Le Poulpe : Mort à Denise

Ils ont fait la révolution qui n’aurait jamais eu lieu s’ils ne l’avaient pas faite et qu’ils n’auraient pas faite s’ils n’avaient pas pensé qu’elle était inéluctable, uniquement parce qu’ils le voulaient. À chaque fois que quelque chose a bougé dans ce monde, ça a toujours été pour le pire ! Voilà pourquoi personne ne bouge. Personne n’ose provoquer l’avenir, faudrait être fou pour provoquer l’avenir !

Quand c’est la saison des tornades, faut bien qu’on s’abrite

Aujourd’hui, pour impressionner le téléspectateur, même dans une petite île comme la nôtre, passez-moi l’expression, mais il faut se lever le cul…

Rapidement, le Poulpe se retrouve très en phase avec les huit hommes et leur fameuse vision du monde, un genre de concept confraternel où il est question de s’aimer les uns les autres et de s’apporter, via les différences de chacun, un équilibre autogéré dans lequel chacun peut puiser, une espèce de source intarissable en quelque sorte.

L’opposition est toujours utile. Ça peut servir à n’importe quoi, une opposition. Surtout quand elle est désorganisée.

Votre clientèle, elle se compose d’insulaires et de touristes. Et bien les touristes, avec tous ces terroristes, ils ne vont plus vouloir venir. Et vous allez vous retrouver avec juste les gens du coin qui auront du mal à vous acheter vos fruits parce qu’il faudra eux aussi qu’ils payent leurs impôts.

Comme dans ces vieux films, quand l’héroïne est prise d’une soudaine crise d’hystérie et qu’il faut la calmer à l’ancienne avant qu’elle ne tombe dans vos bras, en larmes, n’attendant qu’une chose : un baiser, une étreinte massive et convexe pour la rassurer.

Ne jamais sous-estimer l’adversaire.

Avec seulement quelques milliers d’euros, j’envoie qui je veux à votre recherche, des hommes très bien formés, qui ont connu la dureté des interrogatoires de la Securitate et ont acquis une capacité d’adaptation et de renseignement sur n’importe quel terrain.

Venir dire à un type qui touche le fond à force d’ennui qu’il est un type qui touche le fond, ça ne remet personne debout. Ni celui qui dit, ni celui qui y est.