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3,95

sur 256 notes
C'est une évidence, le personnage principal est un magnifique bateau à aubes sillonnant le Mississippi, l'Ambassador.
L'intrigue y est secondaire et pas très palpitante et les personnages principaux ne sont guère crédibles. L'auteur est passionné par les bateaux, c'est une certitude et le reste ne sert que de faire valoir. J'avais hâte de terminer ce roman.
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Comment peut-on mêler dans un roman une ambiance jazz de la Nouvelle Orléans, dans un périple digne de Mark Twain, et un environnement qui rappelle un peu Autant en Emporte de le Vent ou même Bernard & Bianca de Walt Disney ?

Nos Disparus est un savoureux melting-pot dans lequel le héros, Sam Simoneaux, va se lancer à la recherche d'une petite fille dont l'enlèvement s'est déroulé sous ses yeux. Devenu orphelin dans des circonstances plutôt atroces, revenu d'une expérience éprouvante de démineur sur les champs de bataille de la première guerre mondiale, il s'engage sur un vieux bateau à aube proposant des croisières dansantes sur le Mississipi dans l'espoir de poursuivre et retrouver les ravisseurs de la fillette. Entre chaque étape à terre il enquête, suis des pistes, et finis par tomber sur un petit réseau de trafiquants d'enfants pour des familles aisées.

Le rythme du roman colle à la musique, tantôt endiablé, tantôt ralenti, entrecoupé par des événements à rebondissement. Avec une écriture fluide l'intrigue se construit autour des découvertes et des pensées de Sam qui plonge en fait dans un voyage initiatique pour combattre ses propres démons.

Roman à découvrir installé dans un vieux rocking-chair, un verre d'alcool de contrebande à portée de main !
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Une très belle découverte d'un écrivain que je ne connaissais pas du tout.
Cela se passe majoritairement en pays cajun (d'où le nom francisé de l'auteur) et le longdu fleuve Mississippi.
Surtout une description parfaite d'un Monde amené à disparaître, après la Grande Guerre qui demeure l'accélérateur au passage au 20ème siècle. Les protagonistes du roman vont devoir trouver leur place comme cette famille de hors-la-loi qui se décompose inexorablement jusqu'à ce bateau à roues à aube dont le délabrement est masqué par les couches de peinture sans cesse plus épaisses en passant par les villes au bord du fleuve qui ont connu une industrialisation glorieuse loin derrière elles dorénavant.
Le héros se débat avec moults sentiments de culpabilité pour accompagner un roman sous constante tension miné par le racisme latent, la discimination omniprésente et l'impunité dont peuvent bénéficier les plus riches voire les plus violents.
UNE SUPERBE DECOUVERTE
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Très bon roman avec un dépaysement le long du Mississippi et dans la région de la Nouvelle-Orléans. le récit débute par l'arrivée de Sam Simoneaux en France à la toute fin de la première guerre mondiale. Puis nous le retrouvons à la Nouvelle-Orléans comme responsable d'étage dans un grand magasin : l'enlèvement d'une enfant de trois 3 ans qu'il ne peut empêcher va bouleverser sa vie. Il va tout faire pour la retrouver et s'engage sur un bateau d''excursion. J'ai apprécié l'atmosphère du roman : bateau d'excursion à aubes, jazz, populations locales et leur description. J'ai trouvé le personnage de Sam attachant et crédible : vaillant, plein de bonne volonté, en proie aux doutes. La question de la vengeance et de son utilité est au coeur du roman ainsi que les liens du sang et le choix de ses actes et leurs conséquences.
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Un très bon roman d'aventure, le lecteur embarque sur un bateau avec le personnage principal pour retrouver une enfant. Rencontres avec des artistes, anciens combattants, mais aussi des malfaiteurs dans des paysages hostiles.
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Il y a un moment que j'aurais dû entreprendre ce voyage sur le Mississippi,  ce livre squattait ma PAL depuis de nombreux mois.
Alors, quoi de mieux que cette période de confinement pour s'évader ?
Pour cela, j'ai dû remonter jusqu'aux années 1920.
J'ai pris ma plus grande malle, j'y ai déposé quelques costumes, ma clarinette, sans oublier quelques partitions des plus beaux morceaux de jazz de l'époque et j'ai embarqué sur ce vieux bateau à aubes, "L'Ambassador".
Bon, j'avoue qu'en posant le pied sur son plancher, je me suis interrogé sur sa solidité, selon toute vraisemblance on venait de lui donner un coup de jeune, mais la peinture ne fait pas la solidité du bâtiment.
Voilà comment Tim Gautreaux m'a emmené sur les traces de ses disparus.
Il m'a fait rencontrer Sam Simoneaux ce responsable d'étage d'un grand magasin de la Nouvelle Orléans qui a vu sa vie basculer le jour ou une petite fille a été kidnappée sous ses yeux.
Orphelin à la suite du massacre de sa famille, il se voit chargé, par les parents de l'enfant, de la retrouver.
Des recherches qui vont l'amener à se questionner sur son propre passé.
Gautreaux vous mène en bateau donc, aux sons des orchestres de jazz, au rythme des danses et des bagarres, mais il vous invite aussi à prendre le train, vous aurez même le plaisir (ou pas) de faire un bout de chemin à dos de mulet ou de chevaux qui souvent ne sont pas les plus fiers représentant de la race.
J'ai adoré ce roman.
Ce personnage tout en ambiguïté, en questionnement, en incertitude, en fragilité. 
Tous les autres qu'ils croisent, ses proches, ceux qui l'aident ou ses ennemis.
Ce rafiot où une population parfois miséreuse, vient chercher quelques heures de bonheur en se défoulant sur le parquet ou en s'enivrant d'alcool frelaté.
Cette musique aux accords divers selon la couleur des musiciens, un orchestre en harmonie avec la clientèle  embarquée.
Un récit tout en douceur, un peu comme ce fleuve sur lequel on navigue, il y a parfois des remous, un courant plus fort ou contraire, mais on ne dévie pas de sa trajectoire,  on garde le cap, on tient bon la barre.
Sam a un objectif. Sam n'est pas un héros, il ne cherche même pas à l'être, au contraire, on peut même le trouver lâche.
Tim Gautreaux nous dresse le portrait d'une certaine Amérique, entre deux siècles, pas tout à fait sortie de la violence du 19ème et pas encore entrée dans le monde moderne.
Une région ou l'on tente de survivre à la misère en exploitant un lopin de terre aride. Où les hommes aux mains calleuses se battent, au sens propre comme au figuré, pour donner à leur famille de quoi se nourrir et l'espoir de jours meilleurs.
Les visages sont marqués par les épreuves de la vie, vieillit avant l'âge, les yeux sont souvent humides, les corps sont meurtris par les tâches ou les coups, mais pourtant, on y voit parfois quelques sourires...



 
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Je voulais un bouquin qui se passe à la nouvelle Orléans pour lire à la nouvelle Orléans. Bon, en fait l'histoire se passe plutôt à travers la Louisiane d'après guerre (la première). On voit le truc de parler français à cette époque, la misère, le bateaux à aube, les bars à huître. Mais si j'étais pas ici même en ce moment même ça me plairait pas. C'est peut être la traduction ou la tentative de montrer un parler ancien mais les dialogues sonnent très mal. L'histoire est censée tenir autour d'une quête, une (triple) histoire de disparus, mais il ya surtout de longues descriptions de bagarres d'ivrognes ou de vie quotidienne, jusqu'à ce qu'enfin un événement fasse avancer l'histoire. Peut-être que c'est réaliste et que dans la vie il y a plus d'événements impromptus et de coups de chance ou de malchance que d'avancées provoqués par les gens, mais ça me laisse une impression de lenteur du bouquin et de mécontentement, je ne sais pas comment dire. C'est peut-être difficile pour moi de me projeter dans un monde si différent. En tout cas j'ai pas accroché.
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Surtout, ne vous fiez pas au titre, à la couverture, et au pitch de ce roman, tous trois un peu terne !

Allez au delà de cela et - faites-moi confiance - vous découvrirez un des plus merveilleux romans américains de ce XXI° siècle...

Tim Gautreaux, j'ai déjà eu l'occasion d'en parler à l'occasion de la magnifique découverte du Dernier arbre, un des trois romans écrits par cet auteur à la vocation (ou à l'expression) tardive.

Un récit du grand sud, la Louisiane du début du XX° siècle.

Bayous, chaleur, moustiques, lutte des hommes frustres contre la nature sauvage.

Une capacité à développer des personnages d'une complexité et d'une profondeur formidable.

Alors imaginez mon plaisir, immense, quand je me suis immergé dans ce long, long récit, au tempo aussi lent que le débit du Mississippi.

Encore le sud, encore le début du siècle dernier.

Je ne vais pas passer des heures à vous convaincre de la qualité exceptionnelle de conteur de Tim Gautreaux.

Car c'est exactement ce qui est impossible à expliquer.

Sachez simplement que l'homme à la moustache fournie parvient à vous convaincre, page après page, chapitre après chapitre, que les hommes et les femmes dont il narre le destin ont - sans le moindre doute -réellement existé.

Sam Simoneaux ? Un brave gars, un musicien bourré de talents, un détective pas forcement très doué, juste tenace car il se sent investi d'une mission; et tellement bourré de valeurs.

Sa femme ? Ses collègues ? Les méchants ? Autant de personnages que vous n'oublierez pas.

Pas plus que vous n'oublierez la lente et régulière navigation du bateau à aube sur le Mississipi.

Lire la suite de ma critique sur le site le Tourne Page
Lien : https://www.letournepage.com..
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l'auteur nous emmène en ballade sur le Mississippi dans un palace à aubes. La lecture est très agréable. Je conseillerais au futurs lecteurs de se munir d'un ordinateur avec internet pour, en liant, écouter le jazz que l'auteur nous distille tout le long du roman.. entre la lecteur et la musique, vous êtes revenu à la belle époque ! super roman !
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Sam SIMONEAUX, de la première guerre, il as connu que le déminage des champs de bataille de l'Argonne. Quand il reviens il travaille dans un grand magasin, une petite se perds, il l'as recherche, et les ravisseurs l'assomme, a son réveil, on l'accuse de cette disparition, il décide de mener l'enquête.

Malheureusement je n'ai pas pu aller au bout de cette lecture, je n'ai lu que 100 pages, et ensuite j'ai décidé d'abandonner ce livre.
La période sur la guerre était extrêmement lente, déjà je m'ennuierais beaucoup, des descriptions qui desservaient le récit, mais je me suis dit je vais continuer, car l'enquête est peut-être plus intéressante.
Mais la suite fut désastreuse, je m'ennuierais toujours autant, énormément de détails inutiles, en plus c'est tourner du pot, et quand je réaliserais que j'avais encore 425 pages à lire.
De plus, ce livre m'as donné de plus envie de lire, dans ce cas-là, je ne me pose pas de questions, j'arrête.
C'est très rare que j'abandonne un livre, mais quand on s'ennuie à ce point et surtout qu'on frôle la panne de lecture, je préfère prendre une décision irrévocable.
Ce n'est pas si grave d'abandonner un livre qu'on a emprunter à la médiathèque, j'en ai pleins d'autres.

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