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Un très bon ouvrage mélangeant fantaisie et époque médiévale avec bon goût et doigté. La description de l'univers est faite avec parcimonie et permet aux lecteurs d'imaginer les lieux et les personnages sans l'inconvénient de surcharge d'informations parfois induit.

Bien que les personnages soient quelque peu stéréotypés, ils n'en restent pas moins attachants et l'intrigue est intéressante. le suspens reste jusqu'aux dernières pages du livre, et la fin est, à bien des égards, assez surprenante et inattendue.

Dark Moon est une très bonne lecture, vibrante, qui donne des frissons à certains moments. L'horreur de certaines descriptions est sublimée par la beauté des mots ; l'atmosphère parfois lourde est endiguée par les caractères des personnages.
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Les hommes ont éliminé la race paisible des Eldarin. de leur passage ne reste qu'une perle qu'ils convoitent tous car elle a grand pouvoir. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est que cette perle était la porte de la prison des Daroth, cette race sans pitié qui menace maintenant de tout engloutir sur son passage...

Un des points fort de ce roman c'est déjà qu'il est assez original : mondes parallèles, races limite extraterrestres aux comportement uniques ... Je n'ai pas eu l'impression d'avoir déjà lu ce type de récit ou rencontré ce genre de races, malgré le fait que le livre date des années 90 et que l'auteur est un classique.
Le récit m'a réservé des surprises aussi. Il n'est pas allé la ou j'imaginais qu'il irais et il y a pas mal de retournements de situation. Les thèmes abordés sont d'actualité avec l'égoïsme des humains qui saccagent leur monde sans se remettre en cause et vont causer sa perte.

Par contre, j'avoue que je suis resté sur la réserve au niveau des personnages. En dehors de Tarantio (que je n'ai pas pu m'empêcher d'appeler Tarantino durant tout le livre xD) les autres n'étaient pas assez développés à mon gout. Il faut dire qu'il y en a pas mal finalement pour un roman qui fait tout juste 330 pages en grand format.

Par exemple Duvodas, le barde. On le rencontre sur moins d'une dizaine de passages rapides, c'est finalement très peu pour un personnage si important qu'on suis sur des années et sur qui repose toute l'histoire. Tout les personnages auraient mérités plus car ils sont intéressants mais survolés.

Il y a aussi le problème des cliché sur les femmes, on est en plein dedans. Finalement il n'y a que deux types de personnages féminins dans le récit : la vierge et la putain. Aucun entre les deux ou avec plus de nuances que ça. Ça m'a un peu refroidit. Karis est l'exemple typique de la façon qu'avaient les auteurs à ces époques la pour créer un personnage de guerrière : c'est juste un changement de sexe. Elle aurait été un homme que ça n'aurais strictement rien changé au récit et à la façon dont on la traitait, d'ailleurs elle se comporte totalement comme un homme.

Ceci dit j'ai bien aimé l'ambiance. Pour tout dire elle m'a fait pensé à celle du troisième tome du seigneur des anneaux avec le coté "grande bataille pour la survie de l'humanité toute entière". Je me suis bien attaché aux personnages qui avaient chacun leur personnalité propre et bien marquée.

Bref, dans l'ensemble ce n'est pas une totale réussite mais finalement c'est moins pire que ce que j'avais peur en commençant le lire, sachant que j'avais de mauvais souvenirs car j'avais déjà tenté certains des livres de l'auteur il y a longtemps et je n'avais pas aimé.
Du coup je pense que je suis prête à retenter d'autres livres et à lui redonner sa chance.

15.5/20

Lien : https://delivreenlivres.blog..
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Au départ un monde humain style GOT où l'on s'étripe pour prendre le contrôle des Quatre duchés.Mais la soif de pouvoir ramène au monde une race non-humaine (avec un côté insectoïde) parfaitement barbare et d'une puissance fabuleuse : les Daroth . Alors , comme toujours dans le meilleur des mondes Gemmelliens une coalition hétérogène de héros se lève pour les affronter : Tarentio/Dace le schizo , Duvodas le soignant, Ozhobar le savant et Karis .Ah Karis ! Sacré luronne qui me rappelle Sigarni la Reine Faucon , encore un beau personnage de femme libre . Bref, on s'achemine au grand galop vers la baston finale et comme toujours avec cet auteur , on ne lâche rien (et surtout pas la lecture)
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Cinq étoiles sans hésiter pour un roman fantasy à la fois dense, rythmé et prenant. J'ai choisi ce livre au feeling sur un marché, ayant tout de même déjà entendu parler de cet auteur et je ne me suis pas trompé lorsque je l'ai pris. Je ne savais pas forcément à quoi m'attendre. Je voulais voyager, m'évader dans des contrées verdoyantes menacées par l'ombre de forces maléfiques. Et j'en ai eu pour mon argent !

La plume de l'auteur est agréable, fluide, ne se perd pas dans une mosaïque de détails superflus tout en nous dessinant un cadre suffisamment éloquent. le fond est intéressant, travaillé et présenté avec intelligence.

Le seul reproche que l'on pourrait faire, c'est de se dire que bon ça reste semblable à d'autres livres de ce genre mais ça on le sait quand on prend un livre fantasy. En-dehors de ça, je n'ai rien à redire, j'ai beaucoup aimé suivre les différents protagonistes, l'auteur alterne de l'un à l'autre avec maestria et on se retrouve progressivement emporté dans une intrigue exaltante. A la rigueur, on aurait aimé en avoir un peu plus, que David Gemmell exploite davantage un univers qui pouvait s'y prêter.

Mais qu'importe, il réussit allègrement sa mission de nous faire rêver avec ce livre. A lire sans la moindre hésitation si l'on aime le fantasy.
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Comment cet auteur peut-il nous envoyer dans un monde complètement à part en un seul tome ? C'est une de ses grandes qualités. Il arrive à immerger le lecteur totalement dans son univers et jamais on ne se sent perdu.



Une fois encore, il m'a charmée, séduite avec ses personnages hyper attachants, aux caractères complexes. Comment ne pas être charmée par Tarantio ? Et Dace, son côté obscur qui multiplie les réparties cinglantes et surtout avec un humour féroce et une grande ironie !

J'ai bien entendu adoré Karis, ses doutes, son passé. Sans oublier Forin, ce gros bonhomme bourru avec un coeur d'or. Duvodas est le poète de l'histoire, le magicien qui apaise avec sa musique. Son histoire est bouleversante et magnifique !



Gemmell amène une fois de plus les sentiments humains à leur paroxysme et le lecteur se régale ! Pour les fans de fantasy pure et dure, vous y trouverez votre compte. On y trouve nombre de membres tranchés, de gorges taillées, le sang gicle et éclabousse tout sur son passage.



Cependant pour moi, ce que j'en retiens c'est à quel point la nature humaine peut être belle, malgré la haine, dans ses livres !



En bref : pas un coup de coeur, mais je pense qu'il s'en fallait de peu. Un one shot à ne pas manquer si on aime cet auteur ou la fantasy en général.
Lien : http://l-evasion-par-la-lect..
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Deuxième livre de Gemmell que je lis, après « Légende » que j'avais adoré. J'ai mis du temps avant de me lancer, car son premier livre m'avait tellement prit aux tripes que j'avais peur d'être déçue, de ne pas retrouver cette fougue dans l'écriture. Maintenant je ne me dis qu'une chose : Pourquoi ai-je laissé ce livre prendre la poussière aussi longtemps ?! Il est juste excellent, grandiose, prenant… Tout comme avec Légende, Gemmell il a su totalement m'immerger dans son histoire. C'est encore une fois une aventure plutôt sombre que l'auteur nous sert, dans un monde en proie au désespoir et au massacre, la fin de l'ère des humains est à leurs portes.

Les personnages sont bien travaillés, j'ai particulièrement aimé Tarantio avec son « Démon intérieur », et Duvodas qui a su m'émouvoir par sa sensibilité et l'harmonie qu'il entretient avec la nature. Ce personnage fait du bien, petite lueur dans les ténèbres qu'est cette histoire, où l'auteur ne ménage pas ses efforts pour nous montrer les travers des hommes : soif de pouvoir, tromperie, trahison, égoïsme. Heureusement l'homme dispose aussi de bons côtés, quelques faibles lueurs brillent à travers les ombres, mais cela sera-t-il suffisant pour éviter le pire ?

Dark moon est un condensé de magie, d'action, de massacre, de désespoir, de haine, mais aussi de bravoure, d'amitié, d'amour, d'espoir, ... Tout cela savamment dosés pour donner une histoire cohérente et prenante qu'il est difficile de lâcher avant la dernière page. Une histoire épique dont les héros n'ont rien à envier au célèbre Druss, une histoire qui a su m'émouvoir et me faire frissonner. Un coup de coeur encore une fois.
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Gemmell Go, épisode 17 ^_^

Même si la 4ème de couverture, répète encore cette citation du Langfeust Mag : « On a envie de croire que tout cela fut vrai, tant c'est fort et beau », les lectures se suivent et ne se ressemblent pas.

J'ai beaucoup aimé mais c'était moins intense que les autres romans que j'ai lu de l'auteur.

Sans entrer dans les détails, les Olthors ont été exterminés par les Daroths. Ces derniers ont été mis hors course par les Eldarins. Puis les Humains sont arrivés et ont encore changé la donne…

Comme toujours, Gemmell nous offre des personnages (principaux et secondaires) qui donnent une bonne dynamique à une intrigue sombre et impitoyable.

Après avoir dormi dessus, je dirai que j'ai préféré les personnages de Karis, Duvodas et Sireno. J'avais trouvé Tarantio intéressant au début, mais l'évolution de son personnage m'a déçue. Je le voyais un peu comme un Cellendhyl de Cortavar (cfr la série L'agent des ombres de Michel Robert) mais je ne pense pas que Tarantio ferait le poids face à l'ange…

Karis est une vraie héroïne. Son histoire m'a touchée mais je trouve qu'elle n'a pas eu la fin qu'elle méritait.

Duvodas est un homme qui est convaincu au fond de son coeur qu'il sera toujours du « bon côté » et puis qui bascule dans l'inconcevable…

Sirano m'a surprise

C'est cela qui est bien avec les personnages de Gemmell : ils ne sont ni blancs ni noirs… ils sont gris. Il y a toujours une part d'ombre chez les gentils et une part de lumière chez les méchants. Bon, ok, peut-être pas en ce qui concerne les Daroths. J'ai lu quelque part qu'ils seraient capables de dévorer les orques de Tolkien et les trolls de Poul Anderson au petit-déjeuner ^_^ Parmi les créatures créées par Gemmell, elles seraient les plus cruelles et les plus charismatiques…

J'adore cette réplique du Daroth :
« - Quand il sera mort, fit le capitaine, tu deviendras mienne. Je te dévorerai en festin, femelle. Je goberai tes yeux. »

Au fond, les Daroths pourraient être nous. Ils épuisent la terre de sa magie et exterminent les autres espèces. Ne faisons-nous pas la même chose ? Nous rendons la terre stérile et nous génocidons des espèces entières…



Pour en revenir à Dark Moon : une très bonne progression dans l'intrigue et le suspense jusqu'à la fin qui m'a laissée sur une impression de : « non pas comme ça ! »

Dans l'ensemble, cela reste quoi qu'il en soit un bon moment de lecture comme toujours.

Sur ce, je vais aller lire la critique de BazaR, mon binôme de LC :)

Challenge défis de l'imaginaire (SFFF) (93)
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Un constat d'abord : Dark Moon n'est pas le livre que je préfère de David Gemmell.
Mais ‒ hop, hop, hop ! Je cours de l'autre côté du terrain pour me renvoyer la balle ‒ ce roman me confirme qu'un Gemmell même moyen se situe dans le haut du panier de la littérature fantasy. Plaisir assuré !

Dark Moon est un one-shot qui n'a pas besoin du contexte de l'univers Gemmell pour se comprendre (même s'il y est fait allusion à un Grand Chant). L'espèce humaine qui vit sur ce monde est aux prises avec des peuples que l'on peut interpréter comme des incarnations des concepts de Bien et de Mal qui viennent si bien se mêler au sein de l'âme humaine et permettre l'écriture de fabuleuses histoires. Les Eldarins (et les Oltors plus encore) fleurent bon la bonté pure et le parfum des roses. Ils sont en harmonie avec les forces premières de la nature, avec la vie. Ils se veulent sages mais ne voient l'univers que par le bon bout de la lorgnette. Ils sont tout bonnement incapables d'appréhender la haine, la vengeance, les péchés en général ; et ainsi ne sont pas omniscients.
Les Daroths incarnent le Mal. Enfin… par pour eux-mêmes bien sûr. Cette société de ruche monolithique et industrieuse se comporte comme une invasion de sauterelle dans un champ de blé. Ils tuent sans pitié (sans cruauté non plus je pense), ravagent les villes, épuisent la terre où ils s'installent. Pour les humains, ils sont Gengis Khan puissance douze.
Ces peuples avaient disparus, laissant les humains à leurs petites guerres mesquines.
Mais voilà que les Daroths sont de retour (oh, on aura bien une crétinerie humaine pour expliquer cela).

Voilà pour la mélodie principale, mais Gemmell aime les harmoniques. Il double l'incarnation Bien et Mal dans ses personnages humains. Côté « Mal », il invente Dace le guerrier implacable et violent qui se cache dans le corps de Tarantio. Que l'on est content de voir les pourritures se faire couper en rondelle par Dace. Mais il n'est pas contrôlable ; il pourrait tuer de braves gars sur un coup de tête. Il est inquiétant, c'est rien de le dire. Côté « Bien » c'est Duvodas, élevé chez les Eldarins et aussi prompt à la bonté qu'eux, prompt à l'altruisme aussi.
Gemmell peut alors jouer plus facilement avec eux qu'il ne le pouvait avec les monolithiques races non-humaines. Il est exceptionnel dès qu'il s'agit de faire exprimer une variété de sentiments à des humains, selon le contexte, le moment, les pensées qu'ils ressassent, les êtres qu'ils aiment. Il s'amuse avec les sentiments de Dace et de Duvodas, leur fait suivre des trajectoires opposées. Si Dace m'a fait penser à Bane de Rigante, Duvodas m'a fortement évoqué Anakin Skywalker. D'ailleurs, tant qu'on en est aux rapprochements avec Star Wars, les préceptes Eldarins sur l'amour porte ouverte pour la jalousie et la haine m'ont rappelé ceux des maîtres Jedi.

L'auteur nous offre bien d'autres portraits forts de personnages. Au premier plan Karis, une stratège aussi douée qu'Hannibal Barca. Une femme dont le comportement avec les hommes provient d'un traumatisme vécu dans son enfance. Ne nous en réserve-t-elle pas des surprises ? Un couple improbable, un destin christique. Splendide.
Et il y a aussi Sirano, le Duc que l'on pourrait surnommer « maudit » qui nous offre une palette de comportements successifs proprement jouissive.

Le roman contient son lot de batailles dantesques, et une fin presque sublime.
Qu'est-ce qui fait que ce livre n'est pas parfait alors ? J'y ai trouvé quelques longueurs au milieu et je n'adhère pas vraiment au sort des Daroths. Difficile d'en dire plus sans spoiler.

Encore une fois, David Gemmell joue avec les actes héroïques et maléfiques des hommes. Tout peut arriver de la part de n'importe qui. L'auteur ne donne pas de leçon, en digne compatriote de Shakespeare, il nous présente une nouvelle pièce du grand théâtre des hommes.

Je remercie mon amie de LC Fifrildi avec qui j'ai eu la chance de lire ce livre. Je ne l'attends pas pour écrire ma critique car je pars en voyage professionnel. A coup sûr son avis apportera une tonalité différente, plus… carolorégienne ;-)
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Excellent roman de Gemmell comme tout ceux que j'ai pu lire à ce jour.
De la bonne Dark Fantasy come je l'aime.
Des personnages toujours aussi bien travaillés. Une histoire qui tiens la route. Un style simple et efficace.
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J'ai plusieurs livres de David Gemmel chez moi mais je dois dire que celui ci est le premier que je lis en entier.

Publié en 1996 et paru en 2002 en France, ce roman a pour trame l'avidité d'un puissant (le duc Sirano) qui voulant régner en maitre sur les 4 duchés, sera l'investigateur d'une guerre terrible. Une guerre contre un ennemi ancien, malfaisant et qui refera son apparition au milieu des humains des siècles après son extinction : les Daroths.

Les Daroths sont des géants quasi indestructibles. Guerriers sans aucune humanité, qui ne connaissent ni la peur ni la pitié. Ils ont malgré tout quelques points faibles qui permettront aux protagonistes de l'histoire d'espérer retarder l'apocalypse.

Nous suivons Tarentio, un mercenaire sympathique mais très dangereux. Ce dernier se révèle être un duelliste assoiffé de sang lorsque son double appelé Dace, s'empare de son esprit et de son corps. Au côté de cet intriguant personnage, il y a Karis, une chef d'armée redoutable surnommée "la chienne de guerre". Une femme fatale qui aime aussi bien les plaisirs charnels que les fleurts avec la Mort. Parmi ses nombreuses conquêtes : Vint et Forin, deux autres mercenaires qui vont également participer à la grande bataille de Corduin.
En plus des guerriers, il y a Duvodas, un humain qui a appris la magie auprès des Eldarins, Pooris un politicien averti et Ozhobar un inventeur aussi corpulent qu'intelligent.

J'ai passé un excellent moment de lecture. Je me suis attaché à la plupart des personnages et notamment à celui de Karis la jeune et belle guerrière.

L'histoire est très prenante et la course contre la montre (ou plutôt contre la mort) rajoute un supplément de suspens à l'intrigue. Je pense donc que ce livre est un bon moyen de découvrir une partie de l'univers de Gemmel et de poursuivre ainsi vers des ouvrages qui sont des monuments comme le Cycle Drenaï ou le Cycle Rigante.
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