Drenaï : Les épées du jour et de la nuit

Quel plaisir de retrouver tout ces personnages dans ce tome multi-temporel ! David Gemmell nous signe un fabuleux récit sur 2 époques séparé de 1000ans. Avant de me lancer dans la lecture, j'avais vraiment peur d'être déçu, créer un récit 1000ans après les évènements des 10 tomes précédents c'est osé. Faire revenir des héros morts il a 1000ans dans cette nouvelle aventure m'a d'abord paru bizarre. Je pensais à du recyclage, un manque d'inspiration. Que nenni, la plume de Gemmell amène tout cela de façon très naturelle et dans une histoire qui a du sens, bravo !

Un livre assez long comparé aux précédents tomes, 600pages. Cela permet de développer plusieurs intriques, des histoires dans l'histoire. J'ai beaucoup apprécié, les pages ont défilé sans ennuis.
On retrouve toujours le même schéma de personnages que dans d'autres oeuvres de l'auteur : Des héros invincibles, des personnages avec peu d'estime d'eux-même qui se révèle avoir des compétences fabuleuses, des méchants sans coeur, des créatures qui se révèlent être pas si éloigné de l'Homme, ...

Un livre que j'ai adoré, qui clôture de façon magistrale les 11 tomes du Cycle Drenaï. Merci Monsieur Gemmell pour cette série ! Je relirais certains tomes avec grand plaisir.

Fin du cycle Drenaï, avec ce dernier roman qu'il me restait à lire. Honte à moi d'avoir mis si longtemps à terminer cette formidable saga.

Druss La Légende et Skilgannon le Damné sont morts depuis mille ans… Oui, ça fait un sacré bail !

Après le Club des Cinq, voici donc les aventures du Club des Ressuscités ! Non pas trois jours après, conformément aux écritures, non pas après trois années de Grand Hiatus, mais après un millénaire. J-C et Holmes peuvent aller se rhabiller !

Tu étais décédé et te revoilà revenu dans le monde, 1000 ans après. Heureusement, pas de nouvelles technologies, juste des peuples qui se sont éteints, le pouvoir qui a changé de main et toujours de la haine, des guerres, de la jalousie, de l'envie… ♫ Non, non, rien n'a changé ♪

Dans ce dernier tome, la science sans conscience est de sortie, certains ont joué aux apprentis sorciers, au docteur Frankenstein (non conventionné) et à l'aide des os des morts, leur ont offert une nouvelle vie. Bon, après, faut pas oublier d'aller récupérer l'âme du décédé et là, c'est un autre problème.

David Gemmel reprend sa recette qui fonctionne toujours, utilise ses ingrédients habituels et offre à ses lecteurs une fin de cycle superbe, avec des émotions, du rire, des combats, de la bravoure et du sang. Ça pourrait sembler un peu bourrin, mais ça ne l'est pas (j'vous jure !) et j'ai kiffé ma lecture.

Dans les univers de l'auteur, comme souvent, un des personnages, un petit être insignifiant, peureux et couillon (il a dû faire de nombreuses traces de freinage quand il était poursuivi par des Jiamads), a réussi à se trouver du courage. Mis au pied du mur, il a eu ce grain de folie qui a changé sa vie.

Ce sont ces personnages insignifiants qui apportent toujours un truc en plus au récit, notamment des émotions. Un couillon qui se dresse devant plus fort que lui ou devant l'injustice, c'est toujours beau à voir.

L'auteur évite le manichéisme dans la construction de ses personnages. Les Méchants sont ambivalents, L'Éternelle n'est pas devenue dictatrice du jour au lendemain et les autres ne sont pas nés méchants. Les Gentils ont leurs défauts, Skilgannon a massacré une cité.

Quant aux sans-grade, ils ne sont pas là pour faire mumuse et occuper de l'espace. Ils auront un rôle à jouer et pourront être des héros eux aussi. Les Bêtes, elles, seront parfois plus humaines que l'Homme (qui les a asservies), devenu une bête sanguinaire avec son épée. Une scène forte que celle-là.

Dans ce dernier roman (il vaut mieux avoir lu les précédents et dans l'ordre), pas de rythme endiablé, pas de combats toutes les dix pages. L'auteur prend le temps de mettre en place son univers, ses personnages, de leur donner de la profondeur, de nous exposer leurs motivations, tout en faisant circuler tout le monde et en donnant la parole à plusieurs d'entre eux. Et aucun ne sera ennuyeux !

Le combat final est monumental, sans l'être trop, l'équilibre étant atteint puisque cela ne devient jamais grotesque ou surjoué. Gemmell évite aussi l'écueil du final foiré parce que trop long ou trop court. Juste la bonne longueur, avec quelques surprises et une fin digne d'un long cycle peuplé de batailles et de guerres. Dans ses univers, l'Homme ne vaut pas mieux que ceux peuplant la Terre.

Un excellent tome, un dernier coup pour la route, un dernier roman pour clore cette saga monumentale qui sera intéressante de relire un jour (notamment les tomes consacrés à Druss la Légende). de la toute bonne fantasy !

Il ne me reste plus que quatre romans à lire de cet auteur que j'aimais bien et qui nous a quitté trop tôt.

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Onzième et dernier roman du Cycle Drenaï. Enfin, dernier par ordre de parution, car les récits ne sont pas dans l'ordre chronologique, ce qui m'a un peu rendue confuse au début, et puis on s'y fait vite !

Les Epées de la nuit et du jour démarrent mille ans après les événements de Loup blanc. Grâce à la magie des Anciens, les Jiamads (anciennement appelés "Unis") sont "produits" en masse afin de gonfler les rangs des armées, et grâce à l'art de la Résurrection, l'Eternelle, femme tyran impitoyable, règne depuis maintenant 500 ans, mettant le pays à feu et à sang.

Ustarte, vénérée comme Sainte, a fait une prophétie, autrefois : Skillgannon ressusciterait, et mettrait fin au règne de l'Eternelle...

Justement, Landis, lui, maîtrise l'art de ressusciter les morts... Enfin, maîtrise est un grand mot, il ne suffit pas de recréer un corps, encore faut-il trouver l'âme du défunt dans le Vide et la convaincre de revenir... Pour Druss, c'est raté. Son âme, pure, en un sens, avait sa place vers la Lumière, et il ne hante pas le Vide. Enfin, parfois si, mais disons qu'il peut aller et venir à sa guise... Son clone, Harad est un individu à part entière., comme le découvrira vite Skillgannon.

Du coup voilà Olek le Damné revenu à la vie, avec pour compagnons Harad, le fantôme de Druss, le clone de Decado, un de ses descendants, habile épéïstes mais complètement fou, Stavi, ancien marchand ambulant devenu ami des Bêtes et même Chef de meute, Askari, clône de l'Eternelle destinée à être chassée de son corps pour en fournir un plus jeune à l'Eternelle le moment venu, et... le nouveau Comte de Bronze, rien que ça !

Le but de toute cette joyeuse compagnie ? Trouver le Temple qui abrite la source de la magie, et la détruire, pour mettre à bas l'Eternelle. Et remporter une bataille impossible, aussi. Bref, une balade de santé pour nos héros ;-)

Les motivations de Jianna m'ont semblé confuses, beaucoup de revirements et des choix pas toujours forcément cohérents. C'est le seul bémol, le reste était vraiment génial, et mention spéciale au petit marchand lâche, Starvut, qui va se révéler une vraie belle personne et un grand homme !

J'ai découvert la fantasy très tard avec la tour sombre sans savoir que ça en était, le coup de coeur a été immédiat.
Ensuite, j'ai décidé de me lancer dans l'assassin royal qui dormait depuis un moment dans ma bibliothèque car le nombre de tomes me faisait peur, 2 ème coup de coeur et je me suis donc à m'intéresser à d'autres oeuvres.
Je suis donc tombé sur la saga Drenai, nouveau long cycle dans un style encore bien différent des deux premières.
J'ai tout simplement dévoré chaque tome, de waylander (j'ai fait l'ordre chronologique) a ce soir avec les épées de la nuit et du jour.
Pour revenir sur le livre en question, Gemmel a bouclé à la perfection cette saga, tout ce que j'ai aimé dans les 10 précédents est dans celui-ci, c'est épique, les personnages sont charismatique, l'histoire passionnante avec un (gros) soupçon de fan service pour tous les lecteurs fidèles.
La fin est complètement à la hauteur et m'a permis de refermer cette saga avec le sourire.
Merci à M. Gemmel pour cette lecture.

Il me reste maintenant à continuer de découvrir d'autres sagas, la belgariade me fait de l'oeil.

Il m'aura fallu un peu plus d'une semaine pour lire un Gemmell, ce qui ne m'arrive pas souvent.
Mon rythme de vie n'a peut-être pas aidé mais pour autant, je l'ai trouvé un peu dessous de certains autres récits, y trouvant certaines longueurs.

Les Epées de la Nuit et du Jour sont le 2e tome de la duologie sur Skilgannon mais aussi et surtout le dernier volume consacré au cycle Drenaï dans l'ordre chronologique de ce cycle. Aussi, je vous recommande de le lire après avoir lu Loup Blanc mais aussi les trois tomes portant sur Druss sinon vous ratez beaucoup de choses.

Le résumé est le suivant. 1000 ans après sa mort, Skilgannon est ressuscité grâce à une certaine magie. La même qui permet à L'Eternelle, un tyran assoiffée de conquêtes et de pouvoirs, d'être maintenue en vie. Skilgannon est de retour pour accomplir, bien malgré lui, une prophétie : celle de mettre fin à cette magie et donc à l'Eternelle...

On arrive donc un univers un peu post-apo fantasy. Notre héros découvre ce monde 1000 ans après avec les évolutions qui vont avec. On sent que l'auteur a voulu conclure ce cycle en faisant revenir les héros du passé, par le biais de cette magie résurrectionniste. Je n'en dis pas plus pour ne pas divulgâcher.

Comme de coutume, on alterne les points de vue, l'histoire étant portée par plusieurs personnages. Autant, c'est agréable, autant j'ai l'impression que la multiplicité de ces personnages a entraîné un temps assez long pour que tout ce petit monde se rencontre, créant ainsi des longueurs.

Comme dans Loup Blanc, l'auteur nous rappelle le passé de nos personnages. Un passé connu pour ceux ayant lu les autres volumes de ce cycle mais aussi un passé inconnu, comblant ainsi les trous dans la vie de Skilgannon par exemple que l'on n'a pas vu mourir.

Le point d'orgue est toujours cette fameuse bataille finale, moment où nos héros sont bien sûr dans une situation impossible, souvent en infériorité numérique, faisant ainsi monter la tension et par là même, l'émotion. C'est simple, je suis irrémédiablement émue dans ces scènes que Gemmell avait le don d'écrire. Limpide, brève et chargée en émotion. Je sais que ce sont mes moments préférés et je les attends toujours avec impatience.

Pour le thème du récit, j'ai eu la sensation que Gemmell faisaient un peu passer certaines de ses croyances et opinions éthiques. Je n'en dis pas plus et peut-être que je me trompe.

Enfin, cette fin. Honnêtement, j'en suis ravie mais également un peu retournée. Si un lecteur lis cette critique, peut-il démasquer et m'envoyer un message privé? L'oubli de l'arc par Askari à la fin du tome me laisse penser que c'est Jianna et non Askari. Je me fais des idées?

J'ai quasiment achevé ce cycle Drenaï, ne me restant qu'à découvrir Waylander. Eh oui, je garde le début pour la fin... Allez comprendre...

Ultime tome pour Druss et Skilgannon, cette fois en version ressuscités!
On retrouve les amours contrariés du damné et de Jianna, Druss et ses blagues, les Unis-Jiamads pas si animaux que ça, une pléthore de personnages annexes qui rendent ce tome toujours aussi captivant que les autres aventures du cycle Drenaï.
J'ai découvert David Gemmell cette année et je ne m'en lasse pas!

David Gemmell nous livre sa dernière oeuvre de sa saga Drenaï, et c'est une réussite. J'avais adoré Loup Blanc, qui est indissociable des Épées de la nuit et du jour.
Le moins qu'on puisse dire est qu'on aura vu la plume évolué à mesure des sorties. On a d'abord eu des livres très bon et intéressant mais assez direct et linéaire. Petit à petit, de nouvelles intrigues sont apparus pu dès complots. Ici, quelques retournements de situations et coup du sort viendront agrémenter la lecture.
Ressuscité 1000 ans (!) après sa mort, Skilgannon ne reconnaît rien du monde qui l'entoure. Il saura seulement qu'il a été ramené dans le but de mener à bien une prophétie. Qelques personnages ne lui seront pas inconnu, cela rajoutera quelque chose de poignant à sa quête.
Bien sûr, on aura droit à une bataille de soldats retranchés en infériorité numérique, qui puiseront dans le plus profond de leurs âmes afin de résister à l'envahisseur.
Cet ouvrage est sans doute l'un de mes favoris, je le recommande vraiment aux lecteurs ayant aimer Legende ou Loup Blanc (qu'il vaut mieux avoir lu au préalable).

Je vois ce livre comme le livre de la nostalgie.On y retrouve mes deux personnages préférés de Gemmell soit Skilgannon et Druss, même si ce n'est pas tout à fait le cas pour ce dernier.
On y voit aussi de « nouveau» personnages tel que Askari, Landis Khan ou encore Harad (je sais bien que Askari et Harad sont des ressucités, mais ils ont tout de même une nouvelle personnalité)
L'histoire est bien, même si je trouve la fin un peu précipité.
Cela reste un très bon livre et une bonne conclusion à l'histoire de Skilgannon.
Je vous le recommande.

Druss est une légende depuis des siècles (comme Skilgannon le Damné son compagnon de Loup Blanc) .Mais pour les besoins de la cause (détruire la tyrannie de l'Eternelle) un chamane (un peu généticien fou sur les bords) ressuscite les héros pour une ultime aventure . Gemmell , (comme ses lecteurs ) a du mal à perdre Druss ( et certains artefacts comme l'Armure de Bronze) .

et voilà, 5 ans, après ma rencontre avec Druss, cette saga se termine pour moi. 5 ans à découvrir cet univers, 5 ans de coups de coeur quasi à chaque tome !

J'ai adoré chaque personnage, j'ai adoré en detester certains, j'ai adoré chaque histoire. certes le schéma est le même, on, peut le considérer répétitif, mais la plume est tellement belle, les répliques font mouche, que ce "détail" passe à la trappe chez moi!

ici on retrouve ceux qu'on a aimé, notamment Druss, égal à lui-même, Skilgannon, toujours rongé par ses actions passées!

L'histoire n'est pas novatrice, mais on a son contentde batailles, de répliques cultes, de rires, de larmes!

Cette saga est juste magnifique et j'ai vraiment aimé découvrir l'univers de Gemmell, je ne peux que la conseiller!
C'est dur d'en parler beaucoup, je n'ai pas de reproches à faire, donc

En bref: SAGA COUP DE COEUR
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