Les épées de glace, tome 1 : Le sang sur la lame

Une lecture s'achevant tout juste qui si elle fut loin d'être déplaisante ne me laisse que moyennement convaincue.

Peut-être est-ce car j'ai trouvé que l'auteur enfonçait un peu trop le clou de "mon héro n'est pas un héro mais un quasi monstre sans pitié". Peut-être car Mahlin me portait sur le système.

Sinon sans être ensorcelante la plume de l'auteur reste fluide et agréable. le rythme et dynamique et mine de rien il se passe pas mal de chose.

Mais plusieurs éléments auraient mérités une plus grande exploitation par l'auteur à mon gout et je reste frustrée.

Pour résumé un roman sympathique mais pas hors du commun et une opinion qui reste à se construire sur la suite.

Le sang sur la lame est le deuxième tome d'une duologie de fantasy écrite par Olivier Gay que je ne connaissais pas du tout.
Nous avons le droit à un fantasy moyenâgeuse avec très très peu de magie.
L'histoire est plutôt simple. Une jeune noble meurt dans la capitale et son méchant papa antihéros va venir la venger après que deux des amis de la jeune fille l'ai prévenu.
Bon dis comme ça on va dire que ça vend pas du rêve mais le bouquin est plutôt pas mal et bien écris même si on va pas se mentir j'ai déjà lu bien mieux en fantasy française. A voir ce que donne le tome 2

Ayant entendu beaucoup de bien de ce roman, j'ai décidé de l'acheter. Toute l'histoire se déroule dans un monde médiéval, où les combats à l'épée sont fréquents. Une jeune noble est tuée dans la basse-ville. Dès le début, le lecteur sait que l'héritier du trône a été éconduit par la dame. Pour le protéger, il y a des complots et des mensonges.

Deux personnages sans statut social important vont mettre le feu aux poudres en informant le père du décès de son unique enfant. Les personnages sont biens construits. La légende que s'est construit le Boucher est toujours vivace et permet au lecteur de découvrir son passé et celui de ce pays.

Sur la fin, j'ai trouvé que tout se précipitait un peu. le meurtrier est trop évident. Voir en plus tout le pouvoir qu'il obtient, ça me donne une impression de réchauffé. Les dernières pages ne m'ont pas convaincues, je ne sais pas si je lirais la suite.

La jeune noble aurait pu être un personnage plus intéressant que son père. L'univers sombre et médiéval reste toujours aussi captivant.

Voilà une fantasy bien sympathique pour qui cherche à s'évader dans une histoire simple (sans être simpliste). Pas un coup de coeur, mais ça se lit avec plaisir.
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J'ai trouvé que le point fort du roman, à savoir son personnage principal Rekk, était aussi un point faible. C'est un personnage fort, bien campé, fascinant comme ne peuvent l'être que les gros psychopathes assoiffés de sang. Mais du coup... avec son côté surhomme, ça en fait un peu des caisses, genre sur-surhomme, dont chaque adversaire n'est qu'un faire-valoir, et chaque fois qu'un protagoniste ouvre la bouche à son sujet, ça en rajoute une couche. Ça n'est pas aussi lourdingue que j'en donne l'impression, mais quand je trouve un personnage cool, j'aime bien le faire par moi-même sans qu'on me force la main. C'est comme les rires pré-enregistrés dans les sitcoms. ^^

L'univers médiéval est très classique et sans surprise, mais ça ne m'a pas dérangée. J'aime bien ce genre d'univers et il en faudra encore quelques-uns du même tonneau pour me lasser !

L'intrigue est simple et l'aspect complot est un peu léger, mais moins qu'on pourrait le croire, avec son héroïne toute désignée qui meurt dès le début et son meurtrier trop évident pour être honnête, il y a assez de rebondissements pour être tenu en haleine.

Bref, c'était une lecture plutôt agréable mais je ne sais pas si je m'y suis assez attachée pour lire la suite.