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EAN : 9782702437025
320 pages
Le Masque (28/03/2012)
3.66/5   153 notes
Résumé :
John-Fitzgerald, surnommé Fitz par ses amis, est un parasite par excellence. Dragueur paresseux et noctambule, il partage sa vie entre les soirées parisiennes, son amour des jeux en réseau et la vente de coke à la petite semaine.

Ce héros improbable va se retrouver au coeur d'une enquête de plus en plus dangereuse, avec l'aide de ses conquêtes d'un soir et de ses amis toxicomanes. Grande gueule maladroite. incompétent notoire, séducteur au grand coeu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (55) Voir plus Ajouter une critique
3,66

sur 153 notes
C'est un nouveau livre, un premier roman. Il est signé Olivier Gay, et sans doute s'agit il là d'un beau bébé puisque celui-ci vient de se voir décerner le prix du « premier roman » à Beaune. Remis chaque année à l'occasion du festival international du film policier qui ne manque jamais de faire une place à la littérature, ce prix est un coup de pouce donné à de jeunes auteurs en devenir.

Il s'appelle John Fitzgerald (un prénom qui, vous en conviendrez, donne une sacrée envie de vouloir s'essayer au fusil à lunette en accrochant ses parents dans la ligne de mire) et c'est un noctambule. Un clubber comme on dit dans le milieu branché des nuits parisiennes.

Mais un clubber du genre sangsue. de ceux qui vous collent aux basks, parce qu'il n'est pas pété de tunes au point de pouvoir vous lâcher plusieurs billets de 200 pour une bouteille, mais qui aime la lumière des stroboscopes et des lasers et tout ce qui s'agite dessous .Et si cela peut frétiller sur des escarpins et dans des bas résilles, cela n'est pas pour déplaire à notre play-boy.

Alors notre félin nocturne se faufile à votre suite, une main sur l'épaule, en se faisant passer pour votre ami pour accéder aux carrés VIP des boîtes de nuits, pour boire votre champagne et danser avec vous, agrégeant rapidement autour de lui des corps qui s'agitent et se frottent, focalisant sur sa personne des regards riches de promesses chaudes et avides de luxure.

Il n'est pas vraiment de leur monde, mais il y est toléré, quand il n'est pas désiré. Car Fitz sait se rendre indispensable. C'est un petit dealer. Il n'ambitionne pas de s'enrichir pour mener la grande vie ou pour devenir incontournable sur le marché. Mais il se targue d'être honnête avec ses clients, en ne coupant jamais sa dope, et les petites quantités qu'il leur vend lui permettent de profiter de cette vie de strass et de paillettes. Alors il fait partie du décor et peut profiter de ce monde qui n'est pas le sien, où il côtoie des vedettes sportives, des stars de la mode ou des jeunes premiers du cinéma, et profite un peu de leurs fastes.

Malheureusement, dans la multitude des conquêtes que sa belle gueule a pu lui permette de réaliser, figure une ex, Jessica. Celle avec qui il a partagé un peu plus qu'une nuit sans lendemain. Mais Jess est flic .Et après plusieurs mois de silence qui ont suivi leur rupture, la voici qui reprend contact avec lui. N'en déplaise à sa fierté de coq noctambule, elle ne revient pas vers lui pour des raisons sentimentales mais parce qu'elle a besoin de son aide et de ses connaissance des nuits de la capitale. Et pour obtenir cette aide, elle n'hésitera pas à le coffrer pour ses petites activités artisanales pour faire pression sur lui.

Car il y a urgence. Si la presse n'en parle pas , cela fait déjà plusieurs cadavres de jeunes femmes que la police retrouve, atrocement mutilées. Les victimes, si elles ne se connaissaient pas, ont toutes pour point commun d'être des habituées des discothèques parisiennes. Et qui mieux que Fitz pour rendre ce petit service à la police en enquêtant discrètement dans le microcosme de la nuit ?

Aidé de Moussah et de Deb , deux connaissances des pistes de danse et clients habituels de Fitz, le trio se lance sur la piste du tueur, bientôt rejoints par la jeune Mei. Mais il se pourrait bien qu'à vouloir approcher la vérité, ces papillons de nuit finissent par se brûler les ailes.

Voilà un roman qui me laisse une impression mitigée au moment de le refermer. Des qualités indéniables pour un premier roman, mais en même temps des points de rupture pour le lecteur que je suis.

Laissons de côté le sujet du sempiternel tueur en série décliné à toutes les sauces dans les thrillers de ces 15 dernières années dont on finit par avoir une vrai overdose, car l'intérêt du roman d'Olivier Gay est ailleurs.

Par exemple dans la description de cet univers de la nuit dont l'auteur fait une restitution impitoyable et sans concession. Un monde où la valeur d'un individu ne se mesure pas à ses actes mais à la marque de ses vêtements et à l'épaisseur de son portefeuille. Un monde sauvage où les mâles chassent en rabattant au milieu de la piste les filles consentantes de leur sort à venir , où les plus riches, se servent les premiers comme des chefs de meute, et où les restes vont aux sangsues des soirées mondaines, aux seconds couteaux dont Fitz est le parfait représentant.

Personnage insipide et superficiel au début du roman, n'ayant que pour seul leitmotiv que de profiter de la vie et de l'argent des autres, d'investir dans des marques pour entretenir son image de clubber belle gueule et bon baiseur, Olivier Gay nous fait découvrir peu à peu l'envers de son univers.

Une chambre de bonne dans un quartier chic de la ville pour le cadre, une vie rythmée par la visite hebdomadaire à ses parents pour partager avec eux le repas dominical, et l'univers virtuel d'un jeu vidéo. Pour le reste, une existence mise en sommeil le temps que la nuit revienne, que réveillera et bousculera cette enquête dans laquelle il se lancera. Alors il redeviendra progressivement pour le lecteur plus humain, et de fait plus attachant aussi.

A cela s'ajoute un humour, un ton parfois grinçant qui rajoute au roman un soupçon de cynisme et donne paradoxalement une certaine saveur à l'écriture d'Olivier Gay.

Mais ces qualités s'en trouvent fortement altérées par deux défauts majeurs qui font que je n'aurai finalement jamais accroché à ce livre. D'abord celui d'un scénario trop linéaire, où il manque véritablement des rebondissements. Rien n'est entrepris pour duper un temps le lecteur, le conduire sur une fausse piste. Enfin, plus ennuyeux à mes yeux, le manque évident de crédibilité de l'histoire.

Comment en effet peut on imaginer un seul instant la police confier à un individu quelconque, dealer de son état qui plus est, le soin de mener une enquête !

Comme si celle-ci n'était pas capable d'interroger les habitués des discothèques, photos des victimes en mains, pour trouver une piste vers l'assassin et qu'il faille qu'elle en passe par Fitz ?

Que penser quand en plus celui-ci se voit invité à rejoindre une scène de crime sanguinolente comme un inspecteur de la première importance. Son ex fait vraiment une piètre enquêtrice !

Comment ne pas s'interroger qu'avec des corps qui s'accumulent, la presse n'ait à aucun moment, vent de cette histoire. La police veut taire cette affaire mais mets un fêtard dans le secret ? Peu crédible !

Au départ Moussah, Deb, ne sont même pas des amis, juste des connaissances, des clients, et pour Mei , la dernière fille levée pour finir dans son lit. Pourtant les voilà tous les trois à se lancer dans cette enquête avec entrain, à la suite de Fitz, comme si leur connivence était évidente et allait de soi.

Pour le coup donc, je suis nettement moins enthousiaste que certains de mes amis concernant ce roman. Les qualités romanesques sont là, c'est indéniable. Mais Olivier Gay gagnerait beaucoup à rendre plus réaliste le scénario qu'il propose à ses lecteurs. Car malgré les aspects positifs évoqués plus haut, ces détails ont fini par nuire à mon plaisir de lecteur.

Pour autant, le roman se laisse lire, et visiblement il a déjà su trouver ses lecteurs puisque les ventes semblent bien marcher pour lui. Ce n'est pas négligeable pour rentrer dans le métier, d'autant qu'Olivier Gay a décidé d'abandonner son boulot pour se consacrer entièrement à l'écriture.

Un premier roman est toujours l'amorce d'un art qui se peaufine avec le temps. Gageons qu'Olivier Gay parvienne à nous surprendre avec son prochain roman et corriger ces quelques erreurs évoquées plus haut, c'est bien là en tout cas, tout le mal que je lui souhaite.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Je vais commencer cette critique par avouer un péché....
J'ai acheté ce livre, uniquement parce que cet auteur a de sublimes yeux bleus et que je l'avais rencontré lors du dernier salon du livre où je suis allée...et oui...je sais...c'est MAL lol

Revenons en à ce livre : Fitz ou l'art de l'indolence !
La première chose que je relèverai, c'est la surprise du contenu. Je m'attendais à un polar, ou du moins à un bon policier, et en lisant le résumé au dos du livre, j'étais confortée dans cette idée. Et bien NON, du moins..pas vraiment (ne soyons pas si tranché sinon j'irai en enfer), il s'agit plus en faite de la vie de FITZ, alors certes cette fois il participe à la résolution du crime (ou plutot des crimes à vrai dire) mais cela n'occupe qu'une dizaine de pages au final. On passe bien plus de temps à psychanaliser Fitz, à découper sa vie en petite tranchette et à l'analyser.

La seconde chose que je relèverai c'est l'IRONIE de l'auteur, et sans doute une certaine dose d'autodérision, parce que...mhummm y'aurait 'il une part d'autobiographie là dedans? lol
Fitz est affolant de réalisme, de second degré, et d'humour et Olivier Gay dans ce registre est totalement crédible.

Au final j'ai adoré ce bouquin, non pas pour son côté polar, ou son côté suspens haletant, mais bien pour cette écriture fluide, les dialogues réalistes et l'histoire bien achalandée.

Un petit coup de coeur, et cette fois, rien à voir avec les yeux bleux de l'auteur :)
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Pas mal du tout ce polar. Alors, certes, l'intrigue est assez linéaire, sans vraiment de rebondissements ni de surprise, même si elle n'est pas totalement dénuée d'intérêt, le livre a plus d'un atout en son sein.

D'abord, il se déroule dans le monde des clubbeurs, des jet-setteurs, bien décrit -enfin, ça, c'est ce que je pense, puisque, personnellement, je n'y connais rien. Et ensuite, Olivier Gay fait montre d'un réel talent d'écriture : humour, détachement, personnages à la fois sympathiques et antipathiques. Fitz est un glandeur, un mec qui n'a aucune ambition et qui ne veut pas travailler. C'est un parasite. Totalement inadapté à la "vraie" vie et a fortiori à celle des flics, il découvre ses limites au fur et à mesure de son aventure.Dans le même temps, il n'est pas dupe du monde dans lequel il évolue ; il sait que les relations qu'il entretient ne tiennent qu'à la coke qu'il vend, à petit prix et régulièrement. Qu'il stoppe son commerce et ses amis lui tournent le dos.
D'aucun pourront dire que ce roman policier n'est point réaliste. Sans doute : un clubbeur-enquêteur, ça ne fait pas sérieux. Mais il est plaisant et récréatif, original par le personnage principal et le monde dans lequel il évolue. Bon, certes, il y a un énième tueur en série, modèle à la mode des polars actuels, mais bon, il est pardonné à l'auteur.

Très sympa ce polar donc, très loin des standards habituels qui décrivent par le menu les supplices des victimes. Ici, malgré le calvaire qu'elles subissent -certes dit-, le sang ne coule pas, l'horreur n'est pas à toutes les pages. Merci Olivier Gay de nous épargner des descriptions insoutenables et de préserver vos lecteurs. Idéal pour ces vacances ou pour d'autres, ou pour des occasions différentes. Enfin, idéal, tout court !
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Le livre nous plonge dans l'ambiance des nuits parisiennes, entre fêtes, alcools, drogues,... Au milieu de tous çà, des jeunes femmes sont retrouvés assassinées.

Malgré un métier pas franchement honnête, Fitz, le héros du roman n'en reste pas moins sympathique et la galerie de seconds rôles qui l'accompagne est savoureuse, avec des personnages un peu plus complexes qu'il n'y parait. Fitz n'est pas du tout un pro de l'enquête. Il tatonne, est maladroit, manque de discrétion, mais ses relations l'aide à avancer.

Si l'histoire n'est pas de la plus grande originalité, l'ambiance festive, les pointes d'humour et les personnages attachants font de ce livre un très bon polar à découvrir.
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J'ai tenu 100 pages. Aucun intérêt ni pour l'intrigue ni pour les personnages (ils sonnent faux) et encore moins pour les descriptions gores des crimes. Et quelques agacements.
Sur le style: au détour d'une phrase quand on lit "au temps" alors que ce devrait être "autant" on se dit: si c'est voulu, c'est lourd sinon l'éditeur a mal fait son boulot.
Sur l'intrigue: vous y croyez vous un dealer qui se fait inviter non seulement à participer à une enquête criminelle mais aussi à venir vomir sur une scène de crime par son ex copine flic?
Quant à l'humour décalé, il m'a complètement échappé.
Seule satisfaction: avoir emprunté ce livre à la bibliothèque et ne pas avoir ainsi perdu l'argent de son achat.

Babelio devrait ajouter l'option "Abandonné" dans les statuts des livres "lus"
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critiques presse (3)
Lexpress
05 juillet 2012
Classique, Les talons hauts rapprochent les filles du ciel le demeure tout au long de son développement, mais se voit dédoubler d'une atmosphère tout à fait saisissante.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
20 avril 2012
Un bon p'tit polar: voilà ce qu'on peut dire de ce premier roman, récemment couronné par le Festival du film policier de Beaune, à très juste titre -et moyennant un titre particulièrement inspiré!
Lire la critique sur le site : Lexpress
LeMonde
16 avril 2012
On sent qu'Olivier Gay connaît son sujet. Il le décrit avec un savoir-faire digne d'un entomologiste qui relève tout autant du journalisme que de la sociologie.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (42) Voir plus Ajouter une citation
Elle se retourna vers moi pour me fixer avec son drôle de sourire en coin.

-Tu connais Denver, le dernier dinosaure?
-Euh... ouais

Je fronçais les sourcils. C'était peut-être l'alcool, mais je ne comprenais pas où elle voulait en venir.

-Bah, tu vois, dans le générique, le gars dit que c'est son ami et bien plus encore. Qu'Est-ce que tu crois qu'il voulait dire par là? Tu penses qu'il y a anguille sous roche? Tu penses qu'il est homo lui aussi? (p257)
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Son regard avait glissé sur la chevalière qu’il arborait au doigt et son opinion avait changé : un nobliau désargenté, en décalage avec son époque, teinté de mystère et de romantisme, rêvant d’un temps où une canne au pommeau d’ivoire ne provoquerait pas l’hilarité générale. Il parlait d’une voix grave et posée, rassurante, envoûtante, celle d’un homme habitué à se faire obéir.

Un coup d’œil à son costume, taillé sur mesure, grand couturier, pour que l’image évolue de nouveau : non, il ne manquait pas d’argent. Peut-être une de ces familles de maîtres de forge qui avait su avec habileté passer de la noblesse à la bourgeoisie, de la richesse terrienne aux succès industriels. Elle avait lissé sa robe avant de lui sourire.

Elle aurait dit non au marginal ou au noble déraciné ; mais on ne refusait pas l’invitation d’un homme plein aux as.

Il s’était montré brillant, drôle, caustique parfois. Surtout, il l’avait écoutée. Elle avait du mal à se rappeler la dernière fois où on lui avait réellement prêté attention – à elle, pas à ses seins.

Il était vicomte. Elle n’avait pas la moindre idée de ce que cela signifiait, mais ça semblait très bien. Il jouait avec sa chevalière, lui avait montré les armes de sa famille. Elle avait pensé au début qu’il allait sortir une épée, comme dans les films, mais ce n’était qu’un mot qu’il utilisait pour parler de son blason.

Tout s’était passé comme dans un conte de fées.
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Le grésillement de la porte qui s'ouvrait, puis l'attente lorsqu'ils appelaient l'ascenseur et montaient dedans. Ils finirent par arriver, lui musulman noir comme l'ébène, elle juive blanche comme la craie. A eux deux, ils auraient pu me refaire le conflit israélo-palestinien, mais la coke avait remplacé toute religion et ils éteint devenus les meilleurs amis du monde. Je soupçonnais qu'ils couchaient ensemble, parfois.
Voilà un parfait moyen pour régler les problèmes de la bande Gaza. Larguer des caisses de coke et de capotes sur les lignes de conflit et regarder les guerres se résorber. Je devrais gagner un prix Nobel pour des idées pareilles.
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Un sanglot secoua la jeune femme. Le tissu maculé de bave l’empêchait de parler, mais elle n’avait rien à répondre. Elle n’avait jamais eu peur du noir – au moins une terreur à laquelle elle avait échappé. Pourtant ses yeux captaient la lueur de la petite flamme jusqu’à ce que les larmes jaillissent, elle s’abreuvait à sa source, elle projetait toute sa volonté pour soutenir la bougie et l’inciter à brûler encore quelques secondes, juste quelques secondes, s’il te plaît mon Dieu, si tu existes, un miracle mon Dieu…

La flamme disparut.

Dans l’obscurité totale, Fanny eut l’impression que les bruits prenaient des proportions indécentes. Elle entendait sa respiration précipitée. Le sang qui lui battait aux tempes. Les gémissements de terreur qu’elle tentait de maîtriser. Le frottement de la corde contre ses mains engourdies. Le frôlement de pieds nus contre le plancher, qui se rapprochaient, se rapprochaient. La chaudière, quelque part dans l’immeuble, qui se mettait en marche. Un autre souffle, tout proche du sien.

Et puis les sensations, exacerbées elles aussi. Une main qui venait frôler le tissu de son T-shirt. Un doigt qui titillait son sein droit. Un baiser obscène, si doux, contre sa nuque. Elle sentit la chair de poule l’envahir.

Le scalpel commença son travail.
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— OK, Fitz. Calme-toi. T’as pas besoin de faire ça. Tu fais une grosse connerie.
Bien sûr, que je faisais une connerie. Je n’avais pas besoin de lui pour me le confirmer. J’étais en train de braquer quelqu’un (interdit) avec une arme pour laquelle je ne disposais d’aucun permis (interdit) après m’être introduit dans un bureau fermé à clé (interdit). Seulement, à tout prendre, je préférais encore finir chez les flics que me faire tabasser par un gars qui n’avait pas encore résolu son œdipe.
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