à le lire bien que l'histoire soit intéressante.

Très agréable lecture, cet univers à hauteur d'enfant.

Il est très touchant et réaliste.

un petit bijou d'humanisme

La Vie devant Soi

La Vie devant Soi est un roman écrit par Romain Gary qui est publié en 1975. Romain Gary alias Emile Ajar est né en 1914 dans l'empire russe, il est un important écrivain français du XXème siècle. Il est connu pour la mystification littéraire, il est le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, sous deux pseudonymes.

Momo est un petit Garçon arabe d'une dizaines d'années. Comme plusieurs enfants abandonnées, souvent des "fils de putes", il est élevé au sixième étage d'un immeuble d'un immeuble chez Madame Rosa, une vieille femme juive pour laquelle il éprouve une profonde tendresse. Mais Madame Rosa voit sa santé décliner et ne veut surtout pas aller à l'hôpital. Momo va lui tenir compagnie et tout faire pour offrir à cette femme une mort digne

Dans ce roman, j'ai apprécié les idées, les messages qu'il voulait faire passés tel que: la religion, la politique, ...
Ce récit est facile à lire car il est écrit en langage courant, le récit est intriguant donc on ne peut pas s'ennuyer. Ce livre me plaît aussi car il est vraisemblable, très proche de la réalité. Quand nous lisons ce roman, nous n'avons plus envie de nous arrêter, il est entraînant, il nous rentre dans les personnages et dans l'histoire. Ce récit est un peu prévisible car à l'avance on peut presque prédire les évènements qui vont suivre. Ce roman est bien construit, le rythme est suffisament soutenu, il ne s'eternise pas sur une scène qui n'est pas intéressante. Ce livre a une bonne forme, il n'est pas trop long, l'illustration de la couverture correspond parfaitement au contexte. Ce récit véhicule beaucoup de valeurs auxquelles l'on peut adhérer tel que: l'amour, les valeurs humaines, la solidarité...

Ce livre est vraiment appréciable, avec de vraies valeurs et une vraie histoire qui nous interpelle
B.Hedy

La vie devant soi est un roman qui m'a fait passer par beaucoup de sentiments différents tout au long de ma lecture et c'est un coup de coeur.
Le narrateur de ce récit est Mohammed dit momo qui est un jeune arabe de 10 ans. Il vit dans un foyer pour enfants de prostituées tenu par Mme Rosa. C'est une vielle juive habitant au 6ème étage et qui a du mal à monter les escaliers à cause de son obésité. Elle est une ancienne déportée du camp d'Auschwitz qui est restait traumatisée au point d'installer un « trou juif » dans la cave au cas ou il y ai une nouvelle déportation des juifs. Au fil du récit, ses problèmes de santé vont s'aggraver et momo s'occupe d'elle avec l'aide d'autres personnages secondaires qui lui apportent chacun un peu d'amour, de soutien et de leçons de vie et de morale ...
Mohammed nous décrit dans ce livre, avec justesse et sans artifice la vie au quotidien avec sa mère de substitution. Un amour fort et inconditionnel les lient. En effet, Mme Rosa garde avec elle momo même si elle ne touche plus d'argent pour s'occuper de lui et momo reste avec elle jusqu'à la fin de sa vie et même après. Tout au long du récit on assiste à l'évolution de leur relation et ce qu'ils s'apportent mutuellement : de l'amour. Car en effet, comme il l'est dit par l'un des personnages dans le roman : «  Parce qu'on ne peut pas vivre sans quelqu'un à aimer »  et qu'ils s'aiment tous les deux parce qu'ils n'ont personne d'autre pour le faire.
Et malgré tous les problèmes auxquels fait face Mohammed, celui-ci nous raconte son histoire sans se plaindre avec un regard mature et une touche d'humour qui rend ce livre d'autant plus attachant.
La fin m'a vraiment bouleversée car elle est si triste et belle à la fois…
Je recommande vivement ce roman extrêmement touchant et beau.

L'histoire parle de madame Rosa et de Momo qui n'ont aucun lien de parenté. Elle lui ment sur son âge, il est trop mûr pour son âge. Des mères de famille pas comme les autres et des "proxynètes" comme dit le petit garçon. Un mélange de culture. de l'entre-aide. Grandir et vieillir. Un amour loyal et très fort. Rien ne peut les séparer.
La fin est bouleversante et déstabilisante.
Un très beau roman.

Un bijou.

Mon livre préféré au monde... Je le relis presque chaque année. Bien sûr, il y a les mots de Gary, sa poésie, son humour du désespoir... Mais surtout, il y a son humanité. J'aime Mme Rosa, j'aime Momo et Romain Gary, je l'adore.

Il y a longtemps que je l'ai lu, mais j'en garde un très bon souvenir. Je l'avais étudié en Seconde en cours de français. En effet, c'est un livre très riche et qui se lit d'une traite ! Il a certainement contribué à affiner ma réflexion sur la vie en général.