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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
David Gemmell a toujours écrit la même histoire que ses millions de lecteurs connaissent désormais par coeur : Amour, Amitié, Honneur, Courage, Rédemption ! Il la tenait autant de son mentor dans la littérature Louis Lamour, grand amoureux du western devant l'éternel, que de son mentor dans la vie Bill Woodford, héros des batailles d'El Alamein, Anzio, Salerne et Monte Cassino, moule à partir duquel il a créé Druss, Waylander, John Shannow, Connavar, Jaim Grymauch et tant d'autres… Bill Woodford c'est le champion éternel du son multivers personnel : nous ne sommes pas en face d'un aristocrate aux nobles origines, messie machin annoncé par la prophétie bidule, mais en face d'un homme qui par son seul exemple guide ses semblables vers un avenir meilleur parce qu'il inspire ceux qui le côtoient à devenir meilleur pour bâtir un monde meilleur (c'est pour ça que ses romans filent la patate ! ^^)… Car il n'y rien à faire, David Gemmell aura beau officier dans n'importe quel registre, même quand il est dépressif, genre après les réélections de Reagan et Thatcher quand triomphe le Veau d'Or et les forces obscures de la crevardise, on sent le mec bien et les archétypes starwarsiens ! Il a de la tendresse pour ses personnages, pour leurs doutes, leurs défauts, leurs failles et leurs faiblesses. Les vrai héros c'est nous, les types lambda qui vont surmonter leurs craintes pour tenir un petit moment, qui se sont retrouvés là totalement par hasard et qui décident de ne pas partir, les lâches qui vont se découvrir des réserves insoupçonnées de courage (Cymoril copyright, elle se reconnaîtra ^^), d'où les zooms humanistes en pleine épopée epicness to the max qu'on aime bien !


Dans "Les Pierres de pouvoir" nous sommes sur Terre, entre "Le Lion de Macédoine" qui appartient au passé (mais qui n'est pas encore écrit ^^) et "John Shannow" qui appartient au futur (mais dont seul le tome 1 était sorti à cette date) : les sipstrassis sont des pierres tombées des étoiles qui permettent de transformer la réalité selon sa volonté, mais il existe des volontés bénéfiques et des volontés maléfiques…
Il passe à la moulinette des années 1980 les mythes arthuriens, et nous obtenons un mélange très cool et très fun entre l'"Excalibur" de John Boorman et l'"Highlander" de Russell Mulcahy, entre Wagner et Queen, dans lequel l'ennemi est autant les Vikings nationaux socialistes (l'Allemagne nazie quoi) que les survivants de l'Atlantide allégorie de l'empire britannique partagé entre démocratie et suprématisme (le Royaume-Uni quoi). le côté action movie décomplexé ne doit pas occulter un gros travail de documentation de la part de l'auteur, qui a été taillé en pièce par les aigris et les pisse-froid habituels (vous savez, il y a ceux qui font, ceux qui enseignent et ceux critiquent : ces derniers n'aiment pas David Gemmell parce qu'ils ne supportent pas qu'un individu qu'ils jugent inférieur à eux puissent faire alors qu'eux qui se jugent supérieurs n'ont jamais rien fait).
Thuro est un adolescent tourmenté, abandonné par son père biologique, qui va retrouver confiance en lui et en l'humanité grâce à Culain, bien qu'il doute sérieusement avec sa relation compliquée avec Laitha… Cormac est un adolescent tourmenté, abandonné par son père biologique, qui va retrouver confiance en lui et en l'humanité grâce à Gryssha, bien qu'il doute sérieusement avec sa relation compliqué avec Anduine… Dans les deux cas, nous sommes en face du récit d'apprentissage, d'où le côté Karaté Kid médiéval-fantastique, et les lecteurs de la saga "Rigante" doivent reconnaître les héros celtes Connavar et Bane ! ^^
Thuro trouve la force de traverser les limbes pour rallier la légion perdue et retrouver Excalibur et ainsi ramener l'espoir dans un monde de désespoir (mort au TINA !), Cormac trouve la force d'effectuer une catabase dans laquelle il rallie les damnés et dans laquelle il transforme ses ennemis en amis, ramenant ainsi l'espoir dans un monde désespoir (mort au TINA !), et au final l'avatar de Bill Woodford reprend le rôle jadis dévolu au héros populares Horatius Coclès ("A chaque homme sur cette terre, la mort viendra tôt ou tard viendra. Et il n'est sort plus enviable que de tomber devant l'ennemi nombreux, pour les cendres de nos ancêtres, les temples de nos dieux."), avant que le Pendragon ne conduise à la dernière bataille Bretons et Saxons, ennemis désormais unis et amis, avec à ses côtés un Fils d'Albion révolté et un Mérovingien énervé tous les deux issus de la grande et noble tradition du buddy movie (je radote je sais, mais bordel de merde pourquoi il a fallu un Anglais pour exploiter les légendes nationales française !!! à quoi servent tous ses littéros qui se la pètent grave dans les petits comités à petits fours ???)

Le message véhiculé est toujours le même : la graine du mal plantée en chacun nous sommes tous des Mordred en puissance, alors c'est à nous et à nous seulement qu'il revient de bâtir un monde sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence, en faisant en sorte que les gens s'entraient, se respectent et se comprennent (Saint Seiya copyright ^^)... Les enseignements du mahatma Gandhi se mélangent ainsi aux enseignements du mahatma Rocky : c'est à toi de changer pour transformer autrui en ami et non en ennemis (ah, on m'informe dans l'oreillette que les politicards qui ne savent que diviser pour régner s'étranglent de rage : bien fait pour leurs sales gueules ^^)
David Gemmell n'est pas un littéraire, c'est un autodidacte complet qui s'est toujours remis en cause pour peaufiner sa formule : on ne pourra pas lui reprocher toutes les maladresses et toutes les naïvetés sur lesquelles on peut passer outre dans les années 1980, mais qu'on ne manquera de repérer par rapport à ses ouvrages ultérieurs (je ne résiste pas à la tentation : coucou Elbakin.net ! ^^). On pourrait à la rigueur lui reprocher le côté manichéen et bourrin de ses Vikings nationaux-socialistes, mais après tout il pioche dans les récits vécus de son mentor alors que personne n'a reproché à Alexandre Dumas d'avoir pioché dans les récits vécus de son mentor qu'il a transformé lui et ses amis en héros mousquetaires… Un pour tous et tous pour un !!!

Pour plus de précisions, rendez-vous aux critiques 1.0 :
http://www.babelio.com/livres/Gemmell-Le-fantome-du-roi/258284/critiques/715298
http://www.babelio.com/livres/Gemmell-La-Derniere-Epee-de-pouvoir/294543/critiques/735869
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Nous rencontrons ici l'histoire des bretons vu par David Gemmell.
Celui-ci nous conte une histoire prenantes remplit de merveilles et un coté "bourrin" comme sait le faire David Gemmell.
On se prend d'affection pour tous ces personnages et leurs aventures tout en apprenant plus sur les sipstrassi et leurs possibles arrivé sur "la terre".
Je pense qu'il s'agit ici d'un " préquel" à l'histoire de Jon Shannow ou l'on rencontre les Sipstrassi .
C'est un livre que j'ai particulièrement apprécié de part son style d'écriture fluide et agréable et du au fait que l'on en apprend plus sur les Sipstrassi.
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Très agréablement surpris. C est très bien écrit. On ne s ennuis pas tout le longt de cette aventure. J ai découvert cet auteur grâce à ce roman. Il nous fait voyager dans un monde qui pourrais ressembler au nôtre. Je conseil ce roman avec très grand plaisir
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