La vie devant soi

Absolument magnifique!

Récit poignant et brut, sans détours. Une leçon de vie, de solidarité et d'amour vrai.

Monsieur Waloumba a fait boire a Madame Rosa un peu d'alcool de palme...avec des noix de cola qui sont {egaement indispensables, surtout en cas de mariage. Il paraït que l'alcool de palme était bon pour Madame Rosa car il monte la tëte en ouvre les voies de circulation, mais ca n'a rien donné du tout, sauf qu'elle est devenue un peu rouge.

Un livre émouvant, plaisant à lire et qui fait rire. Que demander de mieux?

Bizarrement, je n'ai pas trop adhéré à ce roman, qui a pourtant reçu un prix prestigieux. Peut être que je l'ai lu dans une mauvaise période mais il a laissé en moi un énorme sentiment de tristesse.

Momo est fils de pute. Il a atterri il y a bien longtemps chez Madame Rosa, elle-même ancienne prostituée et qui, depuis qu'elle a arrêté le métier, s'occupe des enfants qui sont « nés de travers ». Momo a sept ou huit ans quand il commence à nous raconter son histoire et celle de Madame Rosa. Son âge, il ne le connaît pas vraiment, parce qu'il n'a « pas été daté ». C'est-à-dire qu'un jour, on l'a déposé chez cette dame juive, mais il ne connaît ni sa mère, ni son père. Alors de trace concernant son passé, il n'y en a pas vraiment. Tout juste sait-il qu'il est arabe. Mais son plus grave problème pour l'instant est qu'il habite au sixième étage sans ascenseur et Madame Rosa n'est plus toute jeune. Elle commence même à perdre un peu la tête, ayant l'impression que les nazis vont revenir la chercher…

Au début, j'ai trouvé le style un peu naïf, tout en pensant que certaines phrases ne convenaient pas dans la bouche d'un enfant aussi jeune. Mais très vite, on oublie tout ça, on se laisse entraîner à la découverte de ce Belleville coloré, plein d'humanité, de cette famille recomposée où se côtoient juif, arabe ou chrétien, n'ayant en commun que le fait d'avoir une mère prostituée.
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