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Citations sur Nouvelles antiques et exotiques (10)

Tristesse aride, sèche comme la pierre ponce, sans mélancolie, sans rêverie, n’ayant point de nuage gris de perle à suivre à l’horizon, pas de source secrète où baigner ses pieds poudreux ; tristesse de sphinx ennuyé de regarder perpétuellement le désert, et qui ne peut se détacher du socle de granit où il aiguise ses griffes depuis vingt siècles. (p128)
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les rougeurs de l’aurore faisaient place sur ses joues aux pâleurs du clair de lune (p109)
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« Vous voyez bien que le moment est arrivé ; il fait jour, c’est l’heure où les beaux rêves s’envolent » (p166)
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Le silence était si profond, qu’on eût dit que le monde fût devenu muet, ou que l’air eût perdu la faculté de conduire le son. (p128)
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Il avait servi au roi pour déshonorer la reine, il servait à la reine pour tuer le roi,
également exposé par les vices de l’un et par les vertus de l’autre. (p82)
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Les couleurs de la vie avaient abandonné son visage, une faible teinte rose animait seulement ses lèvres ; sur ses tempes attendries quelques imperceptibles veines entrecroisaient leur réseau d’azur ; les larmes avaient meurtri ses paupières
et tracé des sillons luisants sur le duvet de ses joues ; les teintes de chrysoprase de ses prunelles avaient perdu de leur intensité. Elle était ainsi plus belle et plus touchante. – La douleur avait donné de l’âme à sa beauté marmoréenne. (p76)
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Depuis ce temps, les roses de la joie ne fleurirent plus sur ses joues : le jour, il était triste et morne, et semblait marcher seul dans son rêve, comme un mortel qui a vu une divinité ; la nuit, il était obsédé de songes qui lui montraient Nyssia assise à
côté de lui, sur des coussins de pourpre, entre les griffons d’or de l’estrade royale. (p31)
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– La perfection portée à ce point est toujours inquiétante, et les femmes si semblables aux déesses ne peuvent qu’être fatales aux faibles mortels ; elles sont créées pour les adultères célestes, et les hommes, même les plus courageux,
ne se hasardent qu’en tremblant dans de pareilles amours. (p31)
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Plangon était tombée du haut de la seule illusion qu’elle
eût jamais eue, et, comme une Statue que l’on pousse du haut
d’une colonne, elle s’était brisée dans sa chute (p14)
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Ce qui l’avait charmée dans
cet enfant, c’étaient son innocence et sa pureté ; elle retrouvait
en lui la virginale candeur qu’elle n’avait plus. Il était pour elle
quelque chose de séparé, de chaste et de saint, un autel inconnu où elle répandait les parfums de son âme. Un mot avait détruit cette joie ; le charme était rompu, cela devenait un amour comme tous les autres, un amour vulgaire et banal ; ces charmants propos, ces divines et pudiques caresses qu’elle croyait
inventées pour elle, tout cela avait déjà servi pour une autre ; ce n’était qu’un écho sans doute affaibli d’autres discours de même sorte, un manège convenu, un rôle de perroquet appris par cœur. (p13)
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