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Citations sur Juste une mauvaise action (35)

Les tabloïds s’adressent aux pires instincts de l’homme. Ils font leur beurre du goût malsain des uns pour les vices et de la cupidité des autres, d’ordre sexuel ou financier, peu importe.
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Barbara Havers:
Quand elle était sur une enquête, elle s’y plongeait tout entière et donnait le meilleur d’elle-même. Elle n’avait jamais peur de tenir tête à quelqu’un dont elle ne partageait pas l’opinion. Elle ne faisait jamais passer ses chances de promotion avant la résolution d’une affaire. Et quand elle tenait ce qu’elle pensait être une piste, on ne pouvait pas plus la lui faire lâcher qu’à un pitbull un morceau de steak. Son esprit frondeur et sa faculté à ne se laisser démonter par personne, si haut placé que soit ce personne…En un mot, Barbara était hors normes, et c’était exactement le genre d’officier dont on avait besoin dans une équipe.
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Salvatore, n'ayant pas réfléchi à ce à quoi pouvait ressembler une enquêtrice britannique, n'était évidemment pas préparé au choc qu'il ressentit en voyant celle qui franchit le seuil de son bureau deux heures après sa conversation téléphonique avec Greco. Peut-être était-il trop influencé par les séries policières de la BBC qu'il regardait, doublées en italien, depuis des années ? Car il aurait plutôt imaginé une de ces actrices flamboyantes à l'allure décidée, dotées de longues jambes, élégantes, séduisantes. Ce qu'il vit entrer était l'inverse exact de cette image virtuelle, sauf pour l'allure décidée. Petite, du genre costaud, attifée d'un débardeur bleu marine qui bâillait sur ses épaules rondes. Aux pieds, des baskets rouges. Ses cheveux semblaient avoir été coupés avec un sécateur mal affûté. Mais sa peau était ravissante - les Anglaises avaient ce teint de pêche grâce à l’humidité de leur climat -, quoique perlée de sueur.
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En principe, il assistait à une simple démonstration, dont le but était d'initier le bon peuple aux subtilités du roller derby féminin. Cela dit, les joueuses n'avaient pas l'air au courant, vu le sérieux avec lequel elles se jetaient les unes sur les autres.
Elles portaient toutes un nom pour le moins étrange, qui légendait leurs photos patibulaires à souhait, imprimées sur le programme distribué aux spectateurs à l'entrée. Lynley n'avait pas manqué de manifester par des gloussements son amusement à la lecture de ces noms guerriers : Killeuse, Rita la Faucheuse, Coups et Blessures...
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Elle se mit à sangloter. Il la lâcha et la regarda s'effondrer, malade d'humiliation. Malade qu'il ait pu la voir dans cet état, surtout lui, Thomas Lynley. Ou qu'il ait pu être le témoin de son désarroi, de la solitude qui ne la quittait pas, une solitude dont il n'avait même pas idée, de la tristesse infinie de sa vie avec pour seule perspective d'avenir ce travail de sergent à Scotland Yard.
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Elle exerçait sur lui un charme indéniable. Peut être à cause de tout ce qu'elle dissimulait au regard du monde.
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On ne pouvait pas lui dire : < Bon vous dégagez .Vous pouvez aller vider votre bureau .> Ce genre de remarque avait toutes les chances d'entraîner un procès .
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Il posa un mug brûlant devant elle. Il y en avait déjà un sur la table. Du thé froid, une pellicule d'indifférence flottant à sa surface.
- C'est le sien, déclara Havers. J'ai eu le même réflexe. Qu'est-ce que nous avons tous avec le thé ?
- Ça nous donne quelque chose à faire, se défendit Lynley.
- Quand vous flippez, préparez-vous donc une bonne tasse de thé... Je ne serais pas contre un whisky. Ou du gin. Oui, du gin, ce serait mieux.
- Vous en avez ?
- Bien sûr que non. Je ne veux pas me transformer en une de ces vieilles dames qui sirotent du gin à partir de cinq heures du soir pour finir ivres mortes.
- Vous n'êtes pas une vieille dame.
- Je n'en suis pas si loin, croyez-moi.
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Pour l'heure, à défaut de solution, elle savait où puiser une consolation... Dans la nourriture. elle n'était pas plus tôt rentrée chez elle qu'elle entreprit d'ingurgiter ce qu'elle avait acheté en route, à savoir une double portion de fish and chips, une treacle tart ( tarte à la mélasse) et un quatre-quarts à la confiture, le tout arrosé d'une bouteille de bière blonde et ensuite d'une tasse de café instantané. Pour couronner le tout, elle grignota jusque dans ses pliures les plus intimes un paquet de chips au vinaigre. Elle termina vertueusement par une pomme... pour ses artères.
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Salvatore regarda le cow-boy s'éloigner à grandes enjambées dans son jean cigarette et ses bottes à talons. Ils formaient un curieux couple, Barbara Havers et cet individu. La nature de l'attirance entre deux êtres tenait toujours du mystère. Il comprenait que le cow-boy soit séduit par Barbara Havers, avec ce visage expressif et ces beaux yeux bleus. Mais que pouvait-elle bien lui trouver, à lui ?
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